54. Effervescence nocturne


HAZEL


Si je dois être absolument honnête avec moi-même, je suis plus fébrile que je ne l'ai jamais été. Je ne sais pas pourquoi j'ai tant insisté pour que Sethy reste à mes côtés, mais une chose est sûre, la simple idée de le voir s'éloigner de moi m'était insupportable.

Je ne m'attendais pas à sa visite, c'était même certainement la dernière chose que j'aurais espéré pour Noël. Lorsque j'ai ouvert la porte et que son visage sévère s'est dévoilé à moi, j'ai cru que j'étais en plein délire psychotique. Mais non. Il était là. Devant moi. Pour moi. J'aurais pu en crever.

J'ignore ce que j'attends de lui. Depuis son retour à Marbourg, je m'efforce de me racheter auprès de lui, sans savoir ce que cela changerait à ma vie. Est-ce son pardon ou son attention que j'essaie d'obtenir ? Et pourquoi ? Le nier serait idiot, il ne me laisse pas indifférent. Dès qu'il est près de moi, mon esprit se trouble et mon cœur s'emballe, je souhaite attiser son intérêt et retrouver sa chaleur qui m'a enveloppé tant de fois. Mais est-ce que c'est dû aux résidus de cet amour tragique ? Ou est-ce que je suis toujours attiré par l'homme qu'il est devenu ? Physiquement, c'est indéniable. Mais à part cela ?

Perdu dans mes pensées, je contemple sans le voir son dos tourné vers moi tandis qu'il se rince le visage au petit évier. Non, ce que je ressens envers lui est plus complexe. Au-delà de cette attirance indéniable, il y a cette frustration tenace, celle de ne pas avoir réellement accompli cet amour passé, celle de l'avoir rejeté avant de le concrétiser. Je donnerais tout pour effacer ces vingt dernières années et retrouver ce doux sentiment qui fleurissait dans nos cœurs, le chérir et le voir éclore, pour la simple curiosité d'observer ce qu'il serait devenu. Mais est-ce qu'il aurait réellement durer ? N'est-ce pas naïf de ma part de croire que, sans ma trahison, on aurait forcément été heureux ? Peut-être qu'au fond, on était condamné avant même de nous rencontrer...

— Je dors de ce côté.

Sethy repose la serviette qu'il a utilisée pour se sécher le visage et pointe du doigt le côté droit du clic-clac que j'ai déplié. Je hausse les épaules puis détourne le regard, gêné par cette proximité que j'ai tant désirée.

— Si tu veux, grommelé-je.

Lorsqu'il s'allonge à mes côtés, le matelas se creuse et manque de me faire rouler vers lui. Horrifié, je m'agrippe de toutes mes forces à la barre métallique qui soutient mon côté du lit, réalisant soudainement que personne n'a jamais dormi à mes côtés dans cette cabane. A vrai dire, personne n'a jamais dormi à mes côtés depuis vingt ans : lorsque Till me laissait dormir à l'hôtel, il partait toujours le soir-même, et les autres amants que j'ai eus ne se sont jamais attardés dans mes draps. Seul Max a dû s'effondrer quelques fois à mes côtés, lorsqu'il avait ingurgité trop de bières pour tenir debout. Mais cela ne s'appelle pas vraiment dormir avec quelqu'un quand les deux parties impliquées sont plus proches du coma éthylique que du pays des rêves, pas vrai ?

Bordel, pourquoi mon cœur bat si vite ? Pourquoi mes joues brûlent autant ?

