3 | Meilleur ami
Ma main caresse l'intérieur de ses cuisses avant de remonter pour titiller son intimité.
Son corps se cambre sous l'effet de mes doigts et ce pour mon plus grand plaisir.
Elle gémit dès que je rentre enfin un doigt en elle, me faisant bander de plus belle.
Ayant les yeux bandés, elle ne peut voir l'immense sourire plaqué sur mon visage.
Un mélange de joie et de perversité.
La voir offerte à moi, les poignets et les chevilles attachés aux pieds du lit, me donne envie de la torturer davantage jusqu'à ce qu'elle me supplie de la prendre comme une p'tite chienne en chaleur.
C'est ce qu'elle est.
C'est ce qu'elle aime être.
C'est ce qu'elle a besoin d'être.
Et moi j'aime ça, pouvoir lui offrir ce dont elle a besoin et ce dont j'ai besoin aussi, cette relation si particulière, inexplicable mais si intense...
« - Maître ?
- Oui ma belle ?
- S'il vous plaît... Plus... Je veux plus... »
Je m'amuse alors à retirer définitivement mes doigts, la frustrant comme jamais.
« - Non... Maître, prenez-moi... Pitié !
- Tu sais que j'aime quand tu me supplies. »
Pour toute réponse elle grogne mais ses joues qui deviennent rouges et son petit rictus trahissent sa gêne et me confirment qu'elle aussi aime me supplier.
Je n'attends alors pas plus longtemps et la pénètre, lui arrachant un cri de surprise et de plaisir, son intimité déjà si trempée.
Les va-et-vient se fond de plus en plus rapides et forts.
Je ne lui fait pas l'amour, je la baise, et je sais que c'est ce qu'elle préfère, comme moi d'ailleurs.
Quand je la sens au bord de l'orgasme, j'accélère le rythme, la rendant folle.
Ses cris aigus sont si mignons et son corps, offert à moi, semble si frêle, tout cela m'excite.
Quand enfin nous jouissons et que mon liquide se déverse en elle, nous reprenons nos esprits doucement.
Lorsque je la regarde, elle semble dans les vapes, le plaisir si intense l'a, semblerait-il, abattu.
Mais lorsque je me redresse enfin pour la détacher, j'entends un murmure à peine audible transpercer ses lèvres, m'arrêtant net dans mon élan.
« - Je t'aime... »
« - Luck ? Oh Luck réveille-toi ! »
Quand j'ouvre les yeux j'aperçois mon meilleur ami planté devant moi, les bras croisés et le regard plus que sévère.
« - Comment t'es rentré ?
- Ta blonde m'a ouvert.
- Laquelle ? »
Éden souffle, exaspéré par mon comportement.
J'ai pourtant bien le droit de profiter de ma jeunesse, non ?
À côté de moi je sens quelque chose bouger, lorsque je me retourne je me retrouve nez-à-nez avec une belle blonde aux yeux verts, des ballons monstrueux à la place des seins.
Faut bien avouer que la chirurgie esthétique ne réussi pas à tout le monde... Là c'est beaucoup trop !
Je me frotte les yeux et essaie de me remémorer les évènements de la veille... Une discussion plus que coquine sur un site de rencontre, un rendez-vous dans un bar, une amie croisée par hasard qui se rajoute et hop ! Deux pour le prix d'une. Je ne me souviens pas exactement de la nuit qu'on a passé mais au vu de la nudité de la fille à côté de moi, c'est pas un film qu'on s'est tapé...
« - Tu devrais partir. »
Barbie me lance alors un regard froid et hautain, me faisant comprendre que je n'ai pas à lui donner d'ordre.
N'empêche qu'elle n'a pas le choix, ma maison mes règles.
« - Allez rentrez chez vous, s'il vous plaît. »
Éden, si poli et courtois ce gars, tout l'inverse de moi.
Bon en réalité je l'étais, avant, avant que cette fille dans mon rêve ne foute tout en l'air dans ma vie, notre vie...
Je regarde Barbie s'habiller, toujours furieuse. Elle lance ensuite un grand sourire sincère à mon ami puis s'en va.
« - Pas la peine de me rappeler. »
T'inquiètes poupée, j'y comptais pas.
« - Elles s'appellent comment ?
- Barbie 1 et Barbie 2.
- T'es vraiment un salaud, tu sais ça ?
- Oui mais tu m'aimes quand-même. »
Un sourire apparaît enfin sur son visage.
Il ne peut pas nier cela, je reste son meilleur pote quelque soit les conneries que je fais et puis il sait que pour les gens que j'aime je serais capable de tout, et il en fait parti.
« - Ce n'est pas que tu couches avec des inconnues qui me dérange, c'est que tu leur manque de respect.
- Elles n'en valent pas la peine.
- Qu'est-ce que t'en sais ? Tu ne les connais pas !
- J'en ai connu une et ça m'a suffit. »
Devant mon regard devenu sombre, Éden abandonne l'idée de me faire changer de mentalité. Maintenant c'est trop tard, j'ai trop souffert et j'ai pas envie de faire le moindre effort de gentillesse pour des filles dont je me sert de vide couilles quand le manque est trop grand.
Tu deviens vraiment cruel, tu sais ?
Oui ma conscience je le sais, mais honnêtement là j'en ai rien à faire.
« - T'as pensé à reprendre une soumise ? Je veux dire sous contrat, de manière à avoir des relations sexuelles plus... stables.
- Je n'ai plus envie de ça... Je fais au jour le jour selon mon humeur. »
Éden soupire mais je n'y prête encore une fois pas attention. Je ne veux pas me disputer avec lui, pas aujourd'hui.
« - On mange ensemble à midi. J'ai commandé des pizzas et elles arriveront chez moi d'une minute à l'autre alors dépêche-toi de prendre une douche et de t'habiller.
- Sérieusement...
- Ce n'est pas discutable. »
Et comme un gamin venant de se faire gronder par sa mère, je file sous la douche puis m'habille rapidement avant de le rejoindre en bas de mon immeuble et de monter dans sa voiture.
Je n'aime pas quand c'est quelqu'un d'autre qui décide pour moi, mais je sais que je peux avoir confiance en Éden et qu'il fait ça pour mon bien.
Et puis voyons le bon côté des choses... Nous allons passer la journée juste tous les deux, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps.
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