«Ce n'était qu'un au revoir. Un simple au revoir à la vie. » 

Je me faisais mal, je voulais mourir, mais j'ai pas eu les couilles de prendre ces putains de médicaments. Ces anxiolytiques qui me tenaient hors de portée, ceux qui arrivaient à me consoler sur mon triste sort. Je n'arrivais plus à trouver le bonheur dans cette vie de merde que j'avais. 
Hospitalisations sur hospitalisations, traitement sur traitement, j'avançais dans l'adolescence avec beaucoup de difficulté. Et puis y'a eu cette rencontre, en seconde. Il était mon tout, je l'aimais et je ne voulais pas le perdre. Je l'aimais, et c'est ça qui a causé ma perte. Il m'a quitté pour une de ses pétasses. Et puis y'a eu cette première seconde qui se terminait à l'hôpital, tentative de suicide à cause de cet enculé. Ce mec, il s'appelait Clément, et je voulais cacher ma tristesse avec l'Amour que je lui portais. Cependant, ce Clément refusa mes avances et me dit, je cite « Désolé t'es pas mon style et puis... T'es trop bizarre. » . Le terme « bizarre» me définissait, j'ai toujours été bizarre. Puis y'a eu ce mec, Brice, ouais l'infirmier, il était arrivé à me faire sourire durant cette période où je me faisais harceler. Nous sommes sortis ensemble en mai 2016. Puis il m'a quitté. Autre déception amoureuse. Puis y'a mon premier amour, Lui que je vous parlais plus haut, non pas Clément, Lui. Il est revenu, et à chaque fois ça se terminait mal. Puis cette année, j'm'étais promis de ne plus jamais lui parlait. Ah putain, quelle connerie j'ai fait. Janvier, nouvelle hospitalisation à cause de Lui. Puis ma mutation en famille m'a permis de m'éloigner de Lui. Mais il est revenu à la charge, et j'ai cédé, par manque d'amour. Maintenant je suis amoureuse, mais malheureuse car il m'a fait trop souffrir, il m'a prise pour une conne trop de fois. Je suis méfiante, je n'en peux plus de vivre comme ça. 

Je suis désolée, cher lecteur. Je craque. Je n'en peux plus.