Les minutes puis les heures passent, et je suis foutrement incapable de fermer l'œil. Le vent se fracasse contre les murs de ma cabane et s'infiltre dans les interstices qui subsistent entre les planches. Mon corps, épuisé par le mauvais traitement qu'on lui a infligé une semaine plus tôt, résiste mal à ce froid mordant et je grelotte de tous mes membres, frigorifié jusqu'à la moelle. J'ai l'impression d'avoir de la fièvre tant mon visage brûle alors que mes membres sont gelés. Je me sens mal, vide et épuisé, comme si je n'étais pas à ma place et que j'avais touché du doigt un rêve que je n'obtiendrais jamais. Comme si j'avais volontairement placé ce doigt dans un engrenage et le contemplais se faire déchiqueter sans broncher. Pourquoi Diable j'ai demandé à l'homme qui hante mes pensées de rester près de moi quand je suis dans l'interdiction de le toucher et d'espérer quoi que ce soit de lui ? Ça me rend malade. J'ai si mal et si froid...

Soudain, un poids tombe sur ma hanche et je manque de sursauter tant il m'a surpris. Pendant quelques secondes, je me pétrifie, incapable de connecter cette sensation à mon cerveau, intimement persuadé que lorsque cela se fera, mon cœur n'y résistera pas.

Et je ne me trompe pas. Je finis par comprendre que ce qui entrave ma hanche et se presse contre mon ventre est le bras de Sethy, et ce constat me coupe le souffle.

Aussitôt, mon cœur se met à battre à mille à l'heure et des centaines de pensées sans queue ni tête tourbillonnent dans ma tête. Qu'est-ce que je dois faire ? Qu'est-ce que je dois dire ? Est-ce qu'il l'a fait consciemment ? Il ne dormait donc pas ? Est-ce que je dois le repousser ? Je suis tellement inquiet qu'il me faut un petit moment pour sentir la pression de sa main contre mon ventre et celle de son torse contre mon dos.

Alors tout s'éclaire. Et je manque de fondre en sanglots.

Tandis que je me torturais l'esprit et me perdais en hypothèses ridicules, Sethy s'est tout simplement collé à moi pour me réchauffer. Parce qu'il a vu que j'avais froid. Et bordel, ce geste si simple, si doux, si inhabituel, remue jusqu'aux tréfonds de mon estomac. Personne d'autre que lui ne m'a un jour pris dans ses bras pour me réchauffer. Personne n'a jamais eu un seul geste de tendresse, personne n'a jamais pris soin de moi, personne ne s'est jamais soucié de mon existence. Et soudain, les vingt dernières années de ma vie me semblent être un poids insupportable sur mes épaules, un poids si écrasant qu'il me broie le cœur et me fait monter les larmes aux yeux.

Comment j'ai pu vivre aussi longtemps en étant privé de cette sensation inégalable de compter pour quelqu'un ? Comment j'ai pu continuer d'avancer sans avoir la certitude que des bras seraient là pour me soutenir en cas de chute ? Comment j'ai pu croire que je pouvais vivre sans lui ? Il a été la première personne à me considérer et ces vingt dernières années ont prouvé qu'il a également été la seule.

Submergé par l'émotion, je sens les larmes franchir la barrière de mes yeux et déteste immédiatement cela. Bordel mais qu'est-ce qu'il m'arrive aujourd'hui ? Est-ce que je suis en train de redevenir un enfant de trois ans, incapable de retenir ses pleurs ? Mais bon Dieu, je suis tellement bien que je pourrais vendre mon âme et celles de tous les habitants de Marbourg pour que ce moment ne cesse jamais.

Malgré tout, je remarque que Sethy est également tendu. Son bras s'est figé en travers de mon ventre et je sens ses muscles se contracter dans mon dos, comme si lui aussi ne savait pas ce qu'il faisait et hésitait à y mettre fin. Alors, j'ose attraper sa main dans la mienne et la tire vers le haut pour la presser contre mon cœur. Oh il peut bien tenter de se dégager, je profiterai de cette étreinte jusqu'à la dernière seconde. Parce que j'en ai besoin. Parce qu'elle m'est vitale.

Mais au lieu de fuir, Sethy se détend légèrement et blottit davantage son corps contre le mien avant d'échouer son nez dans mes cheveux. Et mon cœur ne s'en trouve que plus malmené. Tout ceci n'est pas assez. J'en veux plus. Je voudrais que nous ne fassions plus qu'un, que sa chaleur englobe la mienne et ravage les dernières parcelles de mon esprit. Je voudrais qu'il me possède, entièrement, sans savoir si j'ai le droit de seulement penser cela.

