Y a-t-il la guerre dans les étoiles ? 2
- C'est une lettre du roi, quelque chose est arrivé à Sylvain lors de la mission.
Quelque chose est arrivé à Sylvain ?
Rémi a presque arraché la lettre des mains de Martin. Il y avait le sceau du palais collé dessus, avec l'adresse du maître écrit d'une fine écriture. Il l'ouvrit et deux lettres en tombèrent. La première est une de Sylvain. Il l'a déplia et la lu à haute voix devant l'apprenti et le servant.
Cher Rémi,
Je vais pas passer par quatre chemins car je n'ai pas beaucoup de temps mais l'entretien avec le Shoshaka c'est extrêmement mal passé, je ne pensais pas que ça allait déraper comme ça. Nous sommes désormais en guerre... J'ai réussi à revenir sur notre territoire presque sans dommage mais j'ai utilisé presque tout mon stock d'énergie, je suis épuisé ( NDA : vous allez enfin les voir utiliser la magie ! 😁 ) Il faut que vous me rejoignez avec Vincent, il faut que je régénère ma magie à tout prix, et toi Rémi, on aura besoin de toi sur le terrain. Une lettre du roi parviendra à tout les maîtres pour qu'ils nous rejoignent sur le champ de bataille. À très vite.
PS : J'espère que notre petit plan à marché ;) même si je n'en doute pas.
Rémi vira au rouge mais l'apprenti n'avait pas écouté la fin du message.
- On est... En guerre ? murmura Vincent abasourdi. Je pensais pas que ça viendrais si vite...
Rémi ne prit pas la peine de répondre à Vincent, mais il savait qu'il était fortement perturbé, il faudra qu'il lui remonte le morale pendant le trajet jusqu'à Sylvain, et il savait parfaitement se qu'il allait pouvoir faire.
Se rappelant qu'il y avait toujours Martin, le maître se tourna vivement vers lui, commença à ouvrir sa bouche mais le servant le coupa.
- Ne vous inquiétez pas maître, je ne dirai rien, je dois vous avouez que ce matin, lorsque j'attendais Vincent devant sa porte, comme il mettait du temps, j'ai légèrement entrouvrit la porte et je vous est vu. Mais c'est pas grave, je ne dirai rien comme pour la relation que vous avez eu avec Maxence, lâcha Martin.
Étrangement, Vincent releva la tête, une expression étrange sur le visage, les yeux remplis d'interrogation.
Et merde... pensa Rémi, il aurait pas pu la fermer, va falloir que je m'explique maintenant. Il va croire n'importe quoi encore. Je n'ai rien à cacher bien sûr mais bon, ça va finir en dispute je sens...
Rémi passa par dessus, sachant que Vincent allait inévitablement lui poser des questions sur ça, et prit donc la lettre du Roi dans ses mains et la lut toujours à haute voix.
Ceci est une lettre adressée à tout les maîtres du Sahoras ( NDA : pays où habite Rémi et tout ).
Les négociations avec le Shoshaka ont échoués, nous sommes en guerre. Les maîtres doivent se rendrent au plus vite à la frontière nord-ouest. Les maîtres déjà sur place vous y accueilleront et vous expliqueront la démarche à suivre, que nous ne pouvons malheureusement pas expliquer dans une lettre, de peur qu'elle soit réceptionné par l'ennemi.
Dépêchez-vous et courage !
Votre Roi.
- Il faut qu'on parte, tout de suite.
- J'ai déjà demandé aux servantes de préparer des vivres pour le voyage, vous n'avez plus qu'à faire votre valise vous et Vincent, annonça Martin.
- Merci, on se dépêche de préparer nos affaires et nous partons juste après. Préviens Maxence, qu'il nous attend dehors et prêt à partir.
- Bien, dit le servant en partant.
Rémi prit doucement la main de Vincent pour le faire réagir, le poussa un peu vers les buissons pour se cacher et l'embrassa doucement, mais étrangement, l'apprenti ne répondit pas au baiser. Cela attrista légèrement le maître mais il se reprit vite et les deux hommes allèrent chacun dans leur chambre pour préparer leurs affaires.
Enfin prêt, ils rejoignèrent la diligence ou les attendaient déjà Maxence et Martin.
Les deux hommes glissèrent leurs affaires dans le coffre, mais Rémi remarqua bien que son amant était froid. Il le laissa donc s'installer à l'intérieur de la diligence pour pouvoir allé parler avec Martin.
- Martin, est ce que tu pourrais rester à côté de Maxence pendant une partie du trajet s'il te plaît, car à cause de toi et de tes sottises, Vincent me fait la gueule, dit assez froidement le maître.
Martin parut gêné et répondit en bégayant mais non sans se démonter :
- Bien sûr maître.
Et il se hissa à côté de Maxence, sur le siège libre à l'avant du véhicule.
- Et Maxence, on t'as informé du temps de trajet et du parcours ?
- Oui maître, environs 4 h 30 et je connais la route.
- Merci.
Rémi soupira puis rentra à l'intérieur de la diligence, il s'assit à côté de Vincent mais celui-ci se décala légèrement, pour faire comprendre son mécontentement.
Le voyage risque d'être long ...
Rémi ne savait pas trop quoi dire, ne sachant pas exactement pourquoi l'apprenti était de mauvaise humeur, même si il en avait quand même une petite idée.
