Razor [Zouis / Narry] - Partie II - Lemon

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Zayn.

L'excitation aiguise mes sens, je me sens chaud, bouillant. Je vais exploser. J'ai besoin de lui. C'est plus qu'une envie soudaine, c'est bien plus fort. Une semaine, sept jours qu'il m'ignore et huit de plus qu'il m'interdit même de le toucher. Qu'il joue avec moi, m'aguichant mais me refusant tout, même le moindre baiser.

Harry me bloque la porte qui me permettrait de montrer à tous ces petits cons que ce mec est à moi. Que tu es mien.

Et mon ami n'a fait que me rappeler que le spectacle que nous venons de donner ne fait que te rendre plus désirable aux yeux des autres. Je ferme les yeux une seconde seulement, une nano seconde, et je perçois ton odeur. Si forte, piquante et sucrée, elle me gifle et j'en perds le souffle. Je tourne la tête dans la direction de ce parfum qui t'appartiens et je te vois te faufiler par l'autre issue, celle qu'Harry, qui se pince présentement le nez, ne peut apercevoir. Tu t'appuies contre le mur, tes épaules te soutenant tandis que ton bassin rue vers l'avant, nos regards plongent l'un dans l'autre. Tu m'enivres. Tu m'offres un sourire sournois, à la fois provocant et empreint d'une inhabituelle timidité. Ma lèvre supérieure frémit, et je sens le désir prendre vie dans mon corps. Ton rire est silencieux et pourtant il me semble percevoir ton souffle heurter le creux de mon oreille. Tu fuis soudainement dans le couloir et je grogne à cette perte. Sans un regard pour Harry, je pars à ta poursuite.

Ton odeur te trahit et je sais exactement où tu es. Je te connais Louis, je n'ignore plus tes craintes et tes doutes, et même si la frustration me rend con, je sais également où tu te rends. Cette petite course n'a fait qu'exacerber mes sens et mon envie de te posséder brutalement.

Alors que je tourne dans le couloir je me sens tiré par le col avant que ma bouche ne soit emprisonnée par tes lèvres et je soupire, de bien être. Notre baiser n'est qu'un échange de salive et de morsures. Mes mains courent sur ta peau, griffant les vêtements qui m'en empêchent l'accès. Tu t'accroches à ma nuque et je te soulève sans difficulté. Ton corps est fait pour aller de paire avec le mien.


Présence de lemon

- La porte. Tu soupires langoureusement. Des pas résonnent dans le couloir. Je me fous qu'on nous voit, mais je ne veux pas laisser à quiconque le loisir de te mater. Pas tant que je ne t'aurais pas fait mien. Pas tant que je ne t'aurais pas marqué et jouis en toi.

J'ouvre la porte et nous enferme dans la pièce qui recèle tout un tas d'accessoires pour les activités extra scolaires. Je te pose brutalement sur une pile de tapis de gymnastique et tu gémis encore, docilement soumis lorsque j'écarte fermement tes jambes pour moi et envoie valser d'un revers tout ce qui recouvrait ce matelas de fortune sur lequel tu es installé. Tes mains impatientes tirent sur mes vêtements, ta bouche ne semble vouloir se détacher de la mienne. D'un coup d'épaule je me débarrasse de ma veste et tout de suite tes doigts accrochent et griffent le tissu de mon-t-shirt. Tu gémis et je respire ton souffle, en manque et désireux de toi. Les miennes s'affairent sur le devant de ton jean, s'attelant à te l'ôter, je le déchirerais de mes ongles si je le pouvais et ne craignais pas te blesser.

- Zayn. Tu gémis et glousse à la fois quand je râle parce que je ne parviens pas à tirer sur ton pantalon de skate trop serré plus loin que le bas de tes cuisses. Mon regard est sombre, tout autant que le tien, tu déglutis et je plonge dans ton cou pour mordre durement ta gorge. Tu geins, tu es mien.

