Yo (ouais, j'habite vraiment en 2022 et je dis "yo", qu'est-ce que ça peut vous faire ? mdrr) !

J'espère que vous allez bien !

Personnellement, mon prof de sport m'a achevé·e. Un conseil : si vous ne voulez pas mourir, ne prenez JAMAIS un module de sport qui contient du cross training. Ne faites jamais ça.

Bref. Ma prof de philo nous a rendu nos BAC blanc de philo ! J'ai eu 18. Excusez-moi, comment est-ce possible ???

Bref, du coup, j'avais dit à Une_Maraudeuse que je partagerais mon chef d'oeuvre si j'avais pas une note trop pourrie, donc voici la bestiole !

Le sujet était : L'homme est-il par nature un être religieux, et j'avais 4h pour écrire un truc pas trop nul avec mes connaissances à la fois personnelles (c'est-à-dire presque rien) et celles du cours.
J'ai pas la science infuse, j'ai essayé de faire un truc pas trop pourri, ça ne signifie pas que j'ai raison ou que j'ai tord, bref, c'est de la philo de Terminale, donc on se détend hein.

Si vous avez des questions/remarques sur ce que je dis, n'hésitez pas !
J'ai réellement écrit en inclusif dans ma copie, oui pour de vrai.

Bref, je vous laisse avec le machin !

***

   La religion est un fait transhistorique et transsociétal : il n'y a pas eu une période lors de laquelle elle a été présente puis s'est arrêtée d'exister, puisqu'elle a toujours été là et a façonné de nombreuses sociétés et manières de vivre qui persistent aujourd'hui encore, même avec la séparation de l'Église et de l'État, et nous qualifions souvent la plupart de nos sociétés occidentales, notamment la France, de sociétés chrétiennes. Pourtant, malgré la présence et l'importance de la religion au fil des siècles, toutes les personnes ne sont pas religieuses, ou bien certaines ne savent pas : ce sont les athées et les agnostiques, cela dû à leur éducation et/ou leur milieu. On peut donc se demander si l'être humain est par nature un être religieux. La question pose problème puisque l'être humain peut être pris en tant qu'espèce, mais également en tant qu'individu.

   L'être humain est un être vivant, c'est-à-dire qu'il respire, boit, mange et est capable de se reproduire. Il se distingue cependant de l'animal, car il est doué d'une conscience du monde et de lui-même. Il diffère également du végétal car en plus de vivre, il existe, il peut se tenir "hors de lui-même". La notion d'être humain peut être prise en deux sens : l'être humain en tant qu'espèce, que groupe, et l'être humain en tant qu'individu.
La religion est un ensemble de croyances, c'est-à-dire un ensemble d'opinions irrationnelles. Elle diffère de la superstition car ces croyances sont liées à des rites. On la distingue également de la simple opinion singulière car elle fait communauté et est relative à des choses sacrées.

L'être humain, en tant qu'espèce, est un être non seulement doté de conscience, mais également de raison. Il préfère répondre aux question de manière rationnelle, grâce aux sciences, afin d'établir des lois et des propriétés qui s'appliquent à tout, et non pas des raisons surnaturelles ou une explication globale mais insatisfaisante qui fait entrer des forces psychiques invisibles et supérieures à lui et ses capacités de compréhension et d'appréhension du monde. La religion ne permet pas de répondre aux nombreuses questions auxquelles la science a répondu ou essaye de répondre. L'incompatibilité de la religion et des sciences, ainsi que de la préférence de l'être humain à la rationalité, montre que l'être humain n'est pas religieux par nature, mais que la religion vient en dernier recours, lorsqu'aucune science ne peut répondre de manière rationnelle à une question ou à un phénomène.

La religion est présente chez l'être humain en tant qu'individu par le biais de l'éducation et du milieu dans lequel il évolue. L'existence d'un ou de dieu·x n'est pas intuitive : le nourrisson ne nait pas avec la conviction que (les) Dieu(x) existe(nt). Pour qu'un individu soit religieux, il faut l'éduquer de manière à ce qu'il le devienne.

Si on ne parle jamais de/des Dieu/x ou d'une manière qui laisse comprendre qu'il/s existe/nt, si on ne m'emmène jamais dans les lieux de culte, qu'on ne m'apprend jamais les rites et les dogmes d'une religion, alors je ne peux pas être religieux·se.
La religion et la foi s'acquièrent avec l'éducation. Ainsi, l'être humain n'est pas un être religieux par nature.

De plus, au sein même des religions, les individus ne sont pas forcément reconnus dès la naissance comme étant membre de cette communauté. Il faut en effet pour cela passer certain rites à des âges ou périodes de la vie précises.
Il est nécessaire d'être baptisé·e et d'avoir fait sa communion pour être considéré·e comme chrétien·ne, de même dans la religion juive avec la Bar-mitzvah pour les jeunes garçons par exemple.
Ainsi, même né·e de parents ou d'une famille religieuse, un individu n'est pas un être religieux par nature.

La religion vient donc avec le temps ou ne vient pas, en fonction de notre milieu, de notre culture et de la volonté de nos tuteur·ice·s, et est utilisée en dernier recours par l'être humain en général pour répondre à des questions insolubles par la science et la raison.

   L'être humain vit aujourd'hui dans des sociétés qu'il peut qualifier de chrétiennes, musulmanes, juives, bouddhistes, etc... Quand bien même de nombreuses société séparent l'Église (et la religion plus globalement) de l'État, certaines sont encore réglées par rapport à la religion dominante du pays. Ainsi, ce sont les sociétés humaines qui sont religieuses, comme le témoigne le calendrier, les fêtes et les vacances issues de la religion chrétienne et sur lesquelles la société française est réglée, outre la séparation de l'Église et de l'État et la présence d'autres religion. Comme le dit Freud dans L'avenir d'une illusion, où il qualifie la religion de "névrose de l'humanité", ou encore Marx, qui parle quant à lui de la religion comme "l'opium du peuple", la religion est un phénomène de masse. Ces deux auteurs la prennent en effet comme quelque chose qui touche l'être humain en tant qu'espèce, et non en tant qu'individu. Peu importe qu'il existe des personnes athées ou agnostiques parmi cette "humanité" ou ce "peuple", c'est la masse toute entière qui doit être "guérie", comme le dit Freud, de la religion.
Ainsi, en tant que fait transhistorique et phénomène de masse, la religion fait de l'être humain un être religieux par nature.

L'être humain en tant qu'espèce a toujours eu besoin de se rassurer face aux phénomènes incompréhensibles ou effrayant, et incontrôlables, irrémédiables. Avant que les sciences existent et que des réponses rationnelles ne puissent être données, l'être humain a intuitivement fait appel à la religion et à/aux Dieu(x), pour se rassurer et se protéger.
Comme l'explique Freud dans L'avenir d'une illusion, la religion est à l'humanité ce que le complexe d'Œdipe est à l'enfant. Cela signifie que, tel l'enfant qui ne peut subvenir à ses besoins et qui a besoin d'être rassuré et protégé par une (ou des) figures(s) paternaliste(s) et/ou maternaliste(s), (les) Dieu(x).
C'est donc pour se rassurer que l'être humain a attribué l'orage à la colère de Zeus/Jupiter dans l'Antiquité grecquo-romaine, et que c'est (sont) (les) Dieu(x) qui décide(nt) du moment de la mort des individus, que c'est quelque chose ou quelqu'un de supérieur à nous qui décide de la durée de notre vie.
Ainsi, intuitivement, dans le but de se rassurer et de se sentir protégé, l'être humain se tourne vers la religion.

Tout être humain, en tant qu'individu, se pose des questions dans le champ métaphysique. Or, autant la religion ne peut pas remplacer les réponses scientifiques et rationnelles à un certain nombre de questions, autant il est des réponses que l'on peut obtenir uniquement par le biais de la religion. Ainsi, tout comme l'être humain en tant qu'espèce a besoin d'être rassuré, l'être humain en tant qu'individu a également ce besoin. Il est plus satisfaisant pour un être humain d'obtenir une réponse, même si elle est irrationnelle, que de ne pas en avoir du tout. Ainsi, comme l'explique Pascal, l'être humain va naturellement aller vers ce qui peut lui fournir les réponses à ses questions, c'est-à-dire dans la religion et l'existence de Dieu (ou des dieux).
Par sa préférence à obtenir des réponses plutôt qu'à rester dans le flou, et potentiellement la souffrance de ne pas avoir de réponse à des questions essentielles et rationnelles, l'être humain se tourne naturellement vers la religion.

C'est donc pour se rassurer et se protéger que l'être humain, à la fois en tant qu'espèce et en tant qu'individu, se tourne instinctivement vers la religion et qu'il est un être religieux par nature.

   Ainsi, on constate que lorsque cela est nécessaire pour se rassurer, se protéger et satisfaire son besoin de réponses à des questions qui ne sont pas du champ de la science, l'être humain se tourne instinctivement vers la religion. On peut donc dire en cela qu'il est, en tant qu'espèce et en tant qu'individu, un être religieux par nature.
Mais selon ce constat, la religion ne peut remplacer la science sur certaines question, tout comme la science ne peut remplacer la religion sur d'autres. On peut donc se demander dans quelle mesure la religion et la science sont compatibles et peuvent cohabiter.

***

Tadaaaaaam !!!

Ouais j'avoue je suis fier·e. J'avoue.

--> J'ai appris à sauter la ligne sur Wattpad !

Genre, ne pas sauter la ligne

comme ça, mais sauter la ligne
comme ça (cette explication me parait absolument très claire).

Est-ce que vous pouvez m'expliquer comment j'ai fait pour ne pas l'apprendre ou le découvrir avant ??? Surtout que c'était un pur hasard !

C'est peut-être l'expression de mon génie.

Ça doit être ça, oui.

--> J'ai fait ça, c'est tellement stylé !
Vous imaginez le swag que j'ai maintenant ? mdrr

C'est tellement beauuuuuuuuuuuuuuuu !!!

Pardon, je m'emporte XDD

--> Lundi, vous aurez une surprise.

Si pour de vrai, genre une super surprise du turfu.
OK, je me vends peut-être un peu trop. Mais bref, un truc nouveau héhé

Bon, je vous fait des bisous, je vous nem !

Sacha

Publié le Mardi 1er Février 2022