Après toute une nuit à écouter du Shy'm, je me suis dit qu'il serait peut-être temps que je parle un peu d'Anaëlle et moi. Pas dans les détails parce que c'est ma vie privée mais juste de ce que représente notre relation pour moi.

C'est une plume légère, un baume apaisant, un espoir futile et puissant. Beaucoup penseront que notre relation ne vaut rien parce qu'ils ne la trouveront pas assez réel. Pourtant qu'est-ce qui est plus réel qu'aimer l'âme d'une personne ? Je suis folle de celle d'Anaëlle, je me délecte de nos discussions, nos disputes de vieux couples, nos taquineries constantes. D'accord mes taquineries constantes. Et je trouve ça magnifique d'aimer quelqu'un au delà du physique. Oui c'est dur de devoir attendre, patienter, ne jamais savoir quand on se verra mais ça renforce les liens. Je rêve de la voir, de la prendre dans mes bras, de l'embrasser. Ça fait très comédie romantique Netflix mais c'est la réalité. Je n'ai jamais embrassé quelqu'un et je me tue à imaginer la sensation des lèvres d'une autre sur les miennes. Mais je suis prête à attendre, à l'attendre parce que c'est trop précieux pour être gâcher. Elle est trop précieuse, comme une étoile pure et lointaine. Mais peu importe la distance, sa lumière me parvient et me réchauffe le cœur. Sa présence dans ma vie est une promesse de bonheur. Je peux sembler très niaise mais cela m'est égale parce que c'est ce que je pense.

Alors oui je suis morte de peur à l'idée de la blesser. Oui j'ai peur de la perdre, peur de la décevoir, peur de ne pas être la personne qui lui faut, de ne pas être à la hauteur. J'en fais même des cauchemars et c'est affreux de voir la personne que vous aimez vous tourer le dos même si ce n'est que dans votre tête. Mais imaginer son sourire, ce sourire dont vous êtes l'origine est plus fort que n'importe quelle peur. L'avoir à mes côtés, prête à m'écouter et à me soutenir, ça donne la force de se battre contre les dragons qui crachent leur venin sur notre soit disant "fausse relation". C'est sûrement parce que quand on ne l'a pas vécu, on ne sait pas ce que c'est.
Mais cette "fausse relation" par moment c'est tout ce que j'ai. Je ne dis pas que l'amour de mes amis et de ma famille ne me suffit pas, loin de là, mais ce n'est pas la même chose. Je sais qu'ils seront toujours là, je n'ai pas peur de les perdre comme j'ai peur de la perdre. Je n'ai pas peur qu'ils me fassent souffrir ou que je les fassent souffrir, même si ça arrive. On dit qu'aimer c'est donner le pouvoir à quelqu'un de nous faire souffrir. Je pense plutôt qu'aimer c'est s'autoriser à goûter à un bonheur qui nous rend encore plus accro qu'une drogue et c'est se voir arracher cette félicité qui est douloureux.

Toujours dans les grands mots et les métaphores pour dire des choses simples. J'aime Anaëlle et j'ai envie de me battre pour nous, sans aucune idée de ce que l'avenir nous réserve.

Anouk