13 | Corde et collier
Il sort sa main d'un coup et m'attrape par le cou, il ne sert pas trop fort mais par réflexe j'ouvre la bouche pour mieux respirer.
Je veux tellement qu'il me reprenne comme soumise... C'est si important, si vital pour moi.
« - Tu es sûre ?
- Oui. »
Ma voix est presque inaudible mais son sourire sadique me confirme qu'il a très bien entendu.
Il retire sa main puis vient me donner une claque. Pas assez forte pour laisser une trace mais assez pour être à deux doigts de tomber.
Il me retient par le bras puis de son autre main vient attraper mes cheveux pour me relever la tête.
Ma respiration s'accélère et l'excitation monte d'un coup. Ma culotte est déjà inondée, le désir trop grand. Je gémis déjà et ce pour son plus grand plaisir.
« - Oui qui ?
- Oui Maître. »
À ces mots il se rue sur ma bouche, forçant les passage entre mes lèvres avec sa langue pour la faire ensuite valser avec la mienne. Après de longues secondes à s'embrasser avec passion il me relâche et recule, me regardant avec une grande intensité.
« - Mila, au panier ! »
La jeune chienne ne se fait pas prier et court dans le bureau de Maître où l'on a déposé son panier.
« - Déshabille-toi. »
Je m'exécute en ne gardant que les sous-vêtements.
« - Entièrement. »
J'entreprends alors de retirer mon soutien-gorge puis ma culotte tandis qu'il reprends la corde laissée dans le carton.
Une fois totalement nue il me regarde avec des yeux pétillants puis m'ordonne d'aller me mettre sur le lit sur le ventre et les mains dans le dos.
Une fois fait, l'excitation et la fraîcheur du drap contre mon corps me donnent des frissons.
Mon Maître revient ensuite avec quelques objets qu'il dépose près de moi sur le lit. Il fait passer la corde sur presque tout mon corps, de mes seins à mes chevilles en passant par mon intimité. Il l'attache à certains endroits, je ne peux alors plus me relever, mes chevilles sont liées et chaque mouvement fait frotter la corde entre mes fesses et contre mon sexe, m'excitant alors davantage.
Il attache ensuite mes poignets avec ce qui semble être des menottes en cuir.
« - Je n'ai plus envie d'utiliser de contrat avec toi, je veux dire, on vit ensemble maintenant, on est ensemble, et je te connais par cœur. Je connais ton corps, tes zones érogènes, tes limites et ce que tu es prêtes à essayer un jour... Tout. Mais il faut que je sache si rien à changer entre-temps et si tu es d'accord avec ma décision.
- Oui je suis d'accord et non je crois que rien à changer Maître. Du moins pour le moment.
- Bien, et pour être sûr, rappelle-moi tes mots d'alerte.
- Orange pour ralentir le rythme et/ou diminuer l'intensité, rouge pour stopper. Et si je ne peux pas parler alors je secoue plusieurs fois la tête de gauche à droite pour dire d'arrêter. »
Je sais que mes signaux d'alertes ne sont pas très originaux mais ils me rassurent. J'ai choisis ceux-là car le message est largement compréhensible et facile à retenir.
« - Bien. Bonne fille. »
À sa remarque je souris. Ces compliments-là m'ont vraiment manqués.
Je sursaute ensuite d'un coup quand sa main s'abat sur ma fesse gauche. Cela ne m'a pas fait mal mais la surprise est totale, ainsi que l'excitation.
Je sens ensuite sa main se poser contre la corde sur mon intimité, il caresse un peu mon clito déjà bien gonflé.
« - T'es sacrément mouillée. »
Il me donne alors une seconde fessée puis une troisième et continue de manière presque interminable. La douleur est telle que je ne peux m'empêcher de crier et de bouger dans tous les sens.
« - Eh petit ver de terre, calme-toi ! »
Quand enfin il s'arrête, il caresse mes fesses délicatement puis y dépose quelques baisers avant de venir s'allonger près de moi.