Les dix premières minutes de trajet se passèrent dans le silence le plus totale. Le malaise était palpable. Mais Vincent décida enfin de le briser :
- Il m'aurait semblé bon que tu en fasse au moins une petite allusion. Je ne t'engueule pas parce que tu as eu des relations avant moi, parce que, ça c'était inévitable et moi aussi j'en ai eu, mais tu aurais au moins pût me prévenir que l'une d'elle était avec ton chauffeur ! s'exclama l'apprenti qui commençait à hausser le ton.
- Je sais, soupira Rémi. Mais c'est finis tout ça et je ne voyais pas l'intérêt de t'en parler.
Vincent ne le regardait toujours pas, les yeux fixés sur les décors qui défilaient. Il ne prit pas non plus la peine de répondre. Rémi soupira une nouvelle fois et essaya d'amadouer son amant.
- Allé Vincent, soit pas comme ça, on a encore plus de quatre heures de route, on pourrait faire tellement de chose en quatre heures...
Le maître c'était rapproché de lui en glissant ses mains sur les hanches du plus jeune mais celui-ci se déroba de son emprise en changeant carrément de place.
- N'y pense même pas ! cracha Vincent.
Rémi se renfrogna et lui aussi décida de ne plus parler, vexé.
Au bout de trente minutes de route, la diligence ralentit puis s'arrêta.
Le maître sortit de la diligence pour regarder se qu'il se passait dehors. Vincent le suivit et faillit tomber des marches, heureusement, Rémi le rattrapa. Vincent ne le remercia pas mais ne rejeta pas non plus ce contact avec lui. Il resta quelques secondes, peut-être de trop, collé a lui, comme si il appréciait ça même si il était mécontent. C'était déjà un pas en avant vers la réconciliation pensait le plus grand.
Après avoir sauvé Vincent du sol, il regarda devant la diligence et demanda aux gars ce qu'il se passait.
- Le pont levie ne peut plus se baisser, le mécanisme à lâché apparemment, annonça le cochet.
Rémi râla et fendit la foule de véhicules et de personnes jusqu'à ce qu'il arrive aux côtés de mécaniciens occupés à faire marcher le pont.
- Que ce passe t'il ici ? demanda Rémi de sa puissante voix.
Les trois mécanos se retournèrent et le saluèrent, remarquant que c'était un maître.
- Le mécanisme c'est bloqué, on arrive plus à faire descendre le pont, les chaînes se sont emmêlés mais on arrive pas à les atteindre.
- Poussez-vous, ordonna gentiment le maître.
Les trois hommes se décalèrent et regardèrent le maître user de sa magie. Des ficelles lumineuses apparurent et filèrent vers le centre du mécanisme, où les chaînes de fer étaient entortillé.
Les ficelles de lumières passèrent sous différentes chaînes selon leurs emplacements et petit à petit, les nœuds se défèrent et les chaînes revenèrent à leur place initial.
Lorsque le travail fut terminé, les filaments lumineux disparurent et Rémi dit à l'un des mécaniciens de réessayer et le système de pont levie fonctionna parfaitement.
- Merci maître, saluèrent les hommes en descendant complètement le pont pour enfin laisser passer les véhicules.
Rémi répartit, des gouttelettes commençaient à tomber du ciel, il accéléra donc le pas pour ne pas finir tremper.
Même si il pouvait créer une bulle de protection invisible contre la pluie et le vent, il devait à tout prix économiser ses forces pour le champ de bataille. Il en avait déjà bien assez utilisé pour remettre les chaînes en place.
- C'est bon, tout est réglé, on peut repartir, annonça Rémi à ses camarades.
Maxence avait déplié une sorte de paravent au dessus de sa tête et celle de Martin pour ne pas se mouiller. Quand à Vincent, il était tout simplement retourné à l'intérieur. Rémi le suivit et tenta une nouvelle fois une avance. Il s'assit doucement à côté de lui et colla simplement ses épaules à celles de l'apprenti. Il ne reculait pas, c'était bon signe, mais Rémi ne se précipita pas et attendit.
Quelques minutes plus tard, toujours dans un horrible silence, le maître eu le courage d'enlacer les doigts de son amant.
- Je suis vraiment désolé, souffla t'il.
Aucune réponse.
Il s'apprêtait à lâcher la main de son amant lorsque celui-ci se retourna d'un seul coup et embrassa Rémi.
D'abord supris et désorienté, il intensifia ensuite le baiser, profitant toujours plus du goût sucré de ses lèvres et de la magnifique sensation que lui procurait la danse de leur langues dans sa bouche. À bout de souffle, les deux hommes se séparèrent, rougissant, la tête baissé, pire que des ados.
- C'est quand même chiant de te faire la tête à force, dit Vincent.
Rémi rigola doucement puis resta collé à son chéri, épaules contre épaules, main dans la main, la peur et l'angoisse de la guerre désormais loin d'eux. À part une petite halte pour se désaltérer et se dégourdir les jambes, il n'y eu pas d'autres arrêts pendant le voyage et aucun problème n'est survenu.
Enfin, la diligence arriva au camp où les quatres garçons étaient sensés retrouver Sylvain.
Ils traversèrent un petit sentier de gravier entouré de tentes installés devant de vieux entrepôts encore en état, entouré des différentes diligences des différents maîtres présent.
Rémi vut par la fenêtre un vieille ami à Maxence lui faire de grands gestes pour lui dire où se garer, il le connaissait que par le biais de son ancien amant, mais il l'avait déjà rencontré quelques fois et il était extrêmement sympathique. Il est drôle avec sa robe coloré et sa mèche bleu au milieu de ses cheveux châtains-brun.