Nous restons enlacés de longues minutes, peut-être même une heure, je l'ignore, ma conception du temps s'effrite et perd de son intérêt lorsque je suis dans ses bras. Quand soudain, un baiser se dépose dans ma nuque. C'est léger, c'est rapide, c'est presque indécelable, mais ça provoque un raz-de-marée d'émotions dans mon cœur. 

Aussitôt, ma respiration s'accélère et mes joues deviennent écarlates. La main contre mon torse caresse doucement mon sweat et je finis par comprendre qu'elle n'ose pas s'aventurer plus loin de peur de me froisser. Le cœur tambourinant dans les oreilles et l'estomac contracté par la peur d'avoir mal interprété ses caresses, j'attrape donc sa main et la glisse sous mon sweat. A l'instant-même où ses doigts entrent en contact avec mon ventre, un violent frisson m'agite et je ferme les yeux de toutes mes forces pour ne pas perdre pied. Mais lorsqu'ils se mettent à courir sur ma peau, je ne peux que frémir encore et encore.

Le souffle de Sethy s'écrase contre ma nuque. Je sens bien que lui aussi est perturbé par ce rapprochement qu'il a initié sans le contrôler. Alors que son corps entier est plus tendu que la corde d'un arc, ses doigts dessinent inlassablement des arabesques sur mon ventre nu, m'arrachant des frissons plus violents les uns que les autres.

Tout à coup, il se décolle de mon dos, et l'idée qu'il souhaite rompre ce moment me terrifie. Je ne veux pas qu'il cesse, je veux le sentir contre moi, encore et toujours.

Cependant, mes peurs s'évanouissent lorsque je le sens tirer sur mon sweat pour me le retirer. Le souffle court, j'obtempère docilement et ne sens même pas le froid cisailler ma peau, à croire que la chaleur de son corps suffit à faire barrière contre les éléments.

Je n'ose pas bouger. J'ai peur que si je me montre réceptif à ses caresses, il prenne peur et coupe court à notre échange. Alors j'attends, fébrile, et manque de gémir de soulagement lorsque son torse entre de nouveau en contact avec mon dos nu. Doucement, ses lèvres se pressent contre mon cou, puis sur mes épaules avant de descendre sur mes omoplates. Chaque baiser est si intense qu'il en est presque insupportable. Ses lèvres me brûlent la peau et ma sensibilité est exacerbée au point de m'obliger à me mordre la langue jusqu'au sang pour empêcher mon corps d'onduler contre le sien.

C'est ridicule. Nous avons tous deux bientôt quarante ans mais nous nous comportons comme des adolescents n'ayant aucune expérience de l'amour. Un peu plus et je jouirais sans me toucher !

Ses lèvres redessinent chacun de mes muscles et chacune de mes courbes, s'aventurant toujours plus bas et transformant mon corps en un brasier incandescent. Ses baisers envoient des décharges dans mon bas-ventre et je constate avec ahurissement que je bande déjà.

Arrivé à la frontière de mon survêtement, il se stoppe, hésitant, mais je pousse mes fesses en arrière pour l'inciter à continuer. Hors de question qu'il reprenne ses esprits maintenant. Je le veux. Désespérément.

Alors, lorsque ses doigts font glisser mon pantalon le long de mes jambes, je ne peux empêcher un son étranglé de sortir de mes lèvres et porte vivement une main à ma bouche pour y planter mes dents.

La respiration erratique de Sethy se répercute contre ma peau nue et je remercie intérieurement la tempête qui fait rage dehors, dont le fracas couvre celui de nos émotions qui s'entrechoquent.

Sethy hésite, effleure mes fesses de ses lèvres, puis fait basculer mon monde. Soudain, tout n'est plus que chaleur et volupté, sa langue m'arrache des gémissements de plaisir que je ne cherche même plus à contrôler, mon corps se crispe et se tord. Ses caresses me sont insupportables, les draps se froissent entre mes mains tremblantes.

