3.0.5 Assassin's creed en folie !
J'avais prévenue qu'aucune fic ne serait finie, donc si vous voulez la suite de la précédente dite le moi. :3
Ici une fanfiction assassin's creed avec mon personnage Layer ( comme d'habitude quoi ), mais ce ne sera pas que du x Oc vous en faite pas ( y en aura un seul, avec Malik :) et il ne sera pas direct bien sûr. ). Bon pour faciliter la compréhension de l'histoire, voilà un résumé de la vie de Lay dans ce monde là : c'est la soeur de Desmond ( même si sa mère est et elle a elle aussi été capturée par Abstergo. Sauf que comme elle est d'une génération trop vielle on ne l'utilise pas sur l'animus, mais on tente des expériences avec un fragment d'Eden inutilisable car le site le concernant est détruit. S'en suit notre histoire. ;) Je précise aussi que les chapitres mettrons du temps à sortir, car je n'ai joué qu'au premier jeu ( j'aurais les autre ce Noël ;). Je tiens aussi à dire qu'il y aura des spoilers, c'est con mais c'est comme ça, parce que je connais quand même un peu ( par exemple spoiler sur Origin's sortit aux dernières vacances ). sinon bonne lecture !
Abstergo était aux yeux du monde la plus grande industrie pharmaceutique existante, mais ce n'était qu'une couverture. Elle était dirigée par des templiers, êtres infâmes voulant régner sur tout. Étant descendante d'une longue et fière lignée d'assassin, Layer était donc leur ennemie directe. Elle, est son grand frère Desmond bien sûr. Alors qu'ils fêtaient l'anniversaire de la jeune fille entre eux - Ils étaient très proches - , ils avaient tout deux étaient capturés par l'organisation et amené ici. Si elle ignorait ce qu'il était advenu de son frère, elle espérait qu'on ne lui avait pas fait subir la même chose.
Assise dans la pièce toute blanche et grise qui lui servait de chambre, Layer regardait fixement la caméra au milieu de la chambre. Ces salauds ne lui laissaient pas une seconde de vie privée, sauf dans la salle de bain. Et dans quelques heures elle aurait droit au rendez vous avec la psy. Du moins elle n'était psy que ne nom, ils cherchaient juse à récolter des informations pour voir son évolution suite aux expériences. Mais au moins elle avait quelqu'un à qui raconter ce qui se passait lors de ses cauchemars. Elle ferma les yeux et tenta de se reposer un peu. Durant quelques minutes le silence l'apaisa au lieu de l'oppresser et elle réussi même à dormir, jusqu'à ce qu'une voix retentisse dans un des coins de la piece.
_Layer Miles, veuillez vous rendre en salle B10, on vous y attend pour votre examen journalier.
Elle soupira et se leva, enfilant ses chaussures. Depuis quelques jours on lui avait rendu ses vêtements - elle n'avait pas eu droit de savoir comment ils les avaient eu - et elle n'était donc plus obligée de porter cette mocheté de blouse d'infirmerie.
D'un pas lent elle sortit de sa chambre et s'avança dans les couloirs aussi blancs que tout le reste. Il n'y avait presque rien de couleur ici, à part des luminaires bleus ou verts dans certains coins. C'était toujours pareil, heureusement elle avait de quoi reconnaître le chemin pour aller et venir. Cela faisait bien un mois qu'elle était bloquée ici. Ou alors quelques jours ? Elle ne savait plus, aucune montre ou horloge n'était là pour le lui indiquer. Elle marcha bien quelques minutes avant d'arriver devant la porte. Porte aussi noire que les pensées qu'elle ressassait au sujet de son frère. Il y avait un petit écriteau dessus, annonçant la personne se trouvant à l'intérieur.
La pièce était spacieuse, un bureau avec deux chaises au milieu, des étagères et des coussins dans les coins, les couleurs étaient chaudes et accueillantes. Même si elle n'aimait pas la jeune femme blonde, cette pièce la relaxait beaucoup. Sans rien dire, elle s'asseya devant le bureau et regarda l'autre femme en face. Elle aimait l'appeler Sol, comme la couleur de ses cheveux blonds. Elle ne lui avait de toute façon pas donné son nom.
_Alors Layer, comme vas-tu ?
_Aussi bien que possible avec des fragments de je ne sais quoi dans les veines et mes cellules. Merci de demander.
_Tant mieux. Alors de quoi parlons nous aujourd'hui ?
_De vos "alors" à répétition ?
La femme tiqua, arrachant un sourire à Layer.
_Je parlais de tes rêves.
_Oh, toujours la même chose vous savez : mes souvenirs de vos jolies petites expérimentations sur moi. Je ressens la douleur en boucle aussi longtemps que le rêve continue, je sens qu'on m'ouvre les chairs sans cesse, que l'on coupe, recou, tente, échou et recommence sans fin...