Il dégage ensuite mon visage dont quelques mèches se sont permises de venir masquer ma vue.
« - Comment te sens-tu ?
- Bien Maître mais... très excitée. »
Mon maître me sourit et je lui rend tandis que ma respiration est toujours aussi rapide. Il se relève ensuite et se déshabille puis il détache mes poignets et retire la corde. Je reste cependant dans la même position, attendant avec impatience ses instructions.
« - Aux pieds. »
Je me lève alors et me positionne à genoux au sol devant mon Maître, les cuisses écartées et les mains dans le dos. Chaque main attrapant le coude de l'autre bras, je suis donc obligée de me cambrer un peu mettant ainsi en avant ma poitrine. J'ai alors le sentiment que mon corps est mis en valeur, Maître a vue sur mon intimité et mes seins ressortent mieux ainsi. J'ai toujours aimé cette position de soumission, même si en restant trop longtemps ainsi, la douleur devient vite insupportable pour moi.
De sa main il prend mon menton et le relève, j'essaie tant bien que mal de garder les yeux baissés mais je tente tout de même un regard vers lui. Pas bonne idée ! Son autre main s'abat sur ma joue et me rappelle à l'ordre. Toujours le regard baissé quand je suis en position de soumission... Faut pas oublier les bonnes vieilles habitudes tout de même !
Il me relâche ensuite et me caresse la tête. Ce geste que j'adore me réconforte et je me sens alors si bien. Malheureusement cela ne dure pas longtemps et j'affiche une mine triste, en essayant donc d'avoir la pitié de mon Maître.
« - Ne t'inquiètes pas, tu recevras toutes les caresses que tu veux si tu restes bien sage.
- Mais je suis toujours sage Maître. »
Aïe... Grosse erreur. En plus de mentir, je parle sans son autorisation. Ça démarre déjà très mal pour moi.
« - Qui t'as autorisé à parler sale chienne ?
- Personne Maître, je m'en excuse, s'il vous plaît, pitié ! »
Je n'ai aucunement envie d'être punie aussi tôt, mais je sais que ce n'est pas à moi d'en décider.
« - On vient à peine de redémarrer cette relation alors je veux bien être clément pour cette fois mais à la prochaine je ne serais pas gentil crois-moi. »
Oh ça je vous crois Maître... Et mon appréhension de ce qui pourrait m'arriver m'excite déjà.
Il me met ensuite mon collier, ce fameux collier que je n'ai pas porté depuis si longtemps ! Tout comme les menottes il est en cuir à l'extérieur et possède une matière douce sur la partie intérieure qui évite de faire mal à peau.
Un énorme sourire se dessine sur mes lèvres quand il finit de me le mettre et que j'entends le cadenas se refermer, avec seul Maître possédant la clé et donc qui peut me le retirer. Je ne peux cacher ce sourire à Maître et en me voyant je suis certaine que lui aussi ne peut s'empêcher de sourire à son tour. Cette vue doit être incroyable pour lui, après tout ce temps.
Je me sens si fière de porter à nouveau ce collier, mon collier, celui de MON Maître. Car oui Luck est un maître qui n'aime pas particulièrement avoir plusieurs soumises, enfin en tout cas avant. Je ne sais pas si ses désirs ont changé avec le temps ni s'il prévoit d'en avoir une deuxième. En tout cas je sais que ce ne sera jamais UN soumis, il n'en est pas du tout attiré et a toujours refusé de tester.
Mais sachant que nous sommes également un couple je suis persuadée qu'il m'en parlerait si jamais l'envie lui prenait. Je ne serais pas contre mais je ne suis pas sûre de vouloir qu'elle loge ici, avec nous. C'est quand-même NOTRE maison, à nous.
« - Tout va bien ? »
Mon maître a alors l'air soucieux. J'étais si perdue dans mes pensées que je n'ai pas fait attention au reste.
