Expression

Bonjour à tous


Aujourd'hui, c'est une partie pas vraiment comme les autres et pas spécialement drôle non plus... Je m'en excuse. Mais j'en avais vraiment besoin.
C'est pas un coup de gueule contre quoi que ce soit, juste une façon pour moi d'extérioriser quelque chose pour mieux m'en... Débarrasser disons... Ou du moins essayer

Je vais parler de moi en grande partie et parler de mon vécu/ressenti de certains événements de ma vie, plus ou moins récents. Donc pour ceux que ça n'intéresse pas, je ne vous retiens pas. 

Pour ceux qui décident de rester et de lire ce laïus, je demanderais un grand respect dans les commentaires. Je n'ai pas vraiment l'habitude de me confier et de parler de moi mais cela me parait normal de le faire ici car ce dessin (encore à l'état de croquis) a un contexte de réalisation et une signification qu'il me parait important de présenter.

Drowning (sketch)

Drowning, du verbe drown en anglais, signifie la noyade, quelque chose ou quelqu'un qui se noie.

Ce terme est très représentatif de ce que je ressens en ce moment, surtout depuis le mois de février.


Suite à l'obtention de mon BAC l'été dernier, j'ai commencé en septembre un DUT MMI à l'IUT de Troyes, à une heure de chez moi.

           J'ai été très excitée à l'idée de commencer ma vie étudiante : nouvelles libertés, nouvel environnement de travail, nouvelles responsabilités, logement à moi, nouvelles rencontres ...
Je me suis sentie plus adulte et plus responsable qu'en vivant chez mes parents, ce qui m'a beaucoup plu.

Les choses qu'on apprend dans cette filière me captivent, les profs ne nous traitent plus comme des enfants mais comme des jeunes collègues à qui ils transmettent leur savoir. On nous responsabilise beaucoup et on nous prépare vraiment pour intégrer le monde du travail dès la fin des 2 années de formations.
C'est une nouvelle méthode d'apprentissage qui me correspond mieux que celle qu'il y avait au lycée et au collège.

J'ai validé mon premier semestre et après une période de projets, on a débuté le second semestre pour tous ceux qui étaient passés.
Cependant, j'ai commencé à retrouver plus ou moins la frustration que j'avais eu avec la terminale vis à vis de ma passion : le dessin.

Ceux qui me connaissent depuis un moment et qui on lu ma première fanfiction savent que j'ai un projet d'histoire que je trimbale depuis un moment et qui me tiens très à cœur.
Cependant, malgré un emploi du temps un peu plus léger qu'en terminale, je n'ai pas eu énormément de temps pour me pencher dessus lors du premier semestre et la charge de travail a augmenté en arrivant au second semestre.

Cette frustration  et d'autres facteurs plus personnels m'ont épuisé. J'ai alors commencé à décrocher de plus en plus en cours ou à piquer du nez (malgré tous mes efforts pour ne pas m'endormir), à manquer d'auto-discipline par moments et de motivation pour travailler et avoir de bonnes notes.
J'ai raté l'échéance de rendu d'un devoir important qui m'a valu une bulle, ce qui a commencé à me stresser pour la réussite de ce semestre, sachant que je n'avais pas eu une très grande marge lors du premier.
Il faut savoir que le DUT MMI est faisable en 3 ans. Nous avons 4 semestres à valider et 2 "jokers" au cas où on en rate un. Cependant, et détail TRES important, les dossiers sont nationaux.
Si vous faites vos 3 ans dans un IUT sans obtenir votre DUT à la fin, vous ne pourrez pas tenter votre chance ailleurs. C'est un Game Over.

De plus, depuis que je suis toute petite, j'ai toujours fait la course aux notes, à toujours chercher à réussir du premier coup, faire partie des meilleurs. C'est quelque chose qui avait été instauré par ma mère au départ car je voulais devenir vétérinaire et c'était sa façon à elle de m'aider à y parvenir. 
Seulement, en grandissant et encore maintenant, c'est plus une source de stress plus qu'autre chose...

Puis le confinement est arrivé et je suis rentrée chez moi où je vais rester jusqu'en Septembre, l'IUT ayant décrété que revenir avant serait trop dangereux pour les élèves.

Si pour la plupart des gens et étudiants le confinement a sonné comme "ennui" et "vacances", ça n'a pas été la même chanson pour nous en MMI.
L'IUT c'est très vite organisé et nous avons eu cours quasiment comme s'il n'y avait pas de confinement, ce qui veut dire que le répit auquel tous le monde à eu droit, je n'en ai pas vu la couleur.