Son regard était maintenant accusateur, et braqué sur la femme en face d'elle. Elle gardait cependant un sourire à faire froid dans le dos, ce qui rendit la blonde mal à l'aise.
_Suffit. Est-ce que des choses irréelles arrivent dans tes rêves ?
_Comme dans tout les rêves. Des portes qui flottent, des endroits que je n'ai jamais visité, des gens que je ne connais pas...
_À quoi ressemble ses personnes ?
Elle avait prit un calpin et semblait intéressée d'un coup par l'histoire. Cela n'échappa pas à Layer qui décida de brouiller les pistes
_Je ne sais plus trop, ce sont des rêves, ils deviennent très flous au réveil. Je me souviens d'un homme à la peau légèrement bronzé, des yeux bleus je crois, ou marron, et des cheveux plus blond que vos faux à vous. Je crois qu'il s'appelle Edward, c'est celui dont je me souviens le mieux.
Elle se souvenait aussi que son nom était Kenway, qu'il était pirate et assassin tout comme elle, mais qu'il préférait bafouer le credo et ne cherchait rien en particulier à faire de sa vie. D'ailleurs chacun de ceux dont elle rêvait étaient des assassins. Mais elle se garda bien de le dire à la psy qui était tellement intéressée qu'elle n'avait pas remarqué la petite pique qu'elle lui avait envoyé. Elle semblait à la fois heureuse et déçue de ce qu'elle entendait.
_Rien d'autre ? Demanda-t-elle avec espoir.
_Non, rien. Ah si, les époques change dans mes rêves.
_Bien, très bien même. Mademoiselle je pense que vous pouvez aller vous reposer ce sera suffisant pour aujourd'hui.
_C'est tout ? D'habitude je dois rester une bonne demie heure...
_Certes, mais vous avez donné de précieuses informations qui nous aiderons à mieux comprendre comment vous vous en sortez après ces tests fait sur vous. Vous pouvez disposer.
Mais Layer ne bougea pas, elle avait l'impression d'avoir fait une bêtise en se confiant à cette femme. Elle se permit une question, une qu'elle n'avait pas encore posée par peur de la réponse. Mais maintenant elle voulait savoir, cela faisait trop longtemps qu'elle lui brûlait la gorge
_Mon frère...Desmond. Qu'est-ce que vous lui avez fait à lui ?
_Il aide Abstergo a construire un monde meilleur, tout comme vous, mais de manière différente. Filez maintenant.
La jeune brune ne savait comment le prendre. Son frère était-il en sûreté ? Ou est-ce qu'au contraire ils lui avaient fait subir pire encore ? Tant de questions dont elle cherchait désespérément la réponse en vain. Elle aurait aimé le voir, rien que quelques minutes. Il devait bien être le seul à savoir comment la rassurer en quelques mots, peut-être pour avoir passé toute leur enfance à se protéger l'un l'autre. Elle retourna à sa chambre et s'allongea sur son lit sans rien dire, les yeux regardant un point inexistant sur la fenêtre fictive. Les gens qui l'avaient cloitré là avaient pensé qu'il serait une bonne idée que de mettre un paysage artificiel de "l'autre côté" de ce morceau de verre. Ce n'était qu'une modélisation en 3D et en couleurs d'une belle forêt verdoyante, un assemblage de 0 et de 1, mais au moins ça avait le bon point d'être réaliste et de lui donner le sourire de temps à autre.
Elle se releva et alla prendre un livre sur le petit bureau dans un coin, il était en verre et était juste sous la fenêtre. Le livre était un livre d'histoire, c'était sur la naissance de la confrérie des assassins. Sa mère le lui lisait quand elle était enfant, elle lui lisait aussi des histoires de templiers, mais elle restait toujours neutre, bien qu'elle appartienne à l'ordre de la croix rouge comme Layer les appelait. Elle ouvrit le livre et commença doucement la lecture de ses origines. L'histoire parlait d'un certains Bayek de Siwa, qui avait perdu son fils et qui pour se venger tuait ceux qui allaient devenir bien plus tard les templiers. Lui et ses amis se faisaient ensuite trahir par Cleopatre, et ainsi ils fondèrent la confrérie. L'ayant lut déjà des dizaine de fois, la jeune fille ne se lassait pas des petits détails de sa quête, des rêves qu'il décrivait...tout lui donnait envie d'aller en Egypte ancienne et de vivre des aventures elle aussi.
Dans la suite du livre, chaque époque était mise en avant. En Terre Sainte au temps où les Templiers était un ordre reconnu, en Italie à la renaissance, en Amérique lors de la révolution, en France à la renaissance aussi, lors de la seconde guerre mondiale...tant d'époque et de faits qu'on avait maquillé dans les libres d'histoire.
En rêvant de ces endroits lui étant étrangers et qui le resterons surement à jamais, elle finit par s'endormir sur son livre. Mais cette fois, elle rêva, chose qui ne lui arrivait quasiment jamais. Elle rêva de son frère.