« - Euh oui excusez-moi, je réfléchissais.
- À quoi ?
- À vous Maître, à cette relation. Je suis vraiment heureuse de la revivre et je voudrais que ça dure pour toujours. »
Maître se positionne alors à genoux lui aussi, ce qui ne lui ressemble pas d'ailleurs, pour se mettre à ma hauteur puis il caresse ma joue de son pouce.
« - Ne te tracasse pas. Moi aussi je ne veux que ça, que ça dure. Et crois-moi que ça durera, j'en suis convaincu. Je n'ai jamais eu de soumise ni de petite amie aussi parfaite que toi, crois-moi. »
Ses mots me réchauffent le cœur et me font pétiller de joie. J'ai envie de le prendre dans mes bras mais si je bouge j'ai peur d'être punie alors je lutte contre cette envie presque irrésistible et me contente juste de frotter ma tête contre sa main. Ce qui est déjà quelque chose que j'apprécie énormément de faire.
De son autre main il vient pincer un de mes tétons me faisant alors gémir. Il rapproche ensuite son visage du miens puis vient sucer le lobe de mon oreille. Le plaisir est intense et je ne me retiens pas de gémir pour lui montrer à quel point j'aime ça et que j'en veux plus.
« - Maître...
- Oui ma belle ?
- Prenez-moi s'il vous plaît... Je n'en peux plus... »
Il ne lui en faut pas plus pour se redresser puis m'ordonner de me pencher contre le lit. Je me cambre au maximum, seuls ma tête et mes seins reposent sur le lit tandis que mes pieds sont toujours au sol. Maître écarte un peu plus mes cuisses puis entre un doigt en moi.
« - Effectivement t'es bien plus mouillée que tout à l'heure. Prête à accueillir son maître n'est-ce pas ?
- Oui mon Maître. »
Un petit cri de plaisir m'échappe lorsqu'enfin il entre en moi. Ses vas et vient se font de plus en plus rapides et forts. Je ne retiens pas mes cris de plaisirs et contracte le plus possible mon sexe autour du siens puisque je sais qu'il aime ça.
Et en effet il redouble ensuite d'intensité tout en lâchant lui aussi quelques gémissements. J'essaie de me retenir de jouir et de tenir le plus longtemps possible mais c'est vraiment dure. Et comme pour me compliquer la tâche davantage, il effectue des petits cercles sur mon clitoris avec son doigt ce qui me fait alors vriller et jouir très rapidement.
Au bout d'un petit moment il jouit à son tour et se déverse en moi.
Évidemment il a fait un test quelques jours auparavant pour être sûr de ne pas avoir de MST puisqu'il lui est arrivé de ne pas se protéger... Bourré on n'a pas trop les idées claires je crois ! Et puis comme je n'ai pas arrêté de prendre la pilule, en toute logique ça ira. J'espère juste que de temps en temps il se protègera car on sait jamais si j'oublie de la prendre un jour... Bref, ce n'est pas le moment de s'inquiéter avec ça !
Il s'allonge sur le lit et je me blottis contre lui. Son pouce trouve son chemin dans ma bouche ce qui m'excite de nouveau.
« - T'en as pas marre ? »
Je fais non de la tête et il soupire. Je sais qu'au fond lui non-plus n'est pas fatigué mais en tant que soumise je me retiens de lui faire la remarque.
« - Tu ne m'as pas demandé l'autorisation pour jouir. »
Oups... J'ai oublié !
« - Pardon Maître je n'y ai pas pensé. Mais c'était si bon je ne pouvais plus me retenir.
- Ce n'est pas une excuse. Je t'avais pourtant prévenue qu'à la prochaine erreur tu serais punie, n'est-ce pas ?
- Oui Maître.
- Alors tu vas rester nue ainsi avec ton cher vibro en toi jusqu'à nouvel ordre. »
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top