Pendant que le cochet garait le véhicule, le maître se préparait à descendre mais une petite main entoura la sienne avec douceur.
- J'ai peur Rémi, souffla Vincent dans un murmure.
Le grand se retourna et entoura le dos de l'apprenti avec ses grands bras et le serra de toutes ses forces et en lui donnant tout l'amour qu'il pouvait à travers cette étreinte.
- Tout va bien se passer, chuchota doucement Rémi au creux de l'oreille de son amant, je serai toujours avec toi quoi qu'il arrive.
Il lâcha Vincent, l'embrassa rapidement et ils sortirent de la diligence avant que les autres ne se posent trop de questions.
À peine descendu, l'ami de Maxence vint faire une accolade fraternelle à Rémi.
- Maître Rémi, comme vas-tu ? demanda t'il joyeusement.
- Bien et vous maître Julien ? Et où est Sylvain, on ne l'a pas encore aperçu.
Rémi ne put presque pas finir sa phrase que quelqu'un lui claqua le dos du plat de la main, presque à en lui décoller les poumons.
- Sylvain ! s'écria Rémi. Alors mon vieux, ça va ?
Les deux hommes se firent eux aussi une accolade. Sylvain avait l'air heureux et pas trop blessé.
- Vous allez bien maître ? demanda Vincent, quand même inquiet.
- Vincent ! Comment ça va ? demanda le rescapé. Ça va plutôt bien oui, mais il faut quand même que je récupère plus de forces, il va falloir qu'on fasse un transfert avant la grande réunion pour voir le plan d'action, même si je suis quand même à moitié au courant de se qui va se passer vu que je suis là depuis le début.
- Tant mieux que tu ailles mieux alors ! s'émerveilla Rémi. Rejoignons ta tente pour le transfert.
- Oui, allons-y.
Et les trois amis partirent vers l'habitat de fortune du maître.
Tout au long du chemin, Rémi se faisait saluer par différents maîtres qu'il connaissait de près ou de loin.
- Vous logerez avec moi dans ma tente, mais pas trop de bruit, j'aimerai dormir quand même, rajouta Sylvain en rigolant.
- Sylvain ! soupira Rémi.
Ils arrivèrent enfin dans la tente et ils y entrèrent. Elle était assez spacieuse, simple, parfaite pour l'occasion, avec trois compartiments.
Vincent, connaissant le déroulement du rituel par cœur, s'agenouilla face à son maître et tendit sa paume vers le haut. Sylvain resta debout devant lui et sortit un petit couteau de sa poche. Il entailla légèrement l'intérieur de la main de son apprenti et un peu de sang coula. Sylvain posa ensuite son doigt contre la plaie et ferma les yeux.
Visuellement, il ne se passait rien, mais à l'intérieur des deux corps déferlait des vagues d'énergies sauvages. Vincent donna un peu plus de la moitié de son stock de magie et coupa le lien entre son maître et lui en retirant sa main.
Le transfert est épuisant mentalement au début mais on s'habitue vite.
Même si Vincent avait déjà pratiqué ce rituel pleins de fois auparavant, il se releva trop vite et fut pris de vertige. Heureusement que son preux chevalier Rémi le sauva du sol en le rattrapant par le bras.
- J'ai donc confirmation de ma question, marmonna Sylvain, tout sourire, en parlant plus à lui même qu'aux deux amants.
Tout les maîtres sont priés de se rendre au deuxième entrepôt pour la réunion. Vous avez cinq minutes.
Un message mentale envoyé par dame Justine. Ça faisait bien longtemps qu'ils ne l'avaient pas vu. Les trois amis sortirent donc de la tente et rejoignirent tout les autres. Vincent n'avait jamais vu autant de maître réunis au même endroit au même moment. C'était impressionnant, ils étaient au moins 400.
Vincent voulut prendre la main de Rémi pour ne pas le perdre mais c'était trop risqué, se serai beaucoup trop visible entouré de toute ses personnes. Donc l'apprenti se contenta de lui coller aux basques.
Des globes lumineux flottaient dans les airs, éclairant mieux la salle que le soleil qui était en train de se coucher. Des sortes de bancs en bois avaient été amenés et tout le monde prit place face à une petite estrade aménagé à la va-vite.
Lorsqu'il n'y eu presque plus de bruit, une femme vêtue d'une robe mauve foncé s'avança. C'était Justine.
- Bonjour à tous et bienvenue. Vous savez tous pourquoi vous êtes ici grâce à la lettre du roi donc je ne vais pas revenir là dessus. Donc passons directement à l'amorce du plan : les passages entre le Shoshaka et notre pays sont limités, mais pas inexistant. Il y a deux grands chemins, c'est-à-dire la route de la Rivière Noire et le Chemin de l'Ouest. Le reste se sont les montagnes. La capitale du Shoshaka est plus proche du Chemin de l'Ouest, qui se situe à seulement quelques kilomètres de nous, c'est pour cela que nous sommes ici, donc il serai plus probable qu'il attaque par cette voix. Cependant, quelques maîtres ont quand même été envoyés à la Rivière Noire au cas où. Maintenant, je vais proposer plusieurs plans élaboré par moi-même et quelques autres maîtres, et vous voterait pour le plan qui vous semble le plus plausible et réalisable avec un minimum de mort et de blessés.
Des morts ? Il peut réellement y avoir des morts, mon dieu c'est horrible, pourquoi fallait-il que la guerre commence maintenant... pensa Vincent angoissé.
