PDV DENITSA:

Je me dirige tranquillement dans la cuisine, puisque j'ai vu Rayane y aller avec Kat. Ici, la musique est beaucoup moins forte.
Je peux commencer à distinguer leurs voix.
Mais j'accelère le pas quand j'entends le ton monter.
Puis, j'entends qu'on parle de moi, alors curieuse comme je suis, je m'arrête de marcher, les entendant bien et pour ne pas qu'ils me voient.

Et tout devient clair, ma gorge se noue quand je comprends le sujet de leur dispute.
Je suis comme figée, incapable de faire quoi que ce soit.
J'ai envie de me réveiller, de me dire que c'est un cauchemar. Mais non, c'est bien réel.

Alors, quand Rayane se tourne et qu'il me voit, son visage se décompose.
Et moi je fuis, je m'enferme dans la salle de bain. Les larmes coulent sans arrêt, je ne comprends plus rien.
En fait si, j'ai très bien compris: il m'a trompé, il a embrassé une autre, qui plus est son amour de jeunesse. Je ne veux juste pas me l'avouer, pas voir la réalité en face...

Il est derrière la porte, la musique s'est arrêté, sûrement tout le monde est parti. Je l'entends parler à quelqu'un, et puis, plus aucun bruit, juste mes pleurs.

Il me supplie de lui ouvrir. Je ne le fait pas.

- R: Déni, mon coeur, s'il te plaît, ouvres moi, je peux tout t'expliquer, c'est pas du tout ce que tu crois...

Il avait un ton très triste, mais un rire nerveux sortit de mes lèvres après ses paroles.
Ma tristesse s'est transformée en colère. Alors j'ouvre, énervée. Je ne le regarde pas mais je sais qu'il pleure.
Je marche très rapidement jusqu'à ma chambre, tapant dans son bras avec mon épaule en passant.
Il me suit, essayant de m'empêcher de faire ma valise.
Mais je suis décidée, je ne veux pas entendre ses explications.

Il est assis sur le lit, la tête entre ses mains.

- D: Je m'en vais, je sais pas où mais j'veux plus te voir. Parles pas, j'veux pas non plus entendre tes conneries.

Il me regarde, les larmes coulent sur ses joues, comme moi.

Il se lève d'un seul coup, ferme la porte à clé et reste contre celle-ci. Il me regarde fixement, ne bougeant plus.

- R: Je te demande juste de m'écouter, juste d'écouter ce que j'ai à te dire. Je veux que tu comprennes ce qu'il s'est passé et surtout que tu ne sois pas triste. Si c'est ce que tu veux, après je ... je sors de ta vie.

Sa gorge s'était serré durant sa dernière phrase.
Je rigole nerveusement en m'approchant de lui pour qu'il me laisse passer, il ne bouge pas, il ne comprend pas.

- D: On va dans le salon, je préfère. Je peux passer ? Dis-je en baissant les yeux sous son regard.

Je suis assez proche de lui, je ne m'en était même pas rendu compte. J'essaie de rester forte de paraître énervée et de ne pas faire transparaître mes émotions. Mais je sais très bien qu'il me connaît par coeur et que c'est impossible.  Alors je recule et il sort, je le suis.

Je m'assois dans le canapé, il fait de même. Je me mets à l'extrémité pour être le plus loin possible de lui.

Je croise les bras sur ma poitrine. Le silence s'installe.
Je lance la conversation.

- D: Vas-y, je t'écoute.

- R: Déni, déjà. Je suis vraiment désolé. Si tu savais comme je m'en veux. Si je le pouvais, je remonterai le temps et je te jure que je ne le referais pas. Mais j'peux pas.
Et ... Rien que de savoir que je vais te faire souffrir, et que je le fais déjà, ça me bouffe putain.
Parce que j'veux pas, c'est la dernière chose que j'veux.
Même si ça doit être sans moi, je veux que tu sois heureuse.
Et, je veux tout te dire maintenant, parce que j'veux que tu le saches, je préfère que tu me haïsse et que tu saches que s'est entièrement et uniquement de ma faute ce qui se passe et aussi ce qui va arriver.
Et elle, elle s'appelle Alysson...
C'est mon amour de jeunesse, c'était ma meilleure amie, elle a toujours été là pour moi, toujours. Je la connais depuis la crèche...
Et un jour, elle m'a dit qu'elle était amoureuse de moi. Moi j'la considérais comme ma petite soeur. Mais j'voulais pas la perdre, alors je lui ai menti en lui disant que c'était réciproque.
Je suis un peu tombé dans mon propre piège, et je l'aimais, enfin je pensais.
Et le jour où elle m'a dit qu'elle voulait plus de moi et qu'elle voulait un autre, ça m'a déchiré le coeur.
Ça a plu jamais été comme avant, même si on devait être ami, j'ai pas réussi.
Et elle m'a envoyé un message, on a mangé ensemble, on s'est promené. Elle m'a dit qu'elle m'aimait encore, mais elle a su à mon regard que moi non.
Alors elle m'a demandé de l'embrasser une dernière fois.
J'étais choqué, j'ai rien dit, et je me suis même pas rendu compte qu'elle m'embrassait.
Je te promets, je l'ai repoussé quelques secondes après et je suis parti. Je regrettait déjà.
Et Kat est arrivée après à l'appartement, elle avait vu une photo qui est sortie.
Mais je t'aime Denitsa, je t'aime et ne l'oublies pas. Quoi que tu decides, je veux que tu le saches.
Je t'aimerais toujours.
Pardonne-moi mon coeur...

Je pleure, comment le contraire serait possible ?
Je lui en veux tellement...
Mais je le haïs autant que je l'aime. Et l'amour est bien plus fort que la haine.

- D: Je ... je sais pas Rayane, je sais pas si j'arriverai à te pardonner.
Si ça te dérange pas, je reste ici ce soir, j'ai pas la force de partir. Je verrais demain. J'aimerais, crois moi, j'aimerai pouvoir te pardonner facilement et tout effacé parce que je suis amoureuse de toi putain, et que rien ne pourra changer ça.
Mais je peux pas, qui me dit que je peux te refaire confiance.
Es-ce que tout sera comme avant ? Je sais pas, je sais plus rien.

Je m'effondre et j'ai tellement besoin de ses bras, alors que c'est lui la cause de mon malheur.

Comme une évidence, il s'approche de moi, me prends dans ses bras.
Je n'ai ni la force, ni l'envie de le repousser.
Ses mains caressent mon dos, il dépose des baisers dans mes cheveux. Et je lâche tout, toutes les barrières tombent, toutes mes larmes coulent. Mais il est là.

S'il te plaît, ne me blesse pas plus mon amour. Mon coeur est en miette, à cause de toi. Mais il n'y a que toi qui peut le reconstruire.
Alors, serre moi fort, ne me lâche plus. Tes bras m'enlaçant recollent tous les morceaux de mon âme brisée.

Je n'ai pas la force de t'en vouloir. L'amour efface la haine.
Je t'aime...

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Coucou !
Déjà bonne année à tous, que du bonheur, de la santé, de l'amour, des rencontres...

Désolée pour mon absence mais j'ai beaucoup profité de mes proches pendant les vacances.

J'espère que ça vous plaît.
Merci pour les vues, c'est juste inespéré...
Donnez moi votre avis, ça fait toujours très très très plaisir !!!

Gros bisous, jvm.

Chloé <3