Je vous emmerde :)
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J'aurais voulu vivre loin, loin, sans famille et sans humains
Dans un monde honnête, un monde vrai, sans devoir ma vie aux mains
De mes parents, puis d'assurances, puis d'impôts, et autres conneries
Jamais je n'irai voter, vivement le temps béni où je serai seul, saloperie
Communauté, communauté de mon cul, ma famille m'a été imposée
De quel droit, mais de quel droit, oui j'écris sans réfléchir mais je suis énervé
Transgenre, bordel, mal dans son corps
Guêpophobe, bordel, vous me laissez à mon sort
Hypersensible, putain, et on me demande de contenir mes larmes
Solitaire, putain, je peux être chiant à vivre mais c'est ma seule arme
Arme contre les humains, la famille, la politique et la société
Vous m'emmerdez plus qu'autre-chose, qui m'empêche de vous envoyer chier ?
Je suis chiant, je vous emmerde avec mon univers, mes délires et ma vie privée
Mais ça je m'en fous, comme vous quand vous envoyez mes personnages balader
"Oh là là ! On heurte sa petite sensibilité, elle pleure !"
Ouais, IL pleure, IL pleure de rage, et il vous corrige parce que c'est un gros chieur
C'est IL, c'est pas ELLE, j'encule tous ceux qui cherchent à m'imposer une identité
Pourquoi devrais-je faire des efforts, quand la société n'en a jamais fait pour m'accepter ?
Je déferle ma rage sur le papier, parce qu'autrement je ne fais peur à personne
Mais si seulement vous voyiez dans ma tête, vous vous y perdriez, que cela vous sonne !
Je pleure pour un rien, je m'énerve pour rien, j'ai peur pour rien - mais y a des guêpes, qu'est-ce que tu me sors ?
Mais je m'en fous, je m'en fous parce que mes émotions excessives me rendent fort
Si je n'avais pas tous mes rêves, mes ambitions, mon univers, mon optimisme, je me suiciderais bien
Pour que jamais, jamais je ne tombe un jour dans cette société, entre ses mains
Mais j'ai trop de rêves pour m'arrêter, et jamais ils ne disparaîtront sous des papiers
Sous des fiches de paie et d'impôts, mets-les toi dans le cul, tes saloperies de billets
Tu veux mon argent, tu veux ma vie, mais tu vas avoir mon pied au cul pour ce que tu vaux
Je vous remercie Madame la Banque, je ne suis pas un trésor de pirate, je ne suis pas un numéro
"C'est important de payer ses impôts, pour remercier l'État de ce qu'il nous apporte"
L'État il s'en fout plein les poches, c'est toujours les cons et les riches qui l'emportent
Je te hais, le banquier, on me reproche de ne pas être prêteur mais il y a toujours pire que soi
Quelle est cette force inexistante, cette araignée immatérielle nous embrochant dans sa toile de soie ?
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Du calme, du calme, quand j'écrivais "Je vous emmerde :)", c'était le titre de ce poème, ça s'adressait pas à vous personnellement. Enfin... je crois. ;P
Petit poème dont la rage qui me l'a inspiré n'est plus d'actualité aujourd'hui, au moins quant à ma famille (le reste si, c'est encore bien, BIEN, d'actualité ;)), mais ça fait un bien fou d'écrire quand on est énervé. J'ai écrit ce petit texte capricieux pendant ma soi-disant semaine de vacances en famille (même si c'était pas des vacances en soi, y avait l'ex concubin de ma mère avec nous, vous voyez quoi).
J'espère qu'il vous a plu, blablabla, c'est même pas la peine de sucer pour des commentaires que je n'aurai de toute évidence pas, mais en attendant je vous dis à bientôt dans ce nouveau pitit rantbook ! ^^ ^^ ^^
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