La femme exposa donc ses différents plans sur lesquels les maîtres débatèrent pendant de longues heures.
Finalement, lorsque minuit sonna, un plan fut voté par la majorité.
- Donc, récapitulons : le combat se déroulera dans la plaine de Balone Narès. Les maîtres ( ceux du Sahoras ) se mettront en ligne par groupe de trois à cinq. Le tireur se placera à l'avant de l'équipe pendant qu'un autre s'occupera de créer une bulle de protection magique autour d'eux. Les maîtres restant auront le rôle de recharge, ils colleront leur mains dans le dos du tireur pour lui envoyer des vagues d'énergies pour tirer. Les apprentis et servants présent seront les premières recharges et vous ne servirait qu'à cela pour l'instant. Il y aura quatre rangs de sept à neuf groupes. Les esclaves de tout les villages et communes voisines seront envoyés ici d'ici demain pour qu'ils servent eux aussi de recharges. Je pense que j'ai tout dit.
- Merci Justine, dit un voix venant de l'entrée.
Tout le monde se retourna pour savoir qui était cette inconnu mais Rémi l'avait déjà reconnu.
- Bonjour à tous mes très chers maître, j'espère que vous allez bien, dit le Roi en s'avançant jusqu'à l'estrade. Même si nous sommes en temps de guerre désormais, j'aimerai que vous soyez heureux et pas trop angoissé, que vous profitiez.
Il marqua une petite pose pendant laquelle quelques chuchotements se dispersèrent dans la foule mais il reprit vite :
- Nous ne savons pas encore exactement quand aura lieu l'affrontement mais selon nos sources, l'ennemi serai déjà en train de se regrouper comme nous en ce moment et de préparer un plan d'attaque. Mais nous avons un avantage sur eux, même si nous sommes légèrement inférieure en nombre, l'ennemi ne connait pas notre tactique car seul vous et moi la connaissons ( NDA : celle où ils sont en équipe, y'a le tireur, les recharges et celui qui fait la bulle de protection, désolé si c'est mal expliqué 😅😐 ) car le grand-père de Julien, le maître Alastor Granel, à bien voulut nous partager ce savoir, même si ce fut difficile de lui retirer car il voulait garder cette technique pour lui.
Il avait dit cela sur un ton légèrement accusateur et rempli de petits sous-entends.
- Enfin, bref, continua t'il. Pour l'instant, nous n'en savons pas plus, il est tard, allez vous reposer, vous amusez avec vos amis et faites attention. Bonne nuit.
Et le roi repartit. Les maîtres commencèrent à parler entre eux, ce qui créa un brouhaha de plus en plus puissant.
- MERCI DE BIEN VOULOIR SORTIR POUR DISCUTER, ET BONNE NUIT, s'époumona dame Justine.
Et tout les maîtres sortirent petit à petit, les globes de lumières se déplaçant eux aussi vers la sortie pour finalement s'y éteindre.
- Et bien je suis épuisé, dit Sylvain, je vais direct à la tente, évitez de vous perdre haha.
Et il partit, sa longue robe marron caressant le sol.
- Ça te dis une petite balade en forêt ? proposa Rémi, le ton plein de malice.
- Pourquoi pas, répondit l'apprenti sur le même air.
Et ils partirent dans la forêt après avoir slalomé entre les tentes.
Vincent pouvait enfin prendre la main de Rémi et ne s'en priva pas.
Ils marchèrent le long d'un petit sentier bordé par un ruisseau qui les mena jusqu'à une petite clairière.
- On se pose là ? demanda Vincent.
- Tes désirs sont des ordres chéri.
Vincent devenu tout rouge en l'entendant l'appeller comme ça.
- T'es mignon quand tu rougis.
Rémi approcha doucement son visage de celui de Vincent et colla son front contre le sien. Ils se regardaient dans les yeux, des frissons d'amour dans tout le corps. L'apprenti posa ses bras autour des hanches du maître tandis que celui-ci entourait le cou de son amant de ses mains.
La scène était magnifique, deux hommes, qui s'aimaient, tout sourire, au milieu d'une clairière, le ciel remplis d'étoiles, seuls au monde.
Puis Vincent se mit timidement sur la pointe des pieds et posa délicatement ses lèvres sur celles du plus grand, ce moment était merveilleux, magique. Ils profitaient le plus possible, comme si leur subconscient leur en obligé, comme si il allait ce passer quelque chose. Mais c'était impossible, pas vrai ?
Vincent s'accrocha à Rémi comme un bébé koala en croisant ses jambes dans son dos, même si c'était assez compliqué avec sa robe, mais il réussit quand même et le fit tomber en arrière.
Ils rigolèrent et se réembrassèrent encore et encore. Se caressant et jouant avec leurs langues à l'infini.
- Je t'aime, souffla le plus petit maintenant allongé à côté de son amant.
- Moi aussi Vincent, moi aussi, avoua Rémi en lui serrant plus fort la main.
Et ils restèrent là, sans bouger, à regarder le ciel sombre.
- Tu penses qu'il y a la guerre dans les étoiles ? demanda Vincent.
Rémi rigola et lui répondit :
- Pourquoi tu demandes ça, il n'y a rien sur les étoiles, c'est des boules de feu.
- Oui mais l'univers est tellement grand, il doit sans doute y avoir d'autres planètes habitées, où il n'y a pas de guerre. Imagines on partirai là-bas, on sera enfin heureux et tranquille, sans tout les jugements.
