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-47- 𝐒𝐨𝐥𝐞𝐢𝐥 𝐞𝐭 𝐞𝐭𝐨𝐢𝐥𝐞𝐬.

Reposée dans ce beau jardin dont tous pouvait envié le propriétaire, la petite enfant d'onze années était confortablement allongée contre le gazon vert de sa propriété -plutôt celle de ses parents-. Ses petites prunelles orangées aux rayons ensoleillés ne quittait pas l'énorme étoile qu'était le Soleil, en face d'elle puisqu'il était midi. Son petit muscle rouge battait à la chamade tant elle était heureuse de vivre ce moment étincelant.

Parce qu'elle en avait envie, Léonie vint tendre son bras vers l'astre jaunie pour l'attraper d'une poignée. Elle se trouva alors drôle, et ria de son rire tout particulièrement enfantin et adulte, parce qu'à onze ans sa voix commençait à peine à muer vers l'adolescence si désirée de la petite Chon.

- Mamannn ! Elle l'appelait avant de rire à nouveau.

- Oui mon amour ? répondit-elle de sa place.

- Est-ce que je pourrais attraper le soleil en grandissant ?

- Peut-être ma biche ~ Tu seras si grande plus tard que tu pourras attraper ce que tu veux !

- Je pourrais collectionner les étoiles ! Maman ! Je pourrais les accrocher au sous-sol ! Comme ça, Tae ne pourra plus dormir dans le noir !

- Oui c'est vrai ! T'es vraiment une petite génie Léonie !

- Maman... pourquoi je dois aller au collège... c'est nul...

Elle repensait à ses anciens camarades qui l'avaient harcelé déjà en primaire. Se sentant triste, elle fit la mou facilement et laissa son bras retomber parmi les herbes.

- Je ne veux pas rencontrer de nouvelles personnes... reprit-elle.

- Chérie... sa mère s'approchait.

Elle s'accroupit à ses côtés et la cacha des rayons de soleil qui lui offraient une chaleur apaisante. La mère si touchée par son enfant lui caressa la joue d'un air amoureux, d'un air nostalgique, d'un air maternelle.

Ma mère est magnifique, elle se disait.

- Tu n'es pas obligée de parler aux autres personnes... mais je ne voudrais pas que ma petite perle reste seule chaque journée alors que tout le monde voudrait t'avoir en tant qu'ami. Léonie tu es une petite fille de onze ans adorable et il n'y a personne qui te mérite...

- Si Tae !!

- Poussin... Tae ne pourra pas t'accompagner au collège...

- Comment ça...?

Tae ? Ne pas l'accompagner ? Impensable.

- Il n'est pas prêt à affronter d'autres personnes que nous... tenta-t-elle de bien formuler sa phrase.

- M'man, il est le seul ami que je veux, si je ne peux pas l'emmener je ne pourrais jamais sociabiliser avec les autres.

- Oh mais c'est qu'elle a du vocabulaire ma petite Léonie !

- Papa m'a apprit le mot sociabiliser ! Je l'entendais des fois lorsque maîtresse parlait du collège mais je ne comprenais jamais. Enfin, maman, je vais voir Tae !

- D'accord Nini, mais nous en reparlerons...

- OUI M'MAN ! Elle partait déjà à l'intérieur.

Seule désormais dans le grand jardin de la demeure, Madame Chon soupira avec une pointe de regret au fond de sa conscience. Son muscle se serra à ce qu'elle avait découvert avec son mari et au harcèlement de leur précieuse fille. Comment pouvait-elle partagé ça a une enfant ? De onze ans ? Alors que Léonie était encore bloqué dans son enfance à cause de ce qu'elle avait vécu déjà si jeune. La mère se sentait si désolée envers Léonie qui avait un coeur si faible tout en étant forte. Son fort répondant l'avait sauvé à plusieurs reprise de petites bagarre à l'école mais il était tant pour elle de changer de cour.

Il fallait qu'Evy aille en parler à son mari qui ronflait en ce moment avant que leur enfant l'apprenne d'elle-même. Le choque pourrait être trop grand, qui sait ce qui pouvait se passer si cette scène arrivait.

(『〔<<A suivre...>>〕』)

Le dernier chapitre arrive !

Écrit par PilokXel.

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