- Tourne-toi. Tu te tortilles, dans l'impossibilité même de te soustraire à moi. Je t'attrape par les hanches et te force à te retourner. Là, à demi-allongé, le torse contre le tapis mou d'une couleur criarde, tu m'apparais si désirable. Tes jambes entravées par ton pantalon, ta croupe nue m'est offerte, sans barrière, sans pudeur.

- Putain Lou'. J'halète. Ma voix rauque te fait pleurnicher. Tu tends les mains en arrière pour me faire revenir contre toi, et je me dépêche de déboutonner mon pantalon pour en extraire mon sexe sans même prendre la peine de me dénuder.

- Zayyyyn. Tu tourne la tête, m'offrant ton visage si beau ombré par une légère barbe. Délicat et pourtant bien masculin, tu me fixes, les paupières alourdies de désir, tes lèvres humides écartées laissent filtrer ton souffle court. Tes hanches basculent vers l'arrière et je prends tes fesses en coupe que j'écarte afin d'y insérer la tête de mon sexe. J'effleure ton intimité sans en pénétrer l'entrée et tu râles. Je soupire de plaisir, la tête rejetée en arrière alors que ma verge est enserré par tes fesses musclées. Divin.

Tu râles et exiges plus. Je sais ton impatience, je la partage. Presque quinze jours durant lesquels j'ai du me satisfaire de fantasmes, quinze jours durant lesquels tu m'as interdit même de te toucher. Je devrais te laisser là, insatisfait tandis que je pourrais jouir à la simple vu de ton corps à demi nu offert. Mais ta peau douce et lisse m'appelle. Mon doigt humide de salive parcoure ton entrée, en retrace le contour avant de s'insérer en toi. Je me mords les lèvres lorsque ta chaleur m'enserre et je dois prendre sur moi pour ne pas ôter mon doigt et le remplacer par mon sexe douloureux. Tu as beau être envieux et aussi demandeur que moi, je sais également à quel point tu es sensible et je ne veux pas te blesser. Jamais Louis peu importe à quel point tu peux être insupportable, à quel point je te veux puissamment ; je veillerais toujours à amoindrir tes douleurs.

Je prends le temps de te préparer, caressant ton corps de mes mains, jusqu'à ce que trois de mes doigts entrent sans difficulté.

- Si tu me baise pas maintenant Zayn..

- Quoi bébé, tu vas faire quoi ? J'appuie sur ta prostate de mon majeur, me baissant pour mordre le haut de tes reins et lécher ta peau meurtrie.

- Harry. J'irais voir Harry, Zayn. Je serre la mâchoire et attrape tes cheveux sur lesquels je tire brusquement. En l'état, je ne me faisais pas totalement confiance pour ne pas te faire mal dans mon désir de ressentir tout le contrôle et la domination que je pouvais exercer sur toi, mais je m'y efforce, car c'est toi. Je plonge mon regard dans le tien, et ne le quitte pas tandis que je m'enfonce en toi, d'un lent et habile coup de rein. Tu gémis, la douleur et le plaisir mêlés marquent ton visage. Je défais ma prise sur tes cheveux et tu pose ton front contre ton avant bras en respirant fort. Me maintenant d'une main au-dessus de toi sans t'écraser, de l'autre j'attrape la tienne et la serre entre mes doigts.

- Ça va ? Ma voix est tendre, tout comme mes lèvres dans ta nuque. Je suis épais, et c'est toujours douloureux au début peu importe l'état d'excitation dans lequel nous nous trouvons. Ton dos est crispé, ta nuque raide. Je me redresse un peu, déclenchant un nouveau gémissement d'inconfort, je masse tes reins de mes pouces, des petits mouvements circulaires qui ont effet de te détendre un peu. Je flatte ta peau, appréciant la vue de tes courbes délicieuses et de mon sexe enfoncé en toi, dans ta chaleur, cajolé par cette part si intime de toi.