Je perds la tête. Je brûle affreusement. Je frissonne sans cesse. Les braises du plaisir crépitent dans mon bas-ventre et je perds pied.

Tout à coup, deux mains puissantes se referment sur mes hanches et l'instant d'après, je me retrouve allongé sur le dos, les jambes écartées autour du visage de Sethy. Mes joues s'enflamment aussitôt et je remercie l'obscurité ambiante de me dissimuler. Mais lorsque mon sexe se retrouve prisonnier dans une étreinte brûlante, je ne peux plus me contenir.

— Arrête ! m'écrié-je, affolé par la puissance du plaisir qui me ravage. Je... Je vais jouir si tu fais ça.

Je devine que les yeux de Sethy s'ancrent aux miens par l'intensité de son regard que je ressens même dans le noir. Mes mains s'enfouissent dans ses cheveux dont je tire maladroitement quelques mèches, incapable d'avoir un geste ou une pensée cohérente.

— Vas-y, me répond finalement une voix rauque qui fait remonter un frisson de long de ma colonne vertébrale.

Et j'obtempère.

L'orgasme qui me frappe est d'une intensité sans pareille. Mon corps se cabre sur les draps et mes talons se plantent dans le matelas tandis que je souffle une dizaine de mots incompréhensibles. Ma tête se rejette violemment en arrière et je laisse les vagues du plaisir me terrasser les unes après les autres, incapable de me rappeler la dernière fois que j'ai connu une telle sensation, abasourdi par la rapidité avec laquelle mon corps a atteint le Nirvana.

Lorsque mon dos retrouve les draps, Sethy n'est plus à mes côtés. Confus, je me redresse sur les coudes, mais n'ai pas à attendre longtemps avant que le matelas ne se creuse à nouveau près de moi. Le cœur battant la chamade, je porte une main à sa joue que je devine dans le noir puis caresse sa pommette. Nos respirations sifflantes se mêlent aux mugissements du vent et mon corps se remet difficilement du choc qu'il vient de subir. Depuis quand je n'ai pas joui ainsi ? Est-ce qu'on m'a seulement déjà accordé autant d'intérêt au lit ?

— Seth ? soufflé-je, de nouveau tremblant.

Une main recouvre celle que j'ai posé sur sa joue.

— Embrasse-moi.

Je n'ai pas à attendre. Immédiatement, ses lèvres s'unissent aux miennes et sa main agrippe furieusement mes cheveux. Le baiser est brusque, un peu maladroit, bien trop pressé, mais il détruit les dernières parcelles de ma raison. J'y réponds avec véhémence en enroulant mes bras autour de sa nuque pour le faire rouler au-dessus de moi. Dès que son corps s'écrase sur le mien et me coupe la respiration, un formidable frisson de bien-être se propage dans mes veines et je l'incite à se fondre un peu plus dans ma peau.

Mes mains glissent à leur tour sous son pull, mais dès que mes doigts entrent en contact avec son épiderme, toute assurance déserte mes membres et j'effleure presque timidement son dos musclé.

— Hazel...

Sa voix grave me fait cesser toute caresse et je me fige, inquiet de la tournure que vont prendre les événements. Est-ce qu'il a repris ses esprits ? Est-ce qu'il veut que nous en restions là ? Est-ce qu'il refuse que je le touche à mon tour ?

— Je peux allumer la lumière ?

Mes doigts s'enfoncent dans sa peau et je prends une inspiration un peu trop brusque qui manque de me faire tousser. Que signifie cette demande ? Est-ce qu'elle va décupler son désir ou amoindrir ses ardeurs ?

— Je... Oui... Oui, vas-y, murmuré-je d'une voix tremblante.

Quelques secondes plus tard, la lumière d'un téléphone déchire l'obscurité de la pièce et je pose par réflexe mes bras en travers de mon visage. L'idée qu'il me repousse me terrifie.

