C'est toi qui me fait cet effet-là

Le cœur qui bat vite et fort

Le visage fendu par un sourire

Les joues roses

C'est toi qui me fait cet effet-là

Avec de simples phrases

Que tu écrirais sûrement à n'importe qui

Mais moi, j'ai quelque chose en moi

Qui fait que je me dis

Que cette phrase veut dire

Que je suis spécial·e à tes yeux

Ce quelque chose, c'est l'espoir

L'espoir que toi aussi

Quand tu me parles

T'aies le cœur qui s'emballe

Un sourire aux lèvres

Et les joues colorées

Que je te fasse cet effet-là

Tu sais, j't'ai jamais vu·e

J'te parle juste

Enfin, je t'écris plutôt

Et toutes les conversations qu'on a pu avoir

Les idées, les débats

Les délires, les combats

Tous ces moments-là me son précieux

Et sache que tu me plais

Vraiment beaucoup

Et tout ce dont j'ai envie

C'est de manger une crêpe avec toi

Ou une gaufre

Au chocolat si possible,

Avec de la chantilly

J'espère que t'aimes ça

Et puis y'a tellement de choses que j'aimerais partager avec toi

Toutes ces choses qu'on a en commun

Mais j'vais pas trop en dire

Tu risquerais de te reconnaître

C'est fou comme je n'ai pas de courage

Contrairement à ce que tu m'as dit un jour

Y'a que toi pour me faire cet effet-là

Les personnes d'avant

J'ai toujours réussi à leur dire

Tôt ou tard

Mais toi, c'est compliqué

J'crois qu't'as une copine en plus

Qu'en tout cas t'es en couple

Alors bon, j'vais éviter de venir foutre la merde 

Surtout si c'est le cas

Ce qui est peut-être déjà trop tard

Si tu t'es reconnu·e

T'as le droit de faire semblant de ne pas avoir compris

T'as aussi le droit de venir me dire que tu m'as cramé·e

Et tu peux aussi ne plus jamais venir me parler

Si ça te parait trop bizarre

Bref, tu fais ce que tu veux

Sache juste

Que je t'apprécie

Énormément

Plus que de raison

Plus que je ne devrais

Bref, tu me plais.

*****************

269 mots

Écrit le 27 Novembre 2021

Bon, alors j'avais écrit ce texte, que je voulais poster comme ça dans mon Rantbook, en mode "je pose ça là, comprendra qui pourra". Cependant, les choses ne se sont pas passées exactement comme prévu (surtout que j'avais rien prévu, mais pas ça en tout cas ptdrr), à mon plus grand plaisir, je dois bien l'avouer, donc même si ça décrit une situation qui a évolué entre le moment où je l'ai écrit et aujourd'hui, je voulais quand même le poster ^^

La personne concernée se sentira concernée comme il se doit ;))

Voili voilou !

--> Est-ce qu'on parle de ces profs génialeaux que tu vois une heure par semaine mais qui sont dix fois plus attentif que celleux que tu vois 6h en 5 jours ?

Non, on n'en parle pas. On n'en parle pas assez.

Pourtant, j'ai vraiment des profs... Des amours. Ouais, c'est bizarre de parler comme ça d'un·e prof, mais je dirais ça pour n'importe quelle personne qui se comporterait comme ça en fait. Juste... Merci d'exister. Le monde se porterait tellement mieux avec plus de gens comme vous.

Merci à ces profs qui ne disent rien parce que pour la première fois de l'année, t'as pas fait ton travail, et qui voient bien que tu ne vas pas bien, qui le voient au premier coup d'œil quand tu entres dans la classe alors que toi-même, il t'as fallu 3 jours pour t'en rendre compte, pour te rendre compte que t'as juste "envie de t'allonger sur le parquet de ta chambre pour l'éternité en écoutant de la musique et fermer les yeux".

Merci à ces profs qui te disent que si tu as besoin, tu peux venir leur parler, quand tu veux, même si iels te connaissent moins que certain·e·s.

Merci à ces profs qui te redonnent confiance en toi.

Merci à ces profs qui sont là. Juste qui sont là. Pas seulement pour t'apprendre la perte d'énergie par effet joule pendant une heure par semaine, mais aussi pour te demander si ça va, si tu veux leur parler, que tu étais bien silencieux·se ce cours-ci, et même y'a deux semaines, qu'iels sont là, que y'a pas de soucis.

Merci d'être là.

Vraiment.

Vous méritez tous·tes la palme d'or de lae meilleur·e professeur·e.

Merci.

--> J'ai BAC blanc de philo Lundi.

Yes.

Je vais décéder les gens ptdrr

--> Mon propre comportement m'échappe. Je ne sais pas ce qui se passe. Enfin si, je sais. Il ne se passe rien. Il ne se passe plus rien.

Je n'ai plus envie.

Je ne veux plus.

C'est tout.

J'ai à la fois envie de partir et de rester.

Envie de partir sur les routes, dans un van, mais rester dans ma chambre, avec la meilleure bibliothèque de tous les temps.

Envie de partir d'ici, de ce monde, de cette vie, et envie d'y rester, parce que y'a tellement de choses à découvrir, à faire.

Je ne sais plus, et en même temps c'est une évidence.

Je veux pouvoir faire ce dont j'ai envie. Demain, si j'ai envie de passer ma journée dans un tiers-lieu de gaucho, je veux pouvoir le faire. Demain, si je veux rester dans ma chambre toute la journée à écrire mes Drarry qui attendent désespérément que je leur accorde de l'attention, je veux pouvoir le faire. Demain, si je veux me barrer et apprendre la vie autrement qu'assis·se sur une chaise, je veux pouvoir le faire.

J'aimerais pouvoir le faire, mais je ne peux pas.

Si, en fait je peux. Rien ne m'en empêche, factuellement. Là, j'ai juste à éteindre cet ordinateur, sortir du lycée et ne pas y revenir.

Mais il y a quelque chose, des gens...

Je suis mineure. J'ai une mère. J'ai ma mère. Je ne peux pas faire ça. Je ne le pourrais pas avant mes 18 ans.

J'ai ce lien, ce besoin de savoir que si je pars, quand je reviendrais, j'aurais toujours un chez-moi. Qu'où que je sois, j'aurais un chez-moi, un endroit où dormir. Que si je veux rentrer, je peux. Que si je veux partir, je peux. Mais je ne peux pas. Pas tout à fait. Parce qu'on ne peut pas partir comme ça, pouf, avec 20€ en poche, des livres de cours, pas de permis, 17 ans, etc. Je ne peux pas. Pas encore.

Mais j'ai besoin de cette liberté, de plus en plus.

J'ai besoin de vivre.

J'ai besoin de m'envoler.

Mais je crois qu'il me reste quelques chaînes à briser encore. Et je ne sais pas comment faire pour les faire disparaître.

Je ne sais pas ce que je suis en train de raconter, c'est extrêmement décousu et pas clair du tout.

J'ai cette tristesse en moi, cette rage, je suis en colère. Contre moi, et d'autres gens.

Il y a des chose que je ne comprends pas, chez moi, et d'autres gens.

J'aimerais qu'on m'explique.

Pourquoi elle est partie alors qu'elle est toujours là.

Pourquoi Un·eTel·le ne me parle plus.

Pourquoi lui s'est mis à me parler.

Pourquoi j'ai mal.

Pourquoi je réfléchis trop.

Pourquoi c'est si dur, la vie, alors qu'elle pourrait être d'une simplicité déconcertante. Quand je l'imagine, la vie, elle est simple.

Quand les gens me parlent de la vie, ce qui pour moi est simple devient compliqué.

Il faut penser à tout. Savoir ce qu'on doit faire, ce qu'on veut faire, ce qu'on va faire. Se projeter.

Et si, justement, je ne veux pas me projeter. Je ne veux pas savoir.

Je veux prendre un train sans savoir où je descendrais, et ce que je ferais une fois arrivé·e. Je veux me lever un matin et me dire "je me casse", et me casser 5 minutes plus tard. Aussi simplement que ça. Je veux me lever un matin et me dire "je veux revenir", et revenir. Aussi simplement que ça.

Sans prise de tête. Juste vivre.


Bref, je vous aime.

Très fort.

Si vous avez une solution, ne serait-ce qu'une infime solution de rien du tout, pour vivre, n'hésitez pas, ça m'intéresse.

Si vous galérez comme moi, je vous en prie, venez, qu'on partage nos galères.


Voilà, je vous fais des bises, portez-vous bien :))

Sacha


Publié le Vendredi 4 Février 2022


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