- Un jour on partira vraiment, dans un endroit magique où il n'y aura pas de jugements et où on sera libre. Je te le jure.
Après avoir prononcé ces mots, Rémi serra Vincent fort dans ses bras et ils s'endormirent comme ça, l'apprenti lové dans les grands bras de son chéri.
Tout les maîtres sont conviés à l'entrepôt, vous avez cinq minutes.
Ce message télépathique réveilla d'un coup les deux hommes. Ils étaient un peu à l'ouest mais se rendirent vite compte qu'ils étaient encore dans la clairière où ils avaient passé leur soirée. Il faisait jour désormais. Ils se dépêchèrent de retourner au campement après un énième bisous.
- Alors les gars, vous étiez passé où ? demanda Sylvain, soulagé, en les apercevant. J'ai flippé ce matin quand je vous ai pas trouvés ce matin !
- On était dans une clairière pas loin et on s'y est endormi sans faire exprès, expliqua Rémi.
- Bon c'est pas grave mais prévenez moi avant ou par message télépathique au moins...
Les deux hommes acquiescèrent et les amis partirent donc en direction de l'entrepôt.
Les bancs y étaient toujours ainsi que l'estrade, mais les globes lumineux n'avaient pas reprit leur place, vu qu'il faisait déjà jour.
Tout le monde prit place et Justine réapparut, comme elle l'avait fait hier.
- Bonjour à tous encore une fois, je vous est tout d'abord réuni ici pour mettre en place les groupes pour la fameuse tactique de Alastor Granel. Mais pendant la nuit, des maîtres sont partit en éclaireurs, selon leur relevé, l'ennemi ne serai plus qu'à environs 28 h d'ici, nous avons donc environs un jour pour nous préparer. Maintenant, commençons les groupes. Roi Anli, choisissez les magiciens que vous voudrez dans votre équipe pour le combat.
- Bonjour à tous, salua le Roi en s'avançant. J'espère que vous allez bien. Pour ma part, je souhaite avoir dans mon équipe, le maître Rémi, Kaaron, Sylvain et son apprenti et Harold. Justine, c'est à toi de créer les autres.
- Bien. Lorsque vous serez appelé, vous pourrez partir et RETENEZ BIEN VOTRE GROUPE, appuya la dame sur ce point.
Elle continua de parler pendant que les maîtres appelés précédemment quittaient la salle de réunion aménagé.
- J'arrive presque pas à y croire. La guerre. Elle est si proche, souffla Sylvain.
- Ouais, j'espère qu'on va gagner, dit le maître Kaaron.
- Moi aussi, en tout cas, ravis de faire équipe avec vous, rajouta le maître Harold. Bon, je dois y aller, à demain.
Et il partit.
Maître Kaaron aussi se sépara des trois amis quelques minutes plus tard. Ils se retrouvaient enfin seuls.
- Tu veux qu'on te montre la clairière où on a dormit la nuit dernière ? proposa Rémi à Sylvain.
- Pourquoi pas ? répondit le maître de Vincent, tant que je m'assoie pas dans du foutre.
Et il explosa de rire à sa propre blague, Rémi était désespéré tandis que Vincent était totalement choqué, les yeux écarquillés, la bouche en O.
Arrivé à la clairière, Rémi décida tout de même de continuer la blague et dit en dirigeant Sylvain vers un endroit quelconque :
- Regarde c'est ici, vas-y, assis toi !
Ils explosèrent tous de rire en s'asseyant dans l'herbe.
Pendant toute l'après midi, ils se remémorèrent leurs souvenirs de soirées passés ensemble, des bons moments.
Rémi et Vincent se tenaient la main, heureux de ne pas être jugé pour une fois, plus libre.
L'après midi passa en un éclair, et il était déjà temps de retourner au campement.
Mais juste avant la lisière de la forêt, il entendirent un bruissement de feuille. Tout le monde se stoppa net. Personne ne le vit, mais Rémi créa une bulle de protection autour d'eux.
Un son sortit des buissons, les trois amis se tournèrent d'un coup vers l'endroit. Ils s'avancèrent doucement, sans un bruit. Puis d'un coup, il y eu des éclaires bleu venant du buisson.
La sphère de protection fit son travail et personne ne fut troucher. Les éclaires s'arrêtèrent et des bras se levèrent des buissons et la personnes les supplia de ne pas le tuer et que si il fallait qu'il dise tout se qu'il savait il le ferai. Mais Sylvain et Rém' avait reconnus cette voix, ils se regardèrent tout les deux surpris tandis que l'homme était toujours derrière le buisson, et Vincent accroché toujours plus fort au bras de son amant.
- Maître Jonas ? appela le maître de Vincent, toujours méfiant.
L'homme sortit d'un coup des buisson, il portait une robe typique des maîtres du Sahoras.
- Rémi ? Sylvain ? S'écria le maître nommé Jonas. C'était vous ?
- Bah ouais, tu pensais que c'était qui ? répondit Rémi avec un léger son de désespoir dans la voix.
- L'ennemi, forcément ! Dit-il, presque choqué que les trois amis n'est pas deviné de qui il parlait.
- Tu vois que c'est juste nous, soupira Sylvain, mais qu'est ce que tu faisait ici ?
D'un coup, le maître parût gêné et commença à essayer de trouver une excuse mais Rémi le coupa en lui disant que tout compte fait, ce n'était pas notre problème. Le maître baissa la tête mais eu soudain un regard ahuris lorsqu'il vit Vincent pendu au bras de Rémi.