Quelque peu apaisé, tu te redresses en appui sur tes coudes, d'une main tu m'attires à toi et nos hanches s'imbriquent à nouveau. Tu es prêt.

- Lâche toi Zayn, vas-y. Donne-moi tout chéri. Je réagis instantanément à l'entente de cette supplication, me retirant légerement pour m'enfoncer en toi jusqu'à la garde.

Je me meus en toi, doucement d'abord pour que tu apprécies toute ma longueur, puis plus rapidement, m'appliquant à aller et venir en toi et entrainer ton plaisir. Le claquement obscène de nos peaux envahit la pièce, mon souffle est lourd, la sueur forme un voile invisible sur ma peau. Mon bras sous ton buste, je te redresse et t'attire contre moi, ton dos nus contre mon torse toujours vêtu. Ça m'excite. Entravé par ton jean, tu es soumis à mes mouvements et ne peux que les accompagner maladroitement. J'accroche tes hanches enfonçant mes doigts dans ta chaire, suffisamment fort pour que demain encore tu portes ma marque sur ta peau.

Tes muscles se resserrent chaque fois que j'entre en toi et je me laisse aller à te pilonner plus fort. Tu apprécies. Je le sais à ta façon d'arquer les reins et d'enfoncer tes ongles dans ma peau. Mais surtout à ta manière de crier. Tu psalmodies mon prénom quand tu ne gémis pas, butant sur certaines lettres, tu griffes mes avant bras. Tu as toujours été vocal et j'ai toujours adoré ça.

- J'veux t'voir. J'hoche la tête et me retire de toi avec empressement et fébrilité, envieux moi aussi de tes lèvres et de voir ton visage. Je ne te laisse pas râler longtemps à cause du manque et te retourne pour t'étreindre et t'embrasser presqu'avec violence, démontrant à nouveau ma possessivité. Bras et jambes m'enserrent dans une prise agréable et réconfortante. Tu t'attaches à m'enlever mon t-shirt, tu n'as de cesse d'ovationner ma peau de tes lèvres et de ta langue, souriant au gout sucré laissé par ton Coca mêlé à ma sueur. Je glisse une main entre nous et tu pousses un cri aigu lorsque ma paume se referme sur ton sexe érigé. J'empoigne nos deux érections pour les masturber lentement, optant pour un rythme langoureux.

- Je te veux sur moi. Tu veux bien me chevaucher bébé ? Ma voix s'éraille, espérant que tu acceptes. J'aime tellement lorsque tu es au dessus de moi, quand tu forces sur tes cuisses pour prendre mon sexe en toi, j'aime te voir t'acharner à te faire du bien ; lorsque je suis l'objet de ton plaisir. Tu hoches la tête et te mets à rougir soudainement, et mon coeur rugit à cette marque de pudeur inattendue. Tes lèvres s'écartent, tu agrippes mes épaules et te hisses sur la pointe de pieds pour que nous nous faisions face. Tu me souris presqu'avec timidité avant de lécher mes lèvres et les mordiller.

- Tu m'as manqué Zayn. Souffles-tu doucement, comme s'il s'agissait d'un secret ou quelque chose de précieux. Ça l'est. Tu fermes les yeux et approche ton visage pour m'offrir enfin ce baiser que j'attends. Celui dont je me languis depuis la première fois. Il est tendre et amoureux, tu baisses les armes, et il ne faut que ça pour que l'atmosphère change.

Je t'enlace tendrement, me repaissant de ce baiser. A force de patience et toujours avec douceur, je parviens enfin à te dénuder totalement. Tu m'ôtes mon jean, et je gémis lorsque ton visage est face à mon sexe tendu pour toi. Tu en embrasses la tête, les paupières closes, avec dévotion. Mon cœur pulse dans mon érection. Tu te relèves et me pousse sur notre lit de fortune sur lequel je m'allonge. Je te détailles autant que je le peux, en appui sur mes coudes. Ta peau légèrement bronzée marquée par quelques cicatrices n'en n'est pas moins belle ou désirable que toutes celles que j'ai pu voir. Mon éphèbe, tu es fait pour moi Louis, ton corps est parfait pour le mien. Tu es si beau, parce que tu es toi et parce que tu es à moi.