Ils étaient au milieu de nul part, le sol était de l'eau sur laquelle ils marchaient tout deux sans problèmes. Elle ne parlait pas, ne faisait qu'écouter. En fait elle ne pouvait pas répondre, elle était figée dans cette dimension dont elle ignorait l'existence. Desmond lui, lui parlait comme si le temps lui manquait horriblement, et dans un sens cela l'inquiétait.
_Écoute moi bien, d'accord ? Emballes tes affaires, juste le nécessaire, et lorsque tu entendra les alarmes, sort tout de suite et court tout droit. Tu doit passer par 3 luminaires verts, 2 bleus, et encore 1 vert. Je serais là très vite alors attend moi, d'accord ? On va sortir d'ici, promis. Et au fait, pour ta porte. C'est 1555 d'accord ?
Puis il disparu, s'évapora subitement dans les airs. Elle voulu crier, lui demander comment il savait, ce qui allait se passer. Elle ne le put, car déjà elle se réveillait sur son lit. Elle se redressa et alla immédiatement mettre des vêtements dans un sac à dos qu'elle avait - apparemment les agents d'Abstergo avaient posé ses affaires pèle mêle sans ce soucier de ce que c'était - et prit aussi les deux livres qu'elle avait avec elle. Sachant qu'il y avait aussi des micros dans la chambre elle dit à voix haute
_C'est déjà mieux...
Puis elle posa son sac au pied du lit et se rallongea. Elle avait envie de rire tellement ça lui semblait stupide d'avoir dit ça, mais ne put retenir un léger sourire. Ses yeux pétillaient : elle allait non seulement revoir son frère mais aussi sortir d'ici. Elle en était sûre, et pour une fois aucune petite voix pour lui dire que ce n'était qu'un rêve. Peut-être que cette voix aussi avait envie de s'en aller ?
Elle ferma les yeux pour se reposer encore un peu. Elle n'en avait pas besoin, ne faisant que ça depuis qu'elle était là. Les seuls moments où elle avait besoin de toute cette énergie c'était quand on lui autorisait à se défouler, sur une personne ou un simple mannequin. Elle ne s'en plaignait pas, bien qu'elle savait que ça servait aux recherches de ces salauds, parce que ça lui permettait de garder la forme et de s'entraîner.
Alors qu'elle repartait légèrement dans le monde des songes, une lumière rouge illumina la pièce et elle les entendit siffler au loin. Les alarmes. Sans plus attendre elle sauta sur ses pieds, attrapa son sac et tapa sur la porte le code donné par son frère. La porte s'ouvrit. Prit d'une bouffée d'adrénaline folle, elle partit en courant dans le couloir. Tout droit, puis vert, encore vert, encore un? Un bleu, un second, et enfin un dernier vert. Elle se répétait cela en boucle. Les couloirs étaient longs et aucune marque ne pouvait les distinguer. Elle n'avait pas intérêt à rater son coup.
Par miracle, et déjà à bout de souffle, elle arriva devant l'entrée d'Abstergo. Incroyable que les infos de son frère se soient à ce point révélée être juste. Les sirènes des alarmes lui vrillaient les tympans, mais Desmond n'était pas là. Était-il déjà partit, était-elle en avance ? Elle ne savait pas et elle paniqua un peu. Regardant en tout sens, elle espérait voir quelqu'un qu'elle connaissait arriver. Et cela arriva. Desmond, hors d'haleine lui aussi, courant vers la sortie. Lorsque leur regards se croisèrent, un grand sourire illumina le visage des deux. Mais ils n'eurent même le temps de se rejoindre qu'une fille blonde - qui n'était pas la psy - força son frère à se baisser pour éviter...
Pour éviter une balle qui maintenant lui fonçait droit dessus. Tout se passa au ralentit, comme dans un film américain. Elle vit la balle venir vers elle, très précisément. Et une seule pensée lui traversa l'esprit : elle ne voulait pas mourir. Mas avant d'avoir retrouve son frère et sa mère, et d'avoir bien baffé son père. Non elle ne pouvait pas. Et plus elle y pensait plus elle sentait une chaleur monter dans son être. Dans sa tête, près de son coeur, au niveau des pieds et des mains, des genoux et des coudes. Elle se diffusait dans tout son corps, puis d'un seul coup une lumière jaune or, l'entoura, tel des draps dressé pour la protéger. Elle entendit son frère crier son nom, et puis plus rien. Ou plutôt au contraire, il y avait trop de bruit, et des images lui traversaient la tête sans qu'elle ai même le temps de les entrapercevoir. Elle avait un mal de crâne horrible et sentait sa tête comme su le point d'imploser à cause de tout cela.
Puis enfin, le silence.
Et cette sensation de tomber dans un trou noir. De tomber
Encore.
Et encore.
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