- Vous... vous, commença t'il à dire en les pointant tour à tour du doigts.
- Toi, toi, continua Sylvain en l'imitant avec un grimace en plus sur le visage pour se moquer de lui. Tu voulais tout balancer à l'ennemi juste pour sauver ta peau, faiblard, moi j'aurais combattue pour mon pays, j'aurais pas fait la pédale, même si ça m'aurais tuer, j'aurais était fière d'avoir servit. Donc parle de ses deux là, dit-il en montrant les deux amants d'un coup de tête, et tout le camp sera au courant de ta pseudo trahison en un rien de temps.
Maître Jonas parut choqué, mais reprit vite un visage de dégoût et il s'éloigna enfin pour repartir au camp.
- Vous êtes sûr qu'il ne dira rien ? demanda Vincent, septique.
- Je ne sais pas si tu te rappelles de nos lois, mais la trahison envers notre peuple est égale à un renvoie de rang voir même la prison, et si il balance des infos grave ça finit en pendaison. Donc oui je pense qu'il va fermer sa gueule, répondit Sylvain.
Et les trois repartirent vers le camps, ils mangèrent leur dîner et partirent se coucher. Sylvain était du côté gauche de la tente et les deux autres dans la partie droite.
- Rémi ? chuchota l'apprenti.
Le maître se tourna vers lui et le regarda dans les yeux.
- Est ce que... On pourrait faire quelque chose tout les deux avant demain, tu sais, au cas où...
Vincent avait commencé à passer ses mains sous les vêtements de Rémi.
- Il va rien se passer tu sais, on va y arriver, on va survivre et avoir une belle vie ensuite, murmura Rémi en commençant lui aussi à toucher son chéri.
- Si tu le dis, souffla Vincent juste avant de fourrer sa langue dans la bouche de son partenaire en un baiser sauvage.
Au cours de la nuit, ils se donnèrent autant d'amour et de plaisir qu'ils le pouvaient, se caressant, s'embrassant, s'excitant et se frottant jusqu'à la dernière seconde de plaisir. Ce fut la plus belle nuit de leur vie.
Vous êtes attendus à l'entrepôt, nous allons bientôt partir. Vous avez cinq minutes.
- Rhaaaa, ça c'est sûr que sa va pas me manquer, râla l'apprenti en se dégageant doucement des bras de son amour, encore à moitié endormis.
- Allé, debout les gars, cria Sylvain de l'autre côté de la tente.
Rémi et Vincent se rhabillèrent et sortir.
- Alors Sylvain, bien dormi ? demanda Rémi.
- Ouais, y'avais quelques bruits parasites, je sais pas trop ce que c'est, peut-être des grillons ou des cigales, elles faisaient ce bruit.
Et Sylvain fit des bruits de gémissements. Vincent vira au rouge et Rémi s'excusa, gêné.
- C'est pas bien grave mais la prochaine fois, PLUS JAMAIS je dort avec vous dans un espace sans mur anti-bruit, dit-il en rigolant.
Ils sortirent donc de la tente et retournèrent à l'entrepôt encore une fois.
Tout le monde était là et dame Justine était encore et toujours sur l'estrade à attendre, le roi à quelques mètres derrière elle.
- Bonjour à tous, commença t'elle, j'espère que vous allez toujours aussi bien et que vous avez fait les réserves de magie nécessaire. L'heure du combat arrive, nous allons bientôt partir pour Balone Narès. Préparez vous affaires, nous vous appellerons mentalement dans environs une quarantaine de minutes. À tout de suite, vous pouvez répartir.
Quelques maîtres commençaient déjà à se lever quand le Roi s'approcha sur devant de l'estrade et les intercepta :
- Attendez s'il vous plaît, j'aimerai moi aussi dire quelque chose. Je sais que nous sommes en temps de guerre, que c'est difficile, vous pensez que vous allez mourrir, que vous n'allez plus jamais voir vos proches, que se sont vos derniers heures. Et bien peut-être. Mais si vous périssez, vous serez la fierté de cette nation car vous nous aurez aider à ne pas tomber entre les mais du Shoshaka, de gagner la guerre ! Donc n'aillez pas peur, nous nous protégerons les uns les autres ! Je vous admire tous ici, vous êtes de merveilleux maîtres courageux et prêt à servir votre nation, et je vous en serais mille fois redevable. Si je devait finir ce discours en un mot, se serai merci, tout simplement, merci d'être ici et d'aider notre pays.
De faibles applaudissements se firent entendre puis des acclamations surgirent et le roi fut applaudit et saluer par toute les personnes présentent dans l'entrepôt. Il les remercia encore une fois et partit.
Tout les maîtres retournèrent à leur tente pour se préparer, faire les derniers transferts d'énergies ou encore tout simplement pour manger.
C'est l'heure.
Même si il ne le montrait pas, Rémi avait horriblement peur, même si une poussé d'adrénaline commençait à l'envahir.
Avant de sortir de la tente, Vincent s'accrocha au col de son amant comme si sa vie en dépendait et l'embrassa le plus longtemps et tendrement possible, il lui donnait tout son amour et Rémi aussi. La peur leur faisant profiter de leur peut-être derniers instants ensemble.
Puis ils sortirent de l'habitat et filèrent vers l'entrée du camp, marchant le long du chemin de gravier. Tout les maîtres étaient présent. On voyait l'inquiétude ou bien la peur sur leur visage. Le roi leur fit signe de tous se regrouper le plus près possible pour qu'ils puissent tous bien l'entendre.
