Merde.

Mes chers petits bâtards, je suis heureux de vous retrouver avec l'honneur de vous présenter : le plus BEAU poème que j'ai jamais écrit. Rédigé sous les coups d'émotions passionnelles avec du AC/DC dans les oreilles.

*se racle la gorge*

Voici.

MERDE.

Vous avez 27 absences

Y compris 4

Correspondant au jour où vous étiez malade

Qui demeurent injustifiées

Car voyez-vous

Vu que nous aimons nous foutre de votre gueule

« Malade » n'est pas une excuse recevable

La prochaine fois, nous vous demanderons s'il-vous-plaît

De nous présenter, accompagné de votre billet d'absence

Une photo de votre merde

Attestant de l'état de vos intestins

Le jour où vous étiez malade

Pour que l'excuse soit recevable

Et rentrée dans le cul de votre bulletin

Pour faire avaler ce dernier

Par le trou du cul

À Parcoursup

Merci de votre attention.

MERDE !

Vous êtes en état d'arrestation

Tel que l'atteste le dépôt d'une plainte

Par un CRS

Que vous avez frappé à la manifestation

Samedi dernier

Car ce dernier était en train de vous battre à mort

De vous sodomiser avec sa matraque

De vous éclater son bouclier sur la gueule

Et de se repaître de votre sang

Nous avons l'honneur de vous annoncer

Que par la faute de la chiquenaude

Que vous lui avez assénée pour vous défendre

Vous écopez de trois mois de prison ferme

Merci de votre attention

Et veuillez retirer votre gilet jaune.

MERDE !

Vous avez travaillé votre race

Ou n'avez tout simplement rien compris à votre cours

Vous en avez chié pour fournir tous les efforts que vous pouviez

Ou avez tout simplement compris que le système était à chier

Par conséquent, nous sommes au regret de vous annoncer

Que vous avez eu une mauvaise note.

Votre bulletin est mauvais

Parce que notre enseignement est mauvais

Asseyez-vous à table, attachez bien votre bavoir

Ouvrez grand la bouche

Et préparez-vous à être gavé d'une quantité indénombrable

De notions désordonnées et puériles

Pour faire de vous de parfaits débiles

Qui s'emboîteront dans notre moule social.

MERDE !

Nous vous gavons de connaissances

D'une telle sorte à ce que vous soyez incapable

D'en comprendre une seule.

Préparez-vous à ingurgiter tout votre cours

Et à vomir de la merde

Sur votre copie

Du baccalauréat

Qui de toute évidence

Est un torchon à merde

Que tout-le-monde jette

Dans la cuvette des chiottes de la vie active

Avant de tirer la chasse d'eau.

MERDE !

Bienvenue à Dollar Péripatéticien

Première maison-close

Où les prostituées

Vous promettent d'exécuter vos désirs

Pour un peu de pub et d'oseille

Avant de finalement déguerpir lâchement

Pour vous laisser au bord du trottoir.

Bienvenue à Dollar Péripatéticien

Première maison-close

Où les prostituées

Ont des programmes

Font des campagnes

Vous foutent toutes leurs promesses dans le cul

Et s'habillent en costard-cravate.

MERDE !

Bienvenue dans la société capitaliste

Bienvenue chez les politiciens

Bienvenue dans la prison de la honte

Bienvenue chez les marionnettistes

Où les prostituées

Sont des boîtes de conserve

Et des sachets plastiques

Fourrées de dollars et de pétrole

Et appartiennent à la mafia d'une marque perfide

Où les prostituées

Vous sucent jusqu'au fond de la gorge

Sans pourtant jamais vous faire jouir

Vous refourrent à la fin tout dans le cul

Avant de déguerpir avec les thunes.

Où les prostituées

Deviennent vos bourreaux

Vous mentent, vous arnaquent, vous enculent

En vous faisant en prime passer pour des cons

Tout en battant leurs couilles d'or sur votre gueule.

Où les prostituées

Ont les doigts habiles

Pour tirer sur les fils de votre conscience

Ont la langue agile

Pour vous pousser à sortir votre portefeuille.

MERDE !

Vous font payer des impôts

En fourrent un 0,0001 % grossier

Dans les institutions publiques

(Leurs milices)

MAIS MERDE !

Et disposent soigneusement les 99,999 % du reste

Sur leurs étagères

Et occupent leurs journées

À compter leurs billets

MERDE !

À sniffer leurs billets

MAIS MERDE !

À se moucher dans leurs billets

TA GUEULE !

À se torcher avec leurs billets

TA GUEULE !

Qui sont en fait vos billets

MAIS TA GUEULE !

Et qui en priment

Vous sucent jusqu'au fond de la gorge

Sans pourtant jamais vous faire jouir

Et vous prennent en prime pour des triples-cons.

MAIS TA GUEULE, MERDE !

*Bruit de vitre cassée et de cassage de gueule*

~

C'est que la rage fait écrire de belles choses, voyez-vous !

Je suis chaud pour en faire une chanson. Ce truc est fait pour se gueuler en mode tube de metal. Qui pour m'accompagner à la guitare ?

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