Extrait de ma dystopie
(15/03/20)
Il y a quelques jours je vous avais dit que j'avais commencé à écrire une dystopie et que je vous partagerais peut-être un extrait. Bah j'ai finalement décidé de le faire ~
alsyma1513 Viens petit leprechaun, tu as finalement droit à un extrait
Par contre aucun plagiat toléré, ni inspiration.
De base, c'est pas acceptable mais là c'est level 10 000. C'est ma dystopie, mon roman, je veux me faire publier. Donc si qui que ce soit me vole l'idée, je porte plainte clairement.
Bon, j'espère que les règles du jeu sont claires. Et je compte sur vous pour les respecter et me prévenir si elles sont violées.
Du coup, résumé et chapitres 1 et 2 :
Memories
Une société où le déni n'existe pas.
Une société où l'idée même de mort est inconnue.
Vous pensez à des vampires ? Vous êtes bien loin du compte.
Venez, lisez. Et découvrez le terrible secret de ce monde aux allures si parfaites.
(C'est le tout premier résumé que j'ai fait, le jour même où l'idée de cette histoire m'est venue, mais il sera certainement modifié.)
Chapitre 1
Le soleil était à peine visible dans le ciel tandis que je courais, j'étais en retard pour mes tâches quotidiennes.
Afin que la société ne tombe plus dans l'excès causé par le désir de richesses, de biens, l'État a supprimé la monnaie. J'ai lu dans des livres qu'Avant il y avait des entrepreneurs, des hommes d'affaires, des présidents mêmes mais aujourd'hui tout cela n'est plus. Désormais nous travaillons tous pour le bien et la survie de la société. La majorité d'entre nous est agriculteur, certains travaillent dans des usines de transformations. Pour les plus intellectuels, ils deviennent scientifiques ou ingénieurs afin d'améliorer nos vies. Pour finir il y a une petite poignée d'hommes qui font partis du gouvernement. Ce n'est pas un gouvernement comme Avant, ils ne sont pas élus, n'émettent aucune loi et veillent simplement au bon fonctionnement de la société.
Les lois, elles, ont été émises au fondement de notre régime et sont gravées sur la roche de la Grande Maison -le lieu de rassemblement du gouvernement-. La plus importante d'entre toutes est liée à la disparition de la monnaie, selon le nombre de personnes d'une famille et le quota de chacune, nous avons droit à un certain nombre de produits, reçus en échange de bons.
Les distributions de produits et de bons sont gérés par des machines. Selon ce que l'on a produit, elles nous donnent différents bons permettant l'achat de nourritures ou autres. Il n'y a pas de vol dans notre société, les bons sont à nos noms, de cette manière personne ne peut prendre ce que l'on a durement gagné.
N'étant pas très malin, je travaille la terre mais permets tout de même au monde de survivre. Dans cette société tout le monde est important, il n'y a personne de plus utile que d'autres.
J'entraperçois enfin le champ du village, tout le monde est déjà au travail depuis plusieurs heures. Je passe ma carte magnétique à la borne de nos parcelles de terrain et un petit drone est libéré pour surveiller et mesurer ma production.
Je sens déjà que je ne vais pas faire mon quota aujourd'hui.
Chapitre 2
Midi sonne, la journée est finie. Nous ne travaillons pas toute la journée et heureusement, l'État n'a pas fait de nous ses "esclaves". Encore un concept d'Avant dénué de sens.
Tout le monde fait la queue devant la borne afin de recevoir ses bons. Au moment où je passe ma carte, le drone retourne dans la borne et je reçois mon dû, je ne reçois qu'une demie-unité, c'est peu. Je paye cher mon retard.
Je rentre finalement chez moi et, passé le seuil de la porte, je sens une bonne odeur de nourriture. Ma mère, elle, travaille dans une usine alors elle commence plus tôt mais finit aussi plus tôt.
Elle m'entend fermer la porte et m'interpelle aussitôt.
« - C'est toi Jake ?
- Oui maman. » lui répondé-je.
J'ôte mes chaussures et ma veste tandis que je la vois sortir de la cuisine et se diriger vers moi pour finalement me prendre dans ses bras. Je me dégage doucement de sa prise.
« Maman, j'ai dix-neuf ans, je suis plus un enfant maintenant. »
A cette remarque, elle ébouriffe mes mèches blondes et me lance un regard nostalgique.
« Pour moi tu resteras toujours mon bébé ? »
Rougissant et gêné, je décide de changer de sujet.
« Tony est rentré ?
- Non ton frère est encore à l'école. Quoiqu'il doit être sur le chemin désormais. »
Elle retourne dans la cuisine et je lui emboîte le pas dans le but de l'aider dans sa tâche.
Quelques minutes plus tard, on entend la sonnerie retentir. Je me nettoie rapidement les mains et vais ouvrir.
Derrière la porte se trouve Tony, mon petit frère, accompagné d'un habituel drone.
De deux à dix-sept ans, nous sommes obligés d'aller en cours puis selon nos résultats, nous commençons un travail adapté à nos capacités. Les cours aussi sont donnés par des machines, de même que les évaluations, pour ne pas solliciter de la main-d'œuvre inutilement.
Je ressors ma carte magnétique et la présente au drone, il la scanne, prouvant ainsi que Tony est bien rentré chez lui, puis repart à sa base.
Je verrouille la porte, pendant ce temps mon frère enlève ses chaussures et son manteau tout en me parlant de ce qu'il a fait en cours. Aujourd'hui il a abordé la physique quantique, je dois avouer ne pas comprendre de quoi il s'agit.
Et oui, mon petit frère de douze ans est plus intelligent que moi, par conséquent ses cours sont plus ardus. Il finira ingénieur, c'est une certitude.
Il vient m'embrasser la joue et court faire de même avec notre mère, tout euphorique. Je me demande comment aurait-été ma vie sans cette pile électrique. Bien plus morose, je pense, ennuyante même.
Ma mère m'appelle ensuite pour me signifier que nous passons à table.
Nous dégustons ensemble un délicieux repas puis ma mère s'en va lire tandis que Tony regarde un dessin-animé d'Avant.
Moi je décide de sortir me promener et, peut-être, rejoindre mes amis.
Revêtu d'une veste en jean et chaussures aux pieds, je quitte alors la demeure familiale et parcours tranquillement le village à la recherche d'un visage amical.
Durant ma marche, plusieurs personnes me saluent. Il faut dire que notre village n'est pas bien grand par conséquent tout le monde se connait. Cependant je ne croise aucun de mes camarades. Enfin pas exactement aucun, j'en ai bien vu un -Nathan- se faire tirer les oreilles par son père parce qu'il n'a pas fait ses tâches mais j'ai préféré ne pas m'approcher, son géniteur m'a toujours effrayé.
Les autres manquants à l'appel, je prends la direction du sous-bois adjacent, j'ai bien envie de piquer un somme au sein de la nature. C'est important de prendre un grand bol d'air frais de temps à autre.
Je m'enfonce un peu plus à travers les arbres qu'à l'accoutumé et découvre finalement une petite clairière baignée de lumière. Ici on n'entend même plus l'agitation régnant dans le village.
Je m'allonge au cœur de cette clairière, tête reposée sur mes bras croisés, le visage et le corps inondés des rayons du soleil à son zénith. Mes muscles se détendent rapidement et le sommeil m'emporte tout aussi vite dans un soupir de bien-être.
A mon réveil, je sens mon corps légèrement secoué. Ouvrant les yeux, je découvre que le soleil termine sa course à l'horizon, il doit être dix-huit heure. Ma mère est à mes côtés et tentait visiblement de me réveiller. Je me redresse rapidement mais fixe mes pieds, honteux de m'être absenté si longtemps et de l'avoir inquiétée. Pendant un instant j'ai peur qu'elle commence à crier mais elle n'en fait rien. Au lieu de ça, elle me caresse affectueusement la tête avant de prendre ma main pour nous diriger vers la maison.
Arrivés à celle-ci, j'enlève ma veste et mes souliers et remarque que ma mère, elle, est toujours en pantoufles et n'a même pas pris la peine de mettre un manteau. J'ai honte, terriblement honte.
« - Jake », sa voix est douce, elle ne semble même pas en colère. Voyant que je continu de fixer le plancher, elle continue « mon cœur, pourquoi es-tu parti si longtemps ? J'ai eu peur tu sais. »
Je relève mes yeux et à sa vue, quelques larmes pointent le bout de leur nez.
«- Je suis désolé maman, je voulais juste prendre un peu l'air puis je me suis assoupi. Je pensais pas que je dormirai si longtemps. »
Elle s'approche alors et me prend dans ses bras, je la serre aussi.
« - Je ne t'en veux pas, mais je me suis inquiétée. Heureusement que Marie t'a vu partir vers les bois, sans elle je n'aurais pas su où te chercher. Tu es tout ce que j'ai, ne l'oublie jamais Jake. »
Marie est la meilleure amie de ma mère, elle fait partie des personnes que j'ai croisées plus tôt.
Après plusieurs minutes dans cette position, elle me lâche enfin et me demande de l'aide pour le souper. Aide que je ne peux évidemment pas lui refuser après ce que j'ai fait.
Ce soir, c'est soupe aux choux, alors je coupe un oignon et du lard de porc en petits morceaux tandis qu'elle coupe un chou. Une fois le tout prêt, on met les ingrédients dans une cocotte-minute et on laisse cuire pendant deux heures.
Les deux heures passées, alors que nous regardions la télévision, ma mère prépare la table, une cuillère pour chacun de nous et nos bols à nos noms.
"- Jake ?
- Oui maman ?
- Qui est Tony ?"
A ses mots elle me tend un troisième bol portant effectivement ce nom.
"- Je l'ignore.
- Ce ne serait pas à un de tes amis ?", me demande-t-elle.
"- Tu sais aucun de mes amis n'apporterait son bol chez d'autres. Et quand bien même, je ne connais aucun Tony."
~~~~~~
Qu'en pensez-vous ? Bon quand j'ai écrit la fin (c'est-à-dire il y a 10 mn), je me suis rendu compte que le personnage de Tony n'était clairement pas assez développé, ce que je corrigerai. Sinon à part ça ?
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