Hello tout le monde, vous allez bien ?

Aujourd'hui je voulais vous donner un petit aperçu d'une future fiction qui s'appellera "A Great Instructor", qui sera un Yoonmin. Si vous n'avez pas encore lu le résumé sur mon profil, je vous le mets ici :

Corée, 1870. Park Jimin, fils d'un comte et d'une comtesse âgé de 17 ans, est un garçon rebelle et farouche qui ne pense qu'à s'aventurer dans la forêt avec sa jument. Tourmenté par son manque d'éducation, son père se voit proposer l'aide de Min Yoongi, duc de 24 ans, qui deviendra le précepteur de l'adolescent. Si au premier abord, les deux garçons se détestent, ils finiront par devenir plus que complices. Oui mais voilà, comment mener une relation dans une société qui punit l'amour de deux hommes par la mort, d'autant plus que le duc est déjà marié...

Et voici donc l'extrait du chapitre 1 :

Le soleil était au rendez-vous aujourd'hui. Une journée parfaite pour aller dans les bois. Jimin sortit en courant de sa demeure, manquant de faire tomber quelques domestiques sur son passage. Il criait des excuses en descendant les escaliers, puis alla dehors. Le soleil réchauffa immédiatement sa peau. Il inspira une grande bouffée d'air frais, puis se dirigea vers les écuries. Sa jument semblait être prête à galoper des kilomètres durant. Jimin lui donna une pomme, qu'elle croqua avidement. C'était un cadeau de ses parents pour ses quinze ans, et Jimin avait créé une grande complicité avec ce puissant animal. Comme si elle avait le même caractère que lui. Jimin l'attela et se dirigea vers la bordure de la forêt.

— Allez ma belle, tu sais quoi faire.

Il lui donna un petit coup de pied, et la jument galopa en trombe vers les arbres. Le vent dû à la vitesse caressa le visage du jeune homme. Il sourit, et ferma les yeux inconsciemment. C'était la meilleure partie de la journée. Loin de toutes ces obligations, de ces bals et ces banquets. Non, l'après-midi, lorsqu'il était seul avec sa jument, il était libre, et il ne se souciait plus de rien. Le garçon s'enfouit très loin dans les terres de ses parents, et même au-delà. La forêt s'étendait sur des hectares et des hectares. Un grand terrain de jeu pour Jimin, donc. Il croisait souvent des animaux : des écureuils, des lapins, des biches... Mais il ne les chassait jamais. Il trouvait cet acte inhumain, contrairement à son père, qui chassait très souvent. Jimin n'avait pratiquement rien en commun avec ses parents. Il était indocile, insoumis, et même presque sauvage. Tandis que ses parents préféraient être dans leur petit confort, ne quittant jamais leur demeure, se socialisant le plus possible. Jimin préférait de loin rester seul, avec sa jument. Personne n'avait les mêmes convictions et opinions que lui. Sauf son meilleur ami, Taehyung, et encore... Parfois, Jimin était si intenable que Taehyung ne savait comment gérer une situation qu'il tournait au vinaigre, surtout lors de dîners. Jimin n'en avait que faire. Il voulait s'amuser, et cela pour toujours.

Il revint tranquillement dans son jardin et descendit de sa jument. Il l'accompagna à une cuve d'eau où elle put boire à sa soif, la caressant gentiment. Jimin ignorait qu'il était observé. Par deux hommes, dans le bureau de son père.

— Regardez-le. Il ne porte qu'une simple chemise. Ce n'est pas une tenue convenable pour un noble, déclara son paternel avant de boire une gorgée de sa tasse de thé. Tous ses précepteurs ont démissionné, jugeant que personne ne pourrait lui faire entendre raison et lui faire apprendre quoi que ce soit.

L'homme à ses côtés, le duc Min, lâcha un petit sourire.

— Cela ne doit pas être facile tous les jours d'avoir un enfant comme votre fils, dit-il en le pointant avec sa canne.

— Je dois vous avouer que je ne sais plus quoi en faire. Personne ne voudra le marier à leur fille, avec un tel caractère. Heureusement, il a été gâté par la nature, c'est déjà ça.

Le duc se pinça les lèvres, toujours en souriant.

— Je pense pouvoir régler votre problème, Monsieur Park.

Ce dernier haussa un sourcil.

— Vraiment ?

L'homme brun hocha la tête.

— Je serai son précepteur, affirma le duc, comme si son père avait déjà approuvé.

— V-Vous ? Mais, mon ami, je ne pense pas qu'un homme de votre rang... enfin.. Vous avez sûrement mieux à faire.

— Non, à vrai dire, je m'ennuie assez en ce moment. Il me faut une occupation. Votre fils a bien besoin qu'on lui remonte les bretelles. Face à un homme de la haute noblesse, il ne pourra pas me contredire ou rétorquer. Il sera obligé de se plier à mes règles et de se soumettre une bonne fois pour toute.

Qu'est-ce que vous en pensez ? Ça vous donne envie ? Dites-moi tout !