- J'ai déjà fait un discours tout à l'heure donc je ne me répéterai pas. Nous allons partir d'ici peu. Suivez bien les rangs et mettez vous déjà avec vos groupe pour gagner du temps, expliqua Anli.
Les maîtres se rangèrent donc par groupe et se mirent en rang cinq par cinq. Rémi était heureux d'être dans le même groupe que ses amis, au moins, si tout devait s'arrêter maintenant, la dernière chose qu'il verra sera les deux personnes qu'il aime le plus au monde.
Ils marchèrent tous ensemble jusqu'à la plaine de Balone Narès, en discutant le plus possible, se racontant tous et n'importe quoi pour passer le temps et le stress.
Juste avant d'arriver, une idée fleurit dans le cerveau de Rémi. Il se pencha vers le sol boueux, récupéra de la terre mouillé avec son index et on majeur et traça deux traits distincts sur ses joues. Vincent le regarda étonné puis rigola.
- Tu es très beau comme ça, le charia t'il.
- Merci, répondit Rémi, fière de lui.
Arrivé dans la clairière, les ennemis Shoshakaniens n'était pas encore sur place mais avec la largue vue que nous offrait la plaine, on les voyaient arrivés de loin, ils seront là dans environs une vingtaine de minutes.
Les maîtres commencèrent à se placer par rang, avec leur groupe. Rémi était derrière le roi avec Sylvain, Kaaron et Vincent, pendant que maître Harold était assis par terre, près à créer un bouclier invisible contre les attaques magiques.
- Alors, vous êtes prêt ? demanda nerveusement le maître de Vincent pour passer le peu de temps qu'ils leur restaient avant l'affrontement.
- Franchement ? Pas du tout, répondit franchement Kaaron en rigolant.
Les autres le suivirent un petit et rièrent pour eux aussi évacuer tout le stress accumulé.
- Merci de me servir avec autant de dévouement et d'ardeur, dit Anli, je vous en serez à jamais redevable.
Les maîtres sourirèrent, amusé par cette annonce et lui dirent que c'était parfaitement normal.
Quelques minutes plus tard, les ennemis apparurent, ils étaient environs quatre cent cinquante, si se n'était pas plus. Tous était entouré d'un ou plusieurs esclaves, sans doute pour leur servir de recharges.
Une tension se créa et les Shoshakaniens se mirent eux aussi en ligne, mais individuellement, ne connaissant pas la tactique secrète du peuple de Anli.
La tension était palpable et personne n'osait parler.
Puis ce qui semblait être le dirigeant des ennemis s'avança, fier et sûr de lui, suivit de trois ou quatre esclaves.
- Bien le bonjour Roi Anli, dit l'homme d'un ton ironique, comment vas tu ?
Anli avait le visage fermé et ne calcula pas ses provocations.
- Je pense que se n'est pas trop le moment de se demander comment nous allons mon cher Nathanaël, répondit-il simplement.
- Alors, est ce que je peux te donner un conseil, rien de plus. Et d'une part fraternelle bien sûr, demanda t'il en ricanant.
Le Roi Sahorien attendit son fameux conseil en levant nonchalamment le sourcil droit.
- Rends toi, tout simplement ! Se seras beaucoup plus rapide pour vous et il n'y aura aucun mort en prime, tout est à votre avantage.
- Nous ne nous plirons jamais sous votre dictature, même si il faut que tout le monde y reste ! s'exclama Anli.
- Bien.
Et une seconde plus tard, il tira une décharge magique sur le Roi à toute vitesse, mais elle s'éclata contre le bouclier que venait de créer maître Harold.
Et le combat commença, les boules lumineuses, bleu, verte, rouge, fusaient dans tout les sens à une vitesse folle. Pour l'instant, personne ne faiblissait.
Puis un ennemi tomba enfin, assaillir de coup. Puis un autre et encore un autre.
Ça y est, notre tactique montre son efficacité ! pensa Vincent, tout enjoué a l'idée d'une possible victoire.
Les Shoshakaniens tombaient désormais comme des mouches.
Certains, à bout de force, égorgait même leurs esclaves pour à main nue pour récupérer un maximum d'énergie.
Mais un premier groupe Sahorien éclata, le tireur et le protecteur furent tués. Le reste du groupe essaya de s'échapper en rejoignant un autre groupe mais qu'un seul des trois réussit de rejoindre un autre à temps.
Les morts par magie rouge était horrible : lorsque la frappe rougeâtre te frappait, elle te faisait tout simplement exploser. Mais la mort par magie vert est tous aussi désagréable : elle te pourrit de l'intérieur en moins de cinq minutes. Et il y a encore une tonne d'attaque que je n'aurait pas le temps de citer et détailler.
Certains ennemis avaient essayés de reproduire la technique de leur adversaire mais lors du passage d'énergie de la recharge au tireur, ils n'arrivaient pas à doser et faisaient exploser leur ami. Il décidèrent donc d'user une nouvelle tactique : il visait tous vers un seul groupe.
Cela faisait maintenant une vingtaine de minutes que le combat avait commencé.
Les Shoshakaniens n'étaient plus que deux cent environs. Les Sahoriens étaient eux dans les trois cent cinquante. Ils gagnaient toujours plus de terrain vers la victoire même si des maîtres étaient tombés lors de cette affrontements.
Ils seront grandement remercié, honoré et auront un enterrement des plus noble, en tant que héro de leur pays.