Ça a été une nouvelle source de frustration quand à mon projet qui prenait la poussière et sur lequel je ne pouvais avancer alors que tant de monde se plaignait de l'ennui du confinement.

J'ai eu alors envie de faire une pause, d'arrêter les cours pour pouvoir travailler sur ce projet auquel je tiens tant mais qui n'avance pas.
Je me suis demandée si au final je n'étais pas dans une filière qui ne me convenait pas et s'il fallait pas que je regarde ailleurs ou alors que je fasse une pause dont j'avais cruellement besoin pour mettre de l'ordre dans mes pensées.

J'ai commencé à regarder pour une année de césure mais après en avoir parlé avec ma mère, j'ai finalement abandonné cette idée.

Pourtant, cette idée de pause continuait de m'attirer. J'étais partagée entre ma raison qui me disait de finir mon DUT afin de me trouver un travail et de ne plus être une charge pour mes parents et en même temps mon envie toujours plus forte de passer en priorité mon projet que j'ai trop longtemps mis de coté malgré ce que ça représente aujourd'hui à mes yeux.
Je me suis vraiment sentie pas bien à cause de ça et ça m'a encore plus fait couler quand à ma scolarité qui ne m'inspirait plus que de l'ennui et un sentiment de chaînes.


Mais le facteur qui a empiré les choses, ça a été les doutes et le stress que ces derniers m'ont apporté.


Mon père est magnétiseur, guérisseur, passeur d'âme et j'en passe...
Je vous mets ici un lien vers son site Theraneo pour plus d'informations : https://www.theraneo.com/clavaron

J'ai hérité, avec ma petite sœur, d'une partie de ses immenses capacités dans le domaine de l'énergétique et du bien être.
Je baigne maintenant dans ce domaine depuis un certains temps. C'est quelque chose devenu normal et que l'on partage dans ma famille, même avec ma mère qui n'y croyait pas du tout au début.

C'est à la fois vraiment plaisant et gratifiant de pouvoir aider et soigner les gens mais la plupart du temps, comme je ne maîtrise pas du tout mon énergie ni comment je la distribue, c'est un fardeau qui m'épuise beaucoup.
Sans compter les choses que je peux ressentir dans le domaine de "l'extra-sensoriel", entre autres les âmes des défunts restées coincées dans des lieux.

De plus, quand je veux en parler avec les gens autours de moi, j'ai souvent 2 type de réactions :
          - Ceux qui ne me croient pas du tout et ce foutent de ma gueule, me disent que tous les magnétiseurs et autres personnes dans le domaine sont des charlatans (ce qui est faux, il y en a mais ce n'est pas tous les membres de la profession), ou alors qui pensent que je suis timbrée et que je devrais peut-être consulter.
          - Ceux qui vont être assez ouvert d'esprit pour me prendre au sérieux ou alors qui vont me poser des questions, ce qui me permet de discuter d'un sujet qui m'intéresse beaucoup et de transmettre en partie mon savoir.

Le manque d'ouverture des gens et les moqueries sur le sujet c'est très, très blessant et malheureusement trop courant.
Avoir des remarques stéréotypées et médisantes comme ça qui vous arrivent en pleine face, surtout quand c'est quelque chose que vous avez sans l'avoir choisit et que ça vous apporte une source d'épuisement que vous ne pouvez pas contrôler, c'est vraiment très désagréable.


Étant complètement sur les rotules au mois de Février, mon père et ma mère ont insisté pour que je médite tous les jours au moins une dizaine de minutes afin de me reposer et me ressourcer.

C'est durant l'une de mes méditations que j'ai fait la rencontre d'Amiel , mon ange gardien (représentée ici sous une forme "spectrale").
Elle m'est apparu une première fois et sa présence m'a tout de suite été réconfortante. Elle dégageait beaucoup de sérénité et une douce chaleur très apaisante et sécurisante.
Je suis d'une nature curieuse, à vouloir comprendre les choses. Je lui ai donc posé des questions, à commencer par qui elle était. Ces réponses étaient très courtes, un ou 2 mots pas plus, résonnant dans ma tête comme de la télépathie.

Étonnée par cette rencontre, j'en ai parlé à mon père qui m'a dit qu'il n'avait jamais vécu une telle chose en méditant mais que c'était pas impossible non plus.

