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-37- 𝐌𝐨𝐧𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐏𝐚𝐥𝐞𝐫𝐩𝐞.
Ce jour-là Chon Léonie se baladait dans les rues bondées de la capitale. Elle était en route pour son prochain stage dans une des cuisines les plus désirées du pays. Souriante comme elle ne l'avait jamais été, la jeune femme dégageait une motivation hors norme dans son assurance.
Marchant de ses talons les plus beaux, elle se mettait en valeur par sa démarche remarquablement confiante. Coiffée, maquillée, habillée, Léonie avait tout donné.
Pourtant elle n'était qu'une stagiaire, mais bon peu importait, cette semaine allait être les plus beaux jours de sa vie.
Son cœur explosait de joie.
Arrivant bien vite devant un grand immeuble aussi moderne que les autres, le nom de l'entreprise était fièrement marqué en grand sur la surface du bâtiment.
Léonie entra à l'intérieur encore plus motivée qu'au début, elle rejoignit bien vite la queue de personne qui menait au comptoir de l'accueil. Et comme la joie lui souriait depuis son réveil, la queue se composait seulement d'une personne : elle-même.
- Bonjour ! salua-t-elle d'une façon enjouée.
- Bonjour mademoiselle, vous venez pour ?
- Je suis la stagiaire Chon !
Les yeux auparavant fixés sur l'écran de l'ordinateur, la personne derrière le comptoir releva son regard sur la jeune Chon en face d'elle. Bien évidemment, elle ne se retint pas de la reluquer de haut en bas comme si tout lui était permis. Mais Léonie passa outre ce détail, puisqu'elle était beaucoup excitée à débuter sa semaine aux côtés du cuisinier Palerpe Luck. A l'image du célèbre chef en tête, elle se souvint de sa réaction enfantine lorsqu'elle avait lu l'e-mail annonçant qu'elle avait été acceptée.
Interrompant sa rêverie, l'employée de l'entreprise se leva brusquement, révélant un faciès lassé de son travail.
- Suivez-moi mademoiselle Chon, dit-elle en quittant le comptoir.
Prise de court, elle bugua un instant mais se précipita pour la rejoindre.
- Vous êtes en avance de dix minutes, Monsieur Palerpe n'est pas encore prêt à vous recevoir.
- Oh... je peux toujours attendre, proposa-t-elle énergiquement.
- Veuillez patienter sur ce siège Mademoiselle, répondit-elle une main présentant une chaise contre un mur.
- Oui...
Pas très accueillante, mais polie... Elle se parlait à elle-même.
Sans plus attendre, la dame de l'accueil retourna à l'instant même où Léonie s'était assise à son poste. Laissant la stagiaire dans une scène plus que gênante.
Afin de passer le temps, la jeune Chon observa les alentours. Elle se trouvait dans un couloir en retrait de l'accueil : de nombreuses portes similaires étaient présentes autour d'elle, et toutes fermées. Elle entendit vaguement des personnes parler à l'intérieur de ses pièces, elle crut même entendre son prénom sortir de la bouche de ces personnes mais vu l'épaisseur des murs, elle préféra penser que ce n'était qu'une déformation du mot.
Sentant une pointe de stresse venir en elle, sa jambe se mit à rebondir incessamment exprimant son humeur. Ses doigts se mirent à se triturer comme elle le faisait si bien et ses pensées se fermèrent pour lui faire complètement oublier toutes les phrases qu'elle avait soigneusement apprises par cœur.
Malheureusement elle n'eut pas le temps d'y réfléchir une seconde fois que l'une de ces portes s'ouvrît en fracas, laissant entendre de grands fous rires partagés.
- Mon Cher ! Vous êtes incroyable !
- Hahaha ! Merci ! Mais vous l'êtes plus ! le complimenta-t-il entre deux rires.
A leur entrée, Léonie se tendit subitement lorsqu'elle vit le fameux cuisinier enlacé une autre personne le sourire aux lèvres. Se mettant soudainement à paniquer, elle se mit sur les deux pieds et positionna ses deux mains derrière son dos -transpirant-.
Oh mon dieu... oh mon dieu... se répéta-t-elle.
Elle était au bord de l'évanouissement telle une fan devant son idole numéro un. Et pourtant, oui, ce n'était pas un rêve. Sans compter ce surplus de stress qui s'émanait d'elle, au fond elle ressentait une joie indescriptible.
Son cœur semblait vouloir s'échapper de son corps pour courir dans les mains talentueuses de Monsieur afin qu'il se fasse chouchouter par celui-ci verbalement.
Qu'est-ce qu'elle rêvait de recevoir ses félicitations.
Mais dans sa fixation, elle n'aperçut pas les services ménagers sur le véhicule rouler derrière elle. L'homme qui conduisait l'automobile intérieur buvait sa bouteille d'eau, et bien évidemment la tête vers le plafond.
- Oh mon dieu !!! Je m'excuse sincèrement... mademoiselle ?! L'homme lâcha sa bouteille au sol pour se précipiter vers le jeune Chon tombée au sol.
- Mademoiselle ? Avez-vous mal quelque part ?? Une voix lui parlait.
Mais même si son genou brûlée par la chute lui criait souffrance, Léonie ne put qu'admirer Palerpe Luck lui tendre la main une mine inquiète. Ce qu'elle accepta en ignorant royalement le jeune homme qui se sentait coupable.
- Merci... souffla-t-elle presque bouche bée.
- Mademoiselle votre genou... remarqua l'homme de ménages.
- Heu, je... oh... elle voyait sa blessure.
Genou rouge, brulé, la vue n'était pas plaisante.
Son look était foutu. Mais c'était pas si grave parce que c'était sa main qui était dans celle de Monsieur Parlerpe.
(『〔<<A suivre...>>〕』)
C'est une anecdote hein ! ^^ vous comprendrez à la suite pourquoi je l'ai écrite ~
Passez une belle journée <3 et s'il fait nuage et que vous préférez le soleil, préparez vous une boisson chaude devant votre fenêtre pour profiter d'un long silence apaisant ~
Bisouuu !!!
PilokXel.
Écrit par PilokXel.
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