L'ennemie diminuait en nombre, toujours plus, toujours plus vite. Il ne restait désormais qu'une cinquantaine de personnes chez les Shoshakaniens et un peu plus de deux cent quarante du côté des Sahoriens.
Le chef des ennemis n'était toujours pas mort, usant de toute les techniques pour survivre.
Le roi du peuple de Sylvain s'autorisa une petite vanne envers son ennemi.
- Je te conseillerai de te rendre mon chère frère, après, ce n'est qu'un simple conseil, dit-il fière de sa futur victoire.
- JAMAIS ! hurla le chef adverse d'une rage immense.
Et il redoubla de coups sur le bouclier du Roi, quitte à se tuer à la tâche.
- Je suis bientôt être à cours d'énergie de mon côté, annonça Harold, une vague de peur dans le son de sa voix.
- Moi aussi de toute façon, lui dit le roi. Commençons à nous déplacer vers le groupe de maître Sasha et celui de maître Camille pour pouvoir s'y réfugier.
- Bien, répondirent ses coéquipiers en coeur.
Sans pouvoir le voir, le groupe se sépara en deux, Rémi avec Anli et Vincent pour aller dans le groupe de Sasha, et Sylvain, Kaaron et Harold pour aller dans celui de Camille. Rémi et Kaaron avait créé de nouveaux boucliers pour chacun des groupes avec le peu d'énergie qu'ils leur restaient. Le groupe de Anli partit en courant vers l'équipe de Sasha. Il y arrivèrent sain et sauf, de nouveau bien protégé par leur bouclier. Sylvain, Harold et Kaaron partirent eux aussi vers Camille, qui était légèrement plus loin. Kaaron était entré dans leur bouclier ainsi que Harold.
Sylvain arriva les secondes suivante. Il allait enfin rentrer dans la bulle lorsqu'une boule magique le frappa, une rouge.
Le visage de maître Sylvain parût un moment se tordre de douleur avant d'exploser, lui et tout son corps.
Dans la tête de nos deux amants, le temps c'était arrêté.
Sylvain.
Mort.
Ils étaient tout les deux figés, des esclaves venant d'arriver, attendant qu'ils leurs prélèvent de leur énergie.
C'était pas possible, Sylvain ? Le gars le plus rigide d'esprit et de force que nous, le meilleur maître et ami du monde. Mort ?
- Les gars, c'est pas le moment, on s'occupera de lui plus tard, s'écria Anli.
- S'occuper de lui ? s'exclama Vincent en rigolant nerveusement. Il est mort. MORT ! On peut plus rien faire !
- Je sais et j'en suis terriblement navré, mais là le combat n'est pas finit donc aider nous !
Ils récupèrent donc rapidement l'énergie des esclaves et tirèrent avec toute la rage et la haine qu'ils avaient accumulé sur Nathanaël. Et il tomba. Enfin.
Cela faisait bientôt sept mois que la guerre était finie. Sept mois que Sylvain était mort. Rémi et Vincent était toujours ensembles mais ne c'était toujours pas remis du départ de leur frère de sang.
Ils étaient tout les deux, main dans la main, profitant de l'absence de personnes, serpentant entre les pierre. Ils y en avait plus d'une centaine. Des petites, des grandes, avec des fleurs, des photos.
Arrivés au fond d'une rangée, ils s'arrêtent devant une tombe précise.
- Salut Sylvain, dit Vincent, j'espère que tu vas bien. Aujourd'hui, Rémi est enfin devenu mon maître légal et c'est lui qui continuera de m'apprendre la magie.
- Salut Sylvain, dit Rémi à son tour. Je suis si content d'enfin pouvoir être avec Vincent haha, mais c'est triste sans toi, tu nous manques.
Comme réponse, une fleur d'acacia tomba sur la tombe.
Ils continuèrent de discuter comme si ils parlaient normalement avec Sylvain pendant bien une demi heure.
- On te souhaite une bonne journée, à jeudi prochain, annonça Vincent.
Et les deux amoureux repartirent, toujours avec leur doigts enlacés, fonçant vers l'avenir qui leur réservait bien des merveilles.
•~~~•
6628 mots
Alors... Désolé ? 😞😔😐
Bon ok c'est pas sympa de faire claquer Sylvain le sang, mais VOUS PLAIGNEZ PAS ! Au début je voulais faire mourir Rémi donc heu... Voila hein ! ( Cette excuse n'est PAS DU TOUT valable )
Tenez 🍩🍪🍩🍪🍩🍪🍪🍪🍪
La légende raconte qu'encore aujourd'hui, on sait toujours pas se que foutez maître Jonas dans les buissons 😂
J'espère que ça vous a plu, en tout cas moi je me suis bien amusé a l'écrire et j'en suis assez fière 😁. Pour un premier OS, je le trouve pas mal du tout.
Y'a toujours des ref' caché, mais yen a une qui est très subtile, je vous donne un indice, la musique est dans Adrénaline. Je peux pas dire plus sinon se serai trop facile ! Bon ok, il on fait un clip pour cette musique.
Encore désolé pour la mort du sang de la veine 😭😭. Mais j'étais dans le mood.
J'ai fait un dessin par rapport à cette histoire, je le publirai demain sans doute ( dédié à theNemmo qui me demandait de placer une robe avec des rose comme le pull à l'Alien )
Bisous bisous ❤️🍪🍩❤️
Le prochain OS sera un Luxenss normalement.
A BIENTÔT ❤️
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top