Je t'aide à grimper sur moi, à me chevaucher, nous rions lorsque tu glisses légèrement et je ne peux m'empêcher d'agripper ta nuque pour poser mes lèvres sur les tiennes, un trop court instant car déjà tu te positionnes au dessus de moi, le dos droit. Je maintiens mon hampe droite d'une main et agrippe ta hanche de l'autre alors que ton antre avale doucement mon sexe, centimètre par centimètre. Ton air est concentré et sérieux, tu martyrises tes lèvres de tes dents, ton regard s'assombrit et mon souffle se coupe. Quand ta croupe repose sur enfin sur mon pubis je soupire de bien être, d'être en toi. Tu rejettes la tête en arrière, m'offrant cette image qui alimentera longtemps mes fantasmes. Je caresse l'os de ta hanche, mon regard fixé sur la courbe de ta mâchoire et la ligne gracile de ta gorge sur laquelle apparaissent déjà les marques de ma passion. Elles sont partout sur toi, et j'aime ça.

Dès lors, nous ne baisons plus ; nous faisons l'amour avec fougue, perdus dans l'ivresse de l'autre. Tu montes et descends sur moi, marmonnant mon prénom au rythme des vas et viens de mon sexe en toi. Je te suis totalement soumis, totalement dévoué. Je me sens noyé sous la force de ce que je ressens pour toi, ça me dévaste et je me sens à peine capable de l'exprimer clairement. Tu jures et siffles, perdu dans ton plaisir, la tête renversée en arrière, en appui d'une main sur ma cuisse, tandis que l'autre caresse ton propre torse, le griffant parfois, comme pour permettre la libération de tes sentiments.

Ma respiration est laborieuse, je me cambre sous toi afin de m'enfoncer plus profondément dans ce corps si étroit qui ne doit appartenir qu'à moi, il ne peut en être autrement. Je ne peux envisager autre possibilité qui ne te ferais pas mien. Entièrement mien.

- Embrasse-moi. Tu te baisses et te redresse avec sensualité, joueur. Les faibles lumières tracent des ombres sur ton corps félin. Ta bouche à quelques millimètres de la mienne, tu m'en empêches l'accès et te recules chaque fois que je m'approche.

- Louis. Je grogne.

- Tu le mérites ? Je fronce les sourcils, tentant de deviner ton cheminement de pensées. Mes baisers, tu les mérites Zayn ? J'hoche la tête et mes hanches ruent vers l'avant. Mes mains glissent jusqu'à tes épaules, je t'attire à moi mais tu résistes.

- Il n'y a que moi ? Je grogne en me redressant, je colle mon torse au tien et dévore ta gorge sous tes plaintes.

- Toujours, depuis le début Lou'. Tu enfouis tes mains dans mes cheveux courts et embrasse ma tempe avant de me repousser doucement en arrière, ta lèvre inférieure coincée entre tes dents. Tu soupires de plaisir à un mouvement plus fort de mon bassin et me supplie de continuer. L'air est chargé de l'union charnelle de nos corps et j'en veux tellement plus.

Tu te penches à nouveau sur moi, modifiant l'angle de mes pénétration, mon sexe percute ta prostate. Je ne te laisse pas reprendre ton souffle et m'acharne sur cette boule de nerfs, alternant entre coups forts et légers frôlements. Pour te rendre fou, comme je le suis de toi. Tes mains cernent mon visage et tu t'inclines à plusieurs reprises pour m'embrasser, c'est lent, et bon. L'orgasme afflue, mes mouvements de bassin se font plus francs et précis et tu gémis dans ma bouche et j'inspire ton souffle à la source.

- Sois à moi Louis. Haleté-je subitement. Rien qu'à moi. Ajouté-je incertain.