— Hazel...

Une main s'échoue sur ma joue et se met à la caresser, si tendrement que cela en est presque gênant.

— Hazel, enlève tes bras. Laisse-moi te regarder.

J'hésite, mais lorsque la lumière se fait plus tamisée, je consens à dévoiler mon visage crispé d'anticipation. Je réalise alors que nous avons reproduit avec une facilité déconcertante le schéma qui régissait notre ancienne relation : Sethy reste celui qui prend l'ascendant et qui se montre assuré, même s'il ne l'est pas vraiment, quand je suis celui pétri d'angoisses et d'interrogations, trop fébrile pour prendre le dessus et exprimer clairement ses envies. Avec du recul, je me rends compte que c'est sûrement une des raisons pour lesquelles des zones d'ombre subsistaient entre nous : j'ai toujours tout attendu de lui, sans jamais être prêt à recevoir quoi que ce soit. Et cette lâcheté me désespère.

Je ne veux pas qu'elle nous entrave encore une fois. Je ne veux plus être celui qui réprime ses désirs par peur. Je veux pouvoir m'épanouir dans les bras de celui que j'ai attendu si longtemps sans craindre de me faire lâchement abandonner juste après.

Alors, je cesse de réfléchir et plonge résolument mon regard dans le sien. Son visage est crispé, son air sérieux. Le temps a creusé de profondes rides au coin de ses yeux et sa mâchoire s'est épaissie, durcissant ses traits gracieux. Doucement, je glisse mes mains sous son pull pour l'inciter à le retirer et me dévoiler ce corps que j'ai tant cherché à deviner. Les yeux toujours plantés dans les miens, Sethy s'exécute pour me révéler un torse large, enchevêtré de muscles saillants révélateurs d'une hygiène de vie contrôlée. L'âge a légèrement alourdi son ventre, mais ses abdominaux sont toujours bien présents et traversés par une ligne de poil qui disparaît sous la frontière de son pantalon.

Le souffle court, je retrace ses pectoraux du bout des doigts, m'attarde sur ses tétons sombres et dévale son ventre qui se contracte à mon toucher. Nous avons changé. Nous avons tous les deux changé et pourtant, je redécouvre chaque parcelle de son corps avec une sorte de vénération qui m'émeut.

Sethy aussi s'est mis à caresser ma peau, à explorer chaque recoin de mon corps abîmé par une vie de misère, à flatter mes hanches étroites et mon ventre creux, à redessiner mes épaules arrondies par le travail physique, à s'attarder sur les vingtaines de petites cicatrices qui courent sur mes bras. Puis sa bouche se pose sous mon nombril et ses mains se referment sur mes fesses.

— Tu es beau, grogne-t-il contre mon ventre.

L'émotion me frappe en plein cœur et c'est avec des mains tremblantes que je l'incite à remonter le long de mon corps pour capturer ses lèvres. Ses mains s'échouent dans mes cheveux et je les sens y fourrager avec plaisir, sûrement secrètement satisfaites d'en accentuer ce bordel que Sethy m'a tant reproché lorsque nous étions adolescents.

Je décolle nos lèvres et encadre son visage de mes mains.

— Seth, je te veux... Je veux que tu me prennes, je veux que plus rien n'existe... Oublions tout, rien que pour cette nuit, d'accord ?

Ses mains serrent un peu plus mes cheveux tandis que son front se colle au mien. Et lorsque ses lèvres fébriles s'unissent aux miennes, je comprends qu'il me donne son assentiment.



NDA : Coucou tout le monde, j'espère que vous allez bien et que vous avez apprécié ce petit - grand - rapprochement entre Sethy et Hazel. 

Je voulais juste vous préciser que, vu que j'ai terminé d'écrire le  roman, le rythme de publication sera un peu plus soutenus jusqu'à la fin (entre 2 et 3 chapitres par semaine). J'espère vous retrouver jusqu'au bout ! :)

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