Une petite scène que je suis en train d'écrire sur les Gavroches

Des bruits de pas se rapprochaient. Matt distinguait facilement qu'ils étaient assurés ce qui fit effrayer Luc et Ollie. Finalement ils s'arrêtèrent et une voix s'éleva:
-« Bonjour les enfants. »
Comme réponse, Ollie gémit à travers son bâillon. Matt sentait la colère montait en lui, il ne pouvait pas insulter de tout les noms leur kidnappeur et encore moins, voir à quoi il ressemble. Il sentait Luc qui tremblait beaucoup et tenta de le rassurer en se rapprochant de lui. Cette situation fit ricaner l'homme:
-« Ne vous inquiétez pas. Je ne vous ferez pas de mal. Tant que vous vous tenez tranquilles. »
Puis finalement, il retira les bâillons de la bouche et des yeux des trois enfants. De suite, Ollie le regarda d'un air de haine, Luc se recroquevilla plus sur lui même et Matt cracha:
-« Salaud ! Relâche nous ! »
L'homme devait avoir dans la quarantaine. Grand, robuste, cheveux noirs et légèrement métisse. Sur ses habits, Ollie reconnut de suite le symbole de son pays d'enfance:
-« Vous...vous êtes syrien ? »
-« Exactement. Comme toi Olivia. »
Elle sursauta étonnée. Comment connaissait il son prénom entier ? Et son origine ? Matt fulmina:
-« Si t'es syrien t'es riche alors...tu nous veux quoi ? Contrairement à toi, la France et même nous, nous sommes pauvres. On a rien à te donner. »
-« L'argent ne m'intéresse pas. Mais...je sais que avant de devenir autonomes...vous étiez les apprentis de Clems. »
Les Gavroches se regardèrent un moment puis Ollie souffla:
-« Ouais. C'était notre patron avant qu'il fasse le grand saut. Et en quoi ça te regarde ? »
-« Disons que...nous étions en concurrence. Et maintenant... »
Il se leva et attrapa un pied de biche. Les trois enfants, comprenant de suite ce qu'il allait faire, se blottirent contre le mur et le regardèrent avec de grands yeux pleins d'effrois, Luc semblait le plus calme face à cette situation. Ce n'était pas la première fois qu'il allait se faire battre. L'adulte leur sourit:
-« Vous allez me dire tout ce que vous savez. Ou je vais vous enlevez votre sourire enfantin d'un coup... »