Puis elle est revenu une seconde fois,  une troisième pour finalement venir un peu à chacune de mes méditations. Je l'ai un peu assommé de question car j'étais (et suis toujours d'ailleurs) dans une période de profonds doutes.

Sa présence me rassure, m'apaise et en même temps me pousse à me poser toujours la même question : Est-ce que je communique vraiment avec mon ange gardien ou est-ce que j'imagine tout ? Est-ce que ce n'est pas simplement le fruit de mon imagination, crée pour répondre à un besoin ou un désir profondément enfouit en moi ?
J'ai demandé de l'aide sur cette question à laquelle je n'ai toujours pas eu de réponse claire. On m'a dit de chercher par moi-même mais ça ne m'aide pas du tout.

Cette question est devenue encore plus importante dans ma tête quand elle m'est apparu accompagnée d'un Renard roux de la taille d'un gros loup. Il était magnifique, avec son pelage flamboyant et ses yeux bleu-gris. Il est venu poser mon museau dans le creux de ma main avant que quelque chose sur ma droite ne le fasse fuir.
Cet animal est mon totem, un guide spirituel à l'apparence animale.

J'aime beaucoup les renards, ce sont des animaux que je trouve magnifique et absolument adorables. Ils sont intelligents et je pense que je me retrouve un peu dans leur côté très curieux.
Savoir que mon totem est une de ses créatures que j'affectionne tant m'a fait très plaisir et en même temps a renforcé mes craintes quand au fait qu'ils ne sont que le fruit de mon imagination débordante.


Je sais que je peux paraître très confiante, avec un caractère bien trempé et une attitude un peu "jem'enfoutiste" parfois...
La vérité, c'est que je manque cruellement de confiance en moi-même, je fait preuve d'une très grande empathie/sensibilité et que je suis trop perfectionniste.
Je cherche toujours à faire les choses parfaitement et j'ai toujours besoin d'avoir l'approbation d'un "professeur" ou d'une personne plus expérimentée que moi, surtout quand c'est un domaine que je ne connais pas très bien.

C'est ce manque de confiance et l'envie de ne pas avoir à nourrir de regrets qui me pousse à toujours douter de ce que je décide, à avoir besoin de l'avis d'une personne extérieure à qui je sais que je peux faire un minimum confiance.

Le confinement a eu un énorme point positif pour moi : il m'a permit de me recentrer un peu sur moi-même et d'analyser ce qui n'allait pas.
J'ai enfin pu commencer à me détacher de ce qui m'épuisait ou m'apportait encore plus de mal-être que j'en avais déjà, que ce soit en récupérant inconsciemment celui des autres ou en étant avec des personnes que je pensais bonnes pour moi mais qui m'étaient en fait néfastes/toxiques.

J'ai aussi pris conscience durant cette période qu'inconsciemment, et en voulant aider ma mère, je l'avais suivi dans sa dépression avec un certain décalage.
Ça a commencé en 2009 lorsqu'elle a été licenciée de son travail de comptable dans un foyer. Elle a suivi un début de traitement qu'elle a arrêtée trop tôt, pensant qu'elle n'en avait plus besoin. Cependant, ça ne l'a pas empêché de chuter petit à petit sans s'en rendre compte.
Aujourd'hui, ça c'est soldé avec un burn-out après plus d'un an de harcèlement moral de la part de son patron et un début d'arrêt de travail en Janvier.
Depuis le début de son arrêt (qui a été prolongé par le médecin 2 fois déjà) elle va mieux et est en voie de guérison, pour de vrai cette fois.



Aujourd'hui, j'ai l'impression par moment de me noyer dans les problèmes, le mal-être et mes incertitudes sans pouvoir y échapper. Plus j'essaie de revenir à la surface et plus il y en a pour me recouvrir à nouveau.
Il faut que j'arrive à me détacher de tout ces poids qui m'empêchent d'aller bien et j'y travaille. La fin de l'année scolaire approche et je vais enfin avoir tout mon temps pour me pencher là-dessus et régler ce qui ne va pas.

La présence d'Amiel et de mon totem, bien que me poussant à me poser encore et toujours la même question, m'est tout de même d'un grand réconfort.
Ils me protègent de mes pensées noires ce qui me permet, ne serait-ce que pour quelques heures, de me sentir bien dans ma peau et de me ressourcer.

Il est clair que j'ai encore beaucoup de travail à faire sur moi-même, et j'y travaille. Avec les vacances, je vais aussi pouvoir aller trouver des personnes qui pourront m'aider et essayer/apprendre de nouvelles choses pour mieux canaliser mