Nouvelle creepypasta

(28/10/20)

Hé hé et oui, encore

En même temps j'ai repris les cours de philo et c'est sooo good pour inspirer de nouvelles histoires (trop de brouillons à cause de mes cours de l'année dernière mdr)

Contrairement à Peter, celle-ci est fantastique, comme promis 😁

J'ai pas mal hésité pour la manière de faire le récit, n'hésitez pas à me donner vos avis là-dessus

Et à nouveau, si vous êtes inspirés, je serais ravi d'avoir vos dessins pour qu'ils figurent dans le book de ma creepypasta ^^

/!\ Âmes sensibles s'abstenir /!\

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« Je ne sais pas si ces mots seront lus un jour, même si je l'espère de tout mon cœur.

Je n'ai pas voulu y croire au début, mais les récents ragots que j'ai entendus m'ont rappelé ce qui était arrivé à ma fille unique, ce qu'elle m'avait raconté. J'avais cru à l'époque qu'un fou avait fait cette horrible chose à mon bébé, que les choses qu'elle m'avait racontées les jours précédents n'étaient que le fruit du hasard. Mais les gens parlent d'une créature qui s'attaquent aux enfants, une créature semblable en certains points au portrait que ma petite Lily avait fait. Alors je me suis rappelée, et j'ai cru.

C'est pour cette raison que j'écris ces lignes, pour que ces évènements ne se reproduisent plus jamais. Alors s'il vous plait, vous qui me lisez en cet instant, croyez-moi, croyez ma fille qui a aujourd'hui perdu la vie. Croyez en l'existence de 'Zirco'.

Tout a commencé le 2 décembre 1971. C'était un jeudi.

Ma petite Lily était venue en pleurs dans notre chambre au beau milieu de la nuit, je me souviens qu'il était précisément une heure du matin. Elle tenait fermement son petit lapin en peluche délavé contre son petit cœur, elle était montée sur le lit, se plaçant entre mon mari et moi, et s'était cramponnée à mon bras. Il avait été très difficile de la calmer. Elle nous avait parlé d'un homme nu, sans yeux, aux jambes couvertes de poils, d'un homme qui l'observait depuis le coin de sa chambre, celui face à la porte. En dehors de la description digne d'un film fantastique, il était impossible que quiconque pénètre dans sa chambre, en effet la fenêtre en était condamnée et pour accéder à cette pièce, il fallait d'abord passer devant notre propre chambre. Je lui avais alors dit que ça ne devait être qu'un cauchemar et que le petit feu de cheminée de sa chambre lui avait fait voir des choses qui n'existent pas à cause du jeu d'ombres.
-Notre maison était très ancienne et malgré la récente installation d'une chaudière au bois dans la pièce à vivre, nous avions gardé la cheminée, qui abritait un feu toujours allumé pour Lily, de nature très frileuse-

Elle était alors repartie, toute tremblante et nous nous étions rendormis sans remords.

La semaine qui avait suivi s'était passée sans soucis, nous n'avions pas réentendu parler de cet 'homme' et honnêtement, nous l'avions complètement oublié. Mais cela se voyait dans les yeux de Lily, elle était inquiète lorsqu'elle retournait dans sa chambre. Malheureusement à l'époque je ne le voyais pas. L'ironie est palpable, je n'étais pas capable de voir sa peur lorsqu'elle était sous mes yeux mais désormais quand je ferme mes paupières, je ne vois plus que ses petits yeux bleus en larmes, brillant de terreur, qui se sont pourtant clos depuis des années.

Il avait fallu attendre une semaine pour qu'elle nous reparle de lui, le 10 décembre au petit matin. J'étais allée la réveiller pour l'emmener à l'école, sauf qu'elle était déjà debout. Elle avait de grosses cernes sous les yeux et fixait le coin de la pièce à l'opposé de son lit, juste en face de là où je me trouvais. Il avait fallu cinq bonnes minutes avant qu'elle n'entende enfin ma voix. Elle m'avait alors racontée qu'il était revenu, dès qu'elle était allée se coucher. Il était apparu dans ce fameux coin et s'était contenté de la fixer en se tenant accroupi. Elle m'avait alors dit qu'il avait des cornes recourbées, comme les béliers que l'on avait vus à la ferme, ainsi que d'énormes crocs qui dépassaient légèrement de sa bouche, dont deux minces filets de sang coulaient de part et d'autres. A nouveau, sans surprise, je ne l'avais pas crue et les cernes qui ornaient son visage n'avaient guère réussi à mettre ma rationalité en doute.

La fois suivante n'a eu lieu que quatre jours plus tard, le 14 décembre. Lily avait été très loquace et nous avait parlé de cet être toute la journée, que cette fois-ci il ne s'était pas contenté de rester immobile mais lui avait parlé. Je ne connais pas la nature de ce qu'il a pu lui dire hormis une chose, elle parlait de lui sous le nom de 'Zirco'. Elle me l'avait aussi décrit plus en détails. Elle avait même été chercher un livre d'images pour me montrer.
Il avait des jambes et des oreilles de cheval et une queue de lion. Le haut de son corps était plus humain, en dehors des griffes et des yeux noirs, des cornes de bélier et des crocs de loup, Zirco avait un buste et un visage humains. Lily m'avait aussi confié qu'il avait des cheveux de mouton, j'en avais conclu que lesdits cheveux devaient être courts et bouclés. Cependant j'ignorais complètement où elle avait pu voir une telle créature, qui n'existait dans aucun livre.

Ensuite les choses se sont accélérées.

Deux jours après, le 16, des cris nous avaient réveillés en pleine nuit, des cris venant de la chambre de Lily. Bien évidemment nous nous étions précipités vers elle et nous l'avions trouvée en pleurs, d'horribles marques noires ornaient son bras droit. Elle nous avait alors raconté que Zirco l'avait attrapée et avait tenté de l'emmener. Mais nous y avions vu tout autre chose. Comme chaque nuit, le feu de cheminée était allumé et il nous paraissait évident à l'époque que ces marques étaient des brûlures. Nous l'avions par conséquence punie pour avoir été si imprudente et pour nous avoir mentis.

Le lendemain, nous avions encore une fois été réveillés par des cris, mais pas des cris de terreur. Lily hurlait des choses avec beaucoup de colère dans la voix. Quand nous sommes allés dans sa chambre, elle nous avait dit qu'il était encore revenu, qu'elle avait crié sur lui parce que par sa faute elle avait été punie. Je me souviens que nous lui avions demandée pourquoi est-ce que nous ne l'avions pas vu puisque juste avant de rentrer dans sa chambre elle criait encore, sa réponse avait été qu'il avait fui. Ce qui n'était que tissus de mensonges à nos yeux.
Bien trop épuisés par le manque de sommeil, nous ne l'avions pas punie de nouveau. Heureusement.

Le jour suivant, elle paraissait assez fatiguée et ses joues montraient les traces de pleurs, encore. Lorsque je lui ai demandé pourquoi elle avait pleuré, elle avait de nouveau sangloté, il était impossible de la calmer. Elle me disait que Zirco avait hurlé, hurlé que c'était de sa faute à elle si nous l'avions punie, que si elle avait été obéissante, rien ne serait arrivé. Elle m'avait aussi confiée que toute la chambre tremblait au son de sa voix, qu'elle avait été tétanisée aussi, par cette voix grave. Cette fois j'avais bien vu que quelque chose l'avait marquée mais elle disait qu'il avait hurlé et nous n'avions strictement rien entendu cette nuit-là. J'avais évidemment conclu à un cauchemar, comme à chaque fois, mais ce matin était le premier des vacances scolaires, aussi avait-elle pu se reposer. J'avais même passé la journée avec elle, tentant tant bien que mal de lui changer les idées et de lui faire oublier ce mauvais rêve.

Le 19, elle s'était réveillée de bonne heure et souriait, elle m'avait dit avoir passé une bonne nuit et que Zirco n'était pas revenu. Soulagée, j'avais cru que la journée passée hier à deux lui avait été bénéfique et que j'avais réussi à chasser ses soucis.
Que j'avais tort...

Le lendemain à peine, elle était venue me réveiller, il devait être sept heure tout au plus. Elle disait qu'elle voulait me raconter quelque chose, que Zirco était de nouveau venu mais qu'il n'avait pas crié. Il s'était contenté de la mettre en garde, que si elle n'était pas plus sage, il se montrerait moins conciliant.

Deux jours plus tard, Lily nous a raconté qu'il s'était de nouveau approché. Il l'avait touchée un peu partout mais n'avait pas été violent cette fois, elle racontait ça d'une manière si innocente, c'en était troublant. Et cette innocence allait être la dernière chose que j'entendrais de sa bouche.

Le matin suivant, elle ne s'était pas levée. Alors naturellement j'étais allée la chercher pour qu'elle mange avec nous. Mais en ouvrant la porte, je la découvris presque inerte. Elle était assise dans son lit et fixait le mur, elle n'avait même pas jeté un regard dans ma direction quand j'étais entrée. Je m'étais alors approchée, je l'avais appelée d'une petite voix, son visage s'était alors tourné d'une lenteur morbide vers moi, aucun sourire, son expression et ses yeux n'avaient pas changé. Je lui avais ensuite saisie la main, en douceur, et tirée vers moi en lui disant que le petit déjeuner était prêt. Elle avait grimacé en se redressant et boitillait en marchant. Lorsqu'elle s'était assise, de nouveau avec une grimace, j'avais inspecté ses chevilles et ses genoux mais rien, elle ne semblait pas avoir mal et ne parlait toujours pas, me fixant avec de grands yeux vides.

Le surlendemain, le jour de Noël, mon mari et moi nous dirigions vers sa chambre, ses cadeaux dans les bras, arborant de grands sourires en espérant que ça lui remonterait le moral, son mutisme ayant continué la veille.
Mais lorsque nous avons franchi la porte, j'ai lâché les paquets que je tenais et j'ai hurlé. J'ai hurlé ma peine et l'horreur qui me saisissait les tripes.
Au-dessus du lit de ma petite fille se trouvait un petit lustre que je tenais de ma propre mère, j'y tenais énormément et Lily aussi, c'est pourquoi je le lui avais donné. J'adorais ce lustre. Mais à partir de cet instant précis, je le tenais en horreur.
Pour cause, une corde était attachée à ce dernier. L'autre bout de la corde, quant à lui, était noué... autour de la jambe droite de mon bébé, son corps sans vie pendait de ce lustre que j'ai tant aimé. Son corps avait été complètement écorché et beaucoup de sang avait coulé sur le lit. Je me tenais devant le cadavre de ma petite Lily.

Mon mari avait retrouvé ses esprits plus rapidement que moi et m'avait tirée hors de cette pièce puis il avait appelé la police.

Nous n'avons jamais retrouvé le malade qui avait fait ça et désormais, je comprends.

Je termine mon récit le 25 décembre 1989, il est dix heures du matin et... un autre enfant a été découvert mort. »

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Des avis ? ^^

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