Chapitre 7.
Les bombes. Je peux les entendre en ce moment même. Des Rockets je suppose. J'ai vu les villages d'où une épaisse fumée s'échappe. Et la tout de suite raisonne les bombes semblables au tonnerre. Sauf qu'il fait beau. Et que le tonnerre ne tue pas.
J'ai envie d'hurler. Et de pleurer. J'ai envie que ça s'arrête. Que la guerre s'arrête. Je vois les tentes des syriens qui tentent vainement de fuir mais qui se retrouvent coincés à quelques mètres de la frontière. Devant les champs de mines qui les empêche de quitter le pays. Derrière eux à quelques mètre les villages se font décimés. Je les ai vu depuis la colline. Colline ou en 2011 les Israéliens se cachaient dans les tranchées.
Je suis entrée dans les tranchées et j'ai avancé dans les souterrains. C'est grand et sombre. Pleins d'escaliers et de quelques grandes pièces.
Actuellement les bombes tombent en perpétuité sur la Syrie voisine. Encore. Et encore. Et de nouveau...
Ça semble interminable. Je pense aux innocents que sont entrain de se faire tuer. Des homme, des femmes et même des enfants. Et moi je ne fais rien pour les arrêter mon cul posé sur le siège de la voiture, portière ouverte, en train de mémoriser la mélodie de leur souffrance.
J'aimerais les sauver. Vraiment. Les larmes me montent aux yeux. Dieu merci j'ai pensé à m'écarter du groupe et personne ne vois mes yeux briller.
Je ne comprends pas. Pourquoi personne ne fait rien. Pourquoi se battre. Pourquoi ? N'en ont-ils pas marre ?
Si je regarde le monde autour de moi je vois: une guerre en face de moi. D'autres sur les côtés et derrière moi. Personnellement je suis dans un endroit dominé par les israéliens et qui n'est plus libre.
Je me demande aussi pourquoi nous n'acceptons pas les réfugiés mainte que je vois et entends ça.
La voiture démarre. Demain je quitterais la Palestine et laisserai un endroit dans le mal auquel je n'ai apporter aucune aide. Ma frustration est immense. Je me sens TOTALEMENT impuissante. Les autres doivent penser que je fais la gueule. Je ne parle pas, perdue dans mes pensées.
Je jette un regard d'adieu au verger sur les côtes. Je sais que j'entendrais encore les Rockets depuis la maison de Randa, la personne qui nous accueille. Elle est très gentille, plutôt jeune et elle m'a accompagné dans les souterrains.
Je cherche la Syrie du regard, elle ne doit pas être bien loin. Bah je la trouve pas. Elle doit être là mais vu ma douatitude je la trouve pas.
Je pensais ne jamais voir ça. Ni descendre dans des tranchées et des souterrains.
Passons à des choses moins tristes.
JE TIENS À REMERCIER CE PUTAIN DE TRUC DE LA TAILLE D'UNE FOURMI ET QUI ME SERT DE VESSI ! C'EST SUPER PRATIQUE MERCI !
Donc je cherche ENCORE des bordels de toilettes ! Putain mais si je croisais l'enfoiré qui m'a refilé cette daube je le TUERAI sur le champs.
Mon père a réussi à me fermer le coffre de la voiture sur la tête. Le gène ce coffre que tu fermes bien violemment. Du coup j'ai chialé comme une mères et me suis graissé les cheveux en me faisant caresser le crâne. C'est pas ouvert, j'ai juste une bosse. Bref, on est partie pour 3h de route donc je vais essayer de gratter un partage de connexion pour pas trop m'emmerder.
Ps: J'ai à nouveau besoin de pisser.
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