Lorsque j'ai entrepris l'écriture de mes fanfictions concernant Hogwarts Mystery, j'ai dû me censurer sur de nombreux points, évitant des termes trop poétiques relatifs à l'Antiquité dans une histoire réservée au jeune publique. Lorsque j'écris une histoire dans l'obligation de dissimuler les 60% de ma plume, cela reste compliqué et le rendu donne l'illusion que l'auteur n'est pas doté d'une écriture propre et atypique.

Finies les cachoteries, je vous montre mon vrai visage, je vous dévoile les 60 % restant de ma plume, le domaine d'écriture qui me familiarise le plus, la poésie : 

ROME, UNE MÈRE DÉTRUITE DE L'INTÉRIEUR (rédigée en 2020/2021)

Elle est puissante, riche, intouchable. 
Dont les fils, ses serviteurs, la renforcent avec plus d'ardeur. 
Toutefois, elle est malade.
Elle saigne. 
Saigne de l'intérieur. 
Par ses même fils complotant entre eux. 
Pour cause d'une passion torride,
Cette source désemparée
Saigne les rangs inférieurs,
Privant les autres mères de leurs fils.
Elle est comme une puissance 
Dont Jupiter lui-même en tremblerait depuis sa tour.
Elle ressort son sang par les côtés de la Terre.
Ses fils s'en assurent dignement, 
Continuant à se disputer dans la demeure familiale. 
La mère est meurtrie, et refoule sa rage sur les autres mères 
Dont les enfants sont arrachés par la force.
Cette grande famille comporte les monstres envoyés par les dieux.
Coupez leur une tête,
Deux autres en repousseront 
Qui mordront deux fois plus fort.
Il faut les apaiser, les nourrir 
Jusqu'à leur faire oublier qu'ils sont des monstres. 
Puis un jour ils s'en iront, 
Ainsi que leur charmante créatrice. 
Vacillé par la vengeance sacrée d'une sanglante armée des mères meurtries.
Ainsi cette puissante famille est détruite. 
Détruite par du rouge, et par les dieux les ayant trahi. 
Cette mère a saigné par l'intérieur puis par l'extérieur. 
Ce qui en soit lui fut être un funeste destin,
Faisant croire aux enfants son amour et son soutien, 
Mais qui n'était que rouge et puissance.

ROME, COULEUR DE MARS (rédigée en 2022)

Rome était une mère
On se souvient d'elle telle une chimère
Dominant les autres mères.

Rome était dominatrice
Elle avait le syndrome d'avarice 
Étant une grande consommatrice.

Rome était une source d'opium 
Elle favorisait l'arôme du rhum 
Rendant fous elle et les autres hommes.

Rome était mégalomane
Dirigée par des cocaïnomanes et des pyromanes 
Se comportant tels des mythomanes.

Rome était une valeur 
Ses serviteurs la renforçaient avec ardeur 
Se hissant au podium pour ne pas subir sa fureur

Rome était sombre
On lui coupe une tête qui s'effondre dans l'ombre
Causant la repousse de deux autres têtes mordant deux fois plus fort dans la pénombre.

Rome était l'ironie du romantisme 
Vivant d'hydromel la rendant fatalisme 
Opposant l'apolitisme.

Et Rome était finalement vaincue 
Les autres mères l'avaient pourfendue 
Étant naguère invaincue.

PUNI PAR LES DIEUX (commencé en 2022, fini en 2024 suite à une très longue pause)

Aujourd'hui Marcus Licinius Crassus est mort. 
Damné par Méduse dans le virus de l'or.
Les Dieux l'ont puni pour sa quête trop audacieuse. 
Supprimant dés lors, ses combinaisons outrageuses.

Vanité et arrogance furent ses caractéristiques. 
Diplomatie également, mais absence d'apolitique.
Dépasser Pompée a inondé sa détermination.
Réduisant à néant son harmonisation.

L'art de César expulsa la fausseté de son héroïsme. 
Mise en œuvre dans le néoclassicisme.
Un homme trop avare réduit par de simples barbares 
Croyant à la fortune du désespoir

Si vous voulez en savoir plus, n'hésitez pas à jeter à coup d'œil à Charmantes écritures, un recueil où je regroupe plusieurs textes rédigés dans des styles d'écriture différents.