Tu relèves la tête, à peine, l'air hagard, tes yeux sont semis clos. Tu sembles loin, entravé par le plaisir et tu geins lorsque je ralentis la cadence et que ma main prend en coupe ton visage.

- Louis. Soufflé-je avant d'insister sous ton absence de réaction. Lou', regarde-moi. Tes paupières papillonnent et ta bouche s'ouvre à la recherche d'air. Je plonge mon regard dans le tien, cet azur intense et sombre. Tu te relèves légèrement, ma main glisse sur ton torse jusqu'à se lier à la tienne sur ton sexe. Quelques caresses suffisent pour que tu cèdes à la jouissance, le corps arqué, mon prénom mourant sur tes lèvres résonne dans l'air. Je me sens submergé à mon tour lorsqu'à ta vision se mêle la contraction délicieuse de tes muscles sur mon sexe. Je me laisse envahir par cette vague de volupté, mon sperme jaillit au creux de tes reins et j'agrippe tes fesses dans une tentative désespérée de ne pas sombrer.

- Oh Dieu Zayn ! J'échappe un rire rauque alors que tu te laisses tomber contre moi. J'apprécie ton poids sur moi et caresse ton dos moite, massant paresseusement tes muscles tendus. Nos respirations lourdes s'apaisent peu à peu, le silence s'installe, paisible. De tes doigts tu retraces le tatouage sur mon pectoral, l'embrassant même de temps à autre, là, juste au dessus de mon cœur.


Fin du Lemon

- Louis.. Tu tournes la tête vers moi, ton sourire est doux, ton regard est encore brumeux. De mes doigts je dégage les quelques mèches qui te collent au front. L'émotion qui s'éprend de moi m'empêche de m'exprimer, de réitérer ma demande clairement. Je te veux. Murmuré-je mon regard perdu dans tes mèches folles. Tu glousses à ma supplique. Mes doigts se crispent sur toi. Tu remontes sur moi jusqu'à ce que nos visages se fassent face, l'air sérieux. Mon sexe toujours enfoui entre tes fesses dures perturbe mon esprit, et je déglutis alors que tu te moques un peu.

- Encore ? Laisse-moi quelques minutes chéri. Ris-tu tout en remuant ton bassin. Ton nez frotte contre le mien, puis glisse sur l'angle de ma mâchoire et mon menton, tu glousses lorsque les poils drus de ma barbe agressent ta peau. Cela ne t'empêche pas de parcourir le même chemin mais avec tes lèvres cette fois. Je remonte ma main dans ta nuque pour maintenir ton visage de telle manière à ce que je puisses moi aussi t'embrasser mais tu secoues la tête.

- Je veux être le seul Zayn. Si tu me veux entièrement, j'en attends autant de toi. Ton index retrace le contour de mes lèvres, les pressant lorsque je tente de te répondre. Je ne veux pas te partager, et cela inclue que je veux que tout le monde sache que tu es pris. Peu m'importe s'ils ne savent pas par qui. Tu n'es pas disponible. Je presse tes hanches en signe d'accord, faisant passer dans mon regard mon assentiment. Je cèderais au reste, et je me fiche qu'on doive se cacher des gens. Tu chuchotes et la douleur qui émane de toi m'inquiète et me glace. Tu embrasses mon front et caresse mes tempes et je t'attires contre moi, incapable de maintenir une distance entre nous.

- Non Louis, t'as pas compris bébé. Ma voix se calque sur la tienne, tu te crispes mais je ne te laisses pas me fuir. Je veux plus que ça Louis. Et je veux la réciproque. J'ai besoin que tu sois à moi et que tout le monde le sache. Je me fiche des conséquences, je n'ai pas honte de toi et jamais je ne te cacherais. Je veux que tu viennes à mes matchs et que tu m'encourages, je veux pouvoir venir à tes compétitions et flipper lorsque tu rouleras à toute vitesse et je veux pouvoir t'embrasser juste après et t'engueuler et- Je m'exclame et tu échappes un rire, ton souffle chaud heurtant ma bouche alors que tu me demandes de la fermer et que t'as saisis l'idée. Je ris aussi, mais de soulagement surtout, et de bien être. Je prends ton visage en coupe, il me sera désormais difficile de te lâcher et je ne sais même pas si tu prends conscience de cette réalité. Car il n'a toujours s'agit que de sexe entre nous, mais j'en veux tellement plus que ce que je viens de te dire. Je te veux entièrement. Mes pouces frottent tes pommettes et tu râles quand je te tires en arrière.

- Je te veux Louis, cela inclut la fidélité, et l'exclusivité et-

- Bon dieu Zayn, je ne suis pas stupide. J'ai saisis l'idée je te dis. Je le veux aussi. Tu peux m'embrasser maintenant ? Hum ? Ton air est moqueur mais je vois l'émotion jaillir dans tes yeux. C'est la première fois que nous sommes si sincères l'un avec l'autre et je veux que ça dure, je veux que nous avancions vraiment vers quelque chose. Tes lèvres sont ravageuses et ma langue redécouvre ta bouche. Ce baiser est plus intense que tout autre, plus fort, un mélange de tout. Je tire sur tes cheveux.

- Alors toi et moi, c'est officiel ? Tu lèves les yeux au ciel et grogne simulant ton irritation, pourtant tu rougis de gêne et je souris avec tendresse. J'aime cette part de toi que je découvre seulement, cette timidité que tu ne m'a jamais révélée auparavant ; elle ne fait que renforcer ma possessivité. Ta peau frissonne sous mes doigts, et je remarque seulement maintenant qu'il fait froid et que si tu te fondes encore plus contre mon corps c'est également en quête de chaleur. J'allonge le bras et me baisse pour attraper ma veste que je pose sur tes épaules. Tu me remercie du bout des lèvres en évitant mon regard. Tu te laisses manipuler lorsque délicatement je t'habille de mon vêtement, je baise la peau de ton torse et de ta gorge avant de refermer les pans de ma veste sur toi. Tu ne me lâches pas des yeux et pousse un cri de surprise lorsque d'un mouvement de hanches je te fais tomber à mes côtés, manquant de peu de t'envoyer valser au sol. Tu frappes mon épaule et je me positionne au dessus de toi, te surplombant.

- Toi et moi. Nous ? Tu ris de ma manière primaire d'énoncer les choses. J'embrasse ton front, tes t et ton nez qui se fronce sous mes lèvres et enfin je prends ta bouche quand tu me souffles ce oui que j'attends depuis si longtemps.

- Nous. Ton rire tout en souffle me ravit et je t'étreins puissamment. Enfin. Enfin je vais pouvoir te revendiquer comme mien.


Harry

Le coach siffle la fin de l'entrainement quand Zayn débarque comme une fleur sur le terrain. Un air de con affiché sur sa gueule de Bad Boy, il continue à sourire quand l'entraineur l'engueule pour son absence et ne râle même pas lorsqu'il est forcé d'effectuer dix tours de terrain et à pour punition le nettoyage des vestiaires. Il semble rayonner, et je ne suis pas le seul à être déstabilisé par sa bonne humeur et son engouement subit. Il faut dire que ça fait des semaines que nous supportons ses humeurs qui allaient au gré de ses passages entre les cuisses de Louis. Quand il passe près de moi, il m'accroche l'épaule et m'ébouriffe la tête avec un rire ravit.

- Je suis casé mec ! Putain je suis casé ! Louis et moi, ça y est ! Me crie-t-il dans les oreilles. Putain les mecs ! Je l'ai eu ! Il est à moi ! Ajoute-t-il en gueulant, le visage relevé vers le ciel. Et il repart en trottinant le poing en l'air comme un guerrier victorieux.

- Malik ! Plus vite que ça ! Et il s'exécute, l'amour donne des ailes dit-on ? Ça doit être vrai. Elles sont où mes ailes à moi ? Je ris de voir Zayn ainsi. Il a toujours été le plus hermétique de nous deux à une relation de couple, pourtant je l'ai vu peu à peu tomber amoureux de Louis. Au début ce n'était qu'un plan cul un peu trop régulier, puis la jalousie et la possessivité se sont installés et j'ai su dès lors que Zayn était épris de Louis. Ils n'ont pourtant rien en commun si ce n'est leurs attitudes désinvoltes et leurs nombreux tatouages. Ils ne se fréquentaient même pas. Ils en sont là quand moi je suis éperdument attiré par Niall depuis trois ans sans n'avoir rien fait.

Lorsqu'il effectue son dernier tour, je n'ai pas quitté le terrain laissant les autres aller se doucher et retourner en cours ou chez eux selon leurs emplois du temps respectifs. Zayn transpire et souffle comme un bœuf mais ne montre aucun autre signe de fatigue. Il se dirige en trotinnant gaiement vers le coach qui l'attend de pied ferme à mes côtés, bras croisés sur son torse et je souris. Parce que Zayn semble imperméable à tout.

- Hey Coach !

- Malik ! Encore une seule absence et je te retire ton poste de capitaine ! Le visage de Zayn se fait plus sérieux, mais ses yeux restent brillants.

- Compris coach.

- Bien, dégagez de mon terrain maintenant. Tous les deux ! Je sursaute au ton bourru et Zayn repart déjà en m'entrainant dans son sillage.

Dans les douches, Zayn se fait chambrer et siffler par la classe qui s'apprête pour le cours de sport. Il garde la tête haute et son air fier. Il parvient même à en rendre certains envieux lorsqu'il ôte son tee-shirt et laisse voir à tous les marques de griffures qui parcourent son dos et ses épaules. Dans ce lycée, l'homosexualité est en quelque sorte tolérée et il n'est pas question qu'il en soit autrement quand le mec le plus populaire, - Zayn -, est un gay affirmé et soutenu par son équipe. Ce fait m'arrange évidemment car il n'en a pas toujours été ainsi. Avant d'arriver au lycée, je n'avais jamais envisagé pouvoir un jour assumer mon homosexualité sans devenir une victime mais ici, Zayn, a su se faire respecter et prouver qu'il restait un homme dans toute sa bestialité. Et de son côté, Louis, même s'il a essuyé de nombreuses insultes et violences n'a pas baissé la tête, se montrant tantôt indifférent de l'avis de tous tantôt combatif et virulent, forçant ainsi le respect de la plupart des gens.

Après une douche salvatrice et trois heures de cours auxquels j'ai à peine prêté attention, je rejoins le parking et ma voiture pour enfin rentrer chez moi. Cette journée m'a épuisé. Moralement. Appuyé contre la portière, j'attends Zayn qui m'a encore filé entre les doigts.

- Fait chier ce mec. Marmonné-je à moi-même.

Autant je suis content pour lui, autant je me dis qu'il risque d'être encore plus agaçant qu'auparavant. Je vois ta bande traverser le parking sur leurs skates et parler bruyamment. L'une des deux seules filles de votre groupe, Sam il me semble, m'adresse un sourire et un signe de la main. Je lui rend un faible sourire plus par politesse qu'autre chose et son rougissement soudain m'inquiète un peu.

- Elle te plait ? Je sursaute, la main sur le cœur. Et son rythme ne ralentit pas, quand je te vois face à moi. Elle te plait ? Je fixe mon attention sur Louis qui réitère sa question, son ton n'a rien d'intéressé, il semble même plutôt hostile.

- Je suis gay. Le dire à voix haute me semble inutile car c'est un fait avéré que personne n'ignore ici.

- Je sais, cela n'empêche. Niall pensait être hétéro avant de se découvrir également un penchant pour les hommes. Nous rougissons de concert. Louis rit comme s'il ne venait pas d'étaler ta vie privée. Et bien que je sois content de connaitre cette information, je suis gêné qu'il l'ait fait à ta place.

- Je ne crois pas que tu puisses te permettre de parler à sa place Tomlinson. La connerie de Zayn serait-elle en train de t'atteindre ou dois-je te rappeler que l'orientation sexuelle est privée et que seul le concerné devrait avoir le choix des conditions de sa divulgation ? Je me mords les lèvres, tentant vainement de ravaler mes paroles. Tu redresses la tête à mon ton accusateur et pose une main sur l'avant bras de Louis pour l'empêcher de répliquer. Je n'ai pas gagné de point je suppose et j'aurais mieux fait de me taire. L'instant est embarassant. Je n'aime pas recevoir l'attention des autres, et m'arrange toujours pour trouver une distraction, or là, je n'ai aucune échappatoire.

- Haz' ! Merde désolé, cet abruti de pion m'a retenu. Il pose une main sur mon épaule mais dès que son regard se pose sur mon interlocuteur et il ignore ma tentative de lui répondre pour fondre sur Louis et l'embrasser brusquement comme s'il ne l'avait plus vu depuis des jours. Je souffle bruyamment. Ils s'éloignent, perdu dans leur délire d'amoureux transis.

- Désolé, je voulais pas-

- Non. C'est cool. Louis est parfois un peu trop bavard. Il devrait savoir que je suis assez grand pour agir comme je le souhaite. Mes sourcils s'arquent certainement, me donnant cet air un peu idiot. Tu souris doucement. Je suis content pour eux, mais j'aime prendre mon temps et je veux être sûr lorsque je m'investis dans une relation. C'est la deuxième fois que tu converses avec moi aujourd'hui, je n'en saisis pas la raison. Ta phrase me semble trop compliquée pour mon pauvre cerveau.

- Tu comprends ? Non. J'agite pourtant la tête. Tu es plus âgé que moi, mais je te dépasse en taille et en carrure et je suis dans la même année que toi. Je nous ai toujours considérés comme étant en quelques sortes égaux. Et pourtant, actuellement je me sens comme un enfant auquel on a encore un tas de chose à apprendre.

- Ça peut te sembler soudain, mais ce n'est pourtant pas la première fois que je vais te demander ça, tu ne dois pas t'en rappeler. J'aimerais qu'on échange nos numéros et que tu me donnes le bon cette fois. Mon cœur loupe un battement, je déglutis bruyamment tandis que je sens mes joues s'échauffer. Encore une fois, je me sens petit sous ton air sérieux et sincère. Je ne saisis pas l'ensemble de ta phrasent n'en retenant que l'essentiel à mes yeux. Mais le doute s'installe et je crois que je me fais des idées. Tu hausses un sourcil, et je sens mes joues brûler. Tu me rends timide ; moi le cocapitaine de l'équipe de foot, populaire, j'ai l'impression d'être un petit Bambi effrayé par les phares d'une voiture lancée à grande vitesse.

- Harry ? Mon regard revient sur toi, tes yeux sont bleus. Ils sont différents de ceux de Louis, si beaux.. 

- Si jolis. Tu rougis et ris nerveusement et je voudrais me cacher sous la bagnole quand je me rends compte que je me suis exprimé à voix haute. Merde, c'est pas ce que je- c'est pas.. Putain laisse tomber. Salut je dois rentrer, ma mère m'attend. Je m'engouffre dans la voiture, me giflant mentalement et démarre illico. Je freine brusquement à côté de Zayn et l'invite fermement à monter avant que je quitte le parking en trombe.

- Putain la honte.

Zayn me questionne et je me sens le besoin de partager ce moment gênant, je ne peux pas garder ma bêtise en moi et évidemment il éclate de rire et me chambre tout le long du trajet qui nous mène chez nous. Connard.


Prochaine partie les points de vue de Louis et Niall ^^


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