Chapitre 11
Stephen et Raya passèrent devant le monastère où avait vécu Yao. Lorsqu'ils entrèrent dans la cour de ce lieu, Stephen fut vite reconnut par d'autres amis de Yao. Raya leur sourit, vint à leur rencontre. Il fit aussi la connaissance des nouveaux apprentis qui venaient débuter leurs apprentissages dans cette école de magie. Des années s'étaient écoulés, mais Stephen fut ému de redécouvrir cet endroit. Mais sans Yao, il se sentait, différent... Il avait associé ce lieu à son amie, et aller dans un endroit sans pouvoir retrouver un être cher... était un moment douloureux.
Ce lieu, situé en altitude, offrait une magnifique vue sur les nuages et les collines aux alentours. Raya regarda le paysage, Stephen n fit de même, la vue de cet endroit l'apaisa. Une petite brise se fit sentir. « Peut-être est-ce un signe de Yao qui veille sur nous ? » pensa-t-il, avec un petit sourire. Raya sentit l'émotion de son père, et lui prit la main doucement. Puis, le père et la fille marchèrent et firent tourner des moulins à prière tibétains (de sortes de gros cylindres avec des formules bouddhistes, la légende disait que si une personne faisait tourner ces cylindres, les formules inscrites lui porteraient chance et bonheur).
Une jeune moine vêtue d'un habit doré indiqua à la petite famille une pièce isolée, car Stephen avait souhaité se recueillir. Cette jeune moine avait un tatouage avec un mantra inscrit sur la peau dans son dos, peut-être venait-elle d'un autre pays avant d'avoir rejoint le monastère. Elle s'inclina pour souhaiter la bienvenue à Stephen et Raya. Stephen l'imita, tout comme Raya, qui était timide mais confiante. Ils récitèrent des m'entras et souhaitèrent à Yao une vie apaisée dans l'au-delà.
Stephen et Raya passèrent devant le monastère où avait vécu Yao. Lorsqu'ils entrèrent dans la cour de ce lieu, Stephen fut vite reconnut par d'autres amis de Yao. Raya leur sourit, vint à leur rencontre. Il fit aussi la connaissance des nouveaux apprentis qui venaient débuter leurs apprentissages dans cette école de magie. Des années s'étaient écoulés, mais Stephen fut ému de redécouvrir cet endroit. Mais sans Yao, il se sentait, différent... Il avait associé ce lieu à son amie, et aller dans un endroit sans pouvoir retrouver un être cher... était un moment douloureux.
Ce lieu, situé en altitude, offrait une magnifique vue sur les nuages et les collines aux alentours. Raya regarda le paysage, Stephen n fit de même, la vue de cet endroit l'apaisa. Une petite brise se fit sentir. « Peut-être est-ce un signe de Yao qui veille sur nous ? » pensa-t-il, avec un petit sourire. Raya sentit l'émotion de son père, et lui prit la main doucement. Puis, le père et la fille marchèrent et firent tourner des moulins à prière tibétains (de sortes de gros cylindres avec des formules bouddhistes, la légende disait que si une personne faisait tourner ces cylindres, les formules inscrites lui porteraient chance et bonheur).
Une jeune moine vêtue d'un habit doré indiqua à la petite famille une pièce isolée, car Stephen avait souhaité se recueillir. Cette jeune moine avait un tatouage avec un mantra inscrit sur la peau dans son dos, peut-être venait-elle d'un autre pays avant d'avoir rejoint le monastère.
Elle s'inclina pour souhaiter la bienvenue à Stephen et Raya. Stephen l'imita, tout comme Raya, qui était timide mais confiante. Ils récitèrent des m'entras et souhaitèrent à Yao une vie apaisée dans l'au-delà.
Doucement, la jeune moine expliqua à Stephen : « Nous avons un petit mausolée où nous mettons des portraits de nos disparus, mais comme vous le savez Mr Strange, nos traditions bouddhistes ne permettent pas d'enterrer nos morts. Mais ce mausolée est un endroit lié à Yao et à tous ceux qui l'ont précédée. Nous allumons des bougies, nous faisons brûler un peu d'encens, nous pouvons réciter des m'entras en leurs noms. Les familles comme vous viennent ici se recueillir à chaque saison, elles peuvent observer leurs portraits, les derniers souvenirs que nous avons conservé d'eux... »
« Mes grands-parents aussi veillent sur nous au-dessus des montagnes, ajouta Raya. Lorsque j'ai grand à l'orphelinat, on me disait que les morts n'étaient pas si lointains que l'on ne le pense... »
« Je suis d'accord avec cette idée, jeune Raya. »
Stephen dit : « Merci d'avoir préservé son souvenir. Dans mon appartement, j'ai aussi dédié un petit espace en son hommage. Il m'arrive de méditer devant son portrait, peut-être qu'elle guide sans que je ne m'en rende compte. »
La jeune dame acquiesça avec un sourire : « Yao est partout si vous êtes attentif aux signes : elle peut se trouver dans le chant du vent, dans les couleurs du ciel, elle peut guider vos pas à tout instant, même si vous n'en soupçonnez pas forcément l'existence... Au Tibet, nous pensons même que pendant nos rêves, nos disparus peuvent nous insuffler des idées pour nos créations. Yao, qui était aussi appelée l'Ancienne, était très aimée, et j'ai eu le temps de débuter mon apprentissage en sa compagnie. »
Stephen écouta avec attention les paroles de cette moine, il pensait de la même façon qu'elle, même si sa culture pouvait parfois être très éloignée de celle des moines tibétains.
« Chers voyageurs, nous pouvons vous offrir un lieu où dormir avant votre départ. J'ai entendu dire que vous venez de loin Monsieur Strange, j'ai pensé qu'un moment de repos vous serait bénéfique. » dit-elle doucement.
Un peu surpris mais touché, Stephen lui répondit : « Merci beaucoup, nous acceptons votre proposition. Bien que nous avons marché, je pense que les émotions de la journée nous auront aussi fatigué. » Il s'inclina en signe de respect, et Raya l'imita.
« Un repas sera proposé dans une heure. Vous pourrez venir manger en compagnie de tous les autres apprentis et moines. Quelques autres voyageurs dormiront dans ce monastère ce soir. »
« Merci de nous accueillir, je ne sais pas comment vous remercier... »
Elle lui répondit immédiatement, avec ce même air de sérénité : « Il est important de prendre soin autant des autres que de nous-mêmes. Nous rencontrons toujours des personnes, parfois de manière éphémère, parfois ces personnes croisent souvent notre chemin. Il ne coûte jamais rien d'aider les autres. »
« Oui cela est vrai. Mais vous savez dans la culture où je vis, lorsqu'un service est rendu il est attendu que l'autre rende un service à celui qui l'a aidé, et je ne sais pas ce que je pourrais faire pour vous remercier... »
La jeune moine eut un sourire : « Si vous insistez... peut-être que vous pourriez aider à préparer le repas pour ce soir ? En attendant, Raya peut aller jouer avec les autres élèves de son âge le temps de ce début de soirée. »
« J'accepte ! Quel est votre nom ? »
« Je m'appelle Dawa, mon prénom signifie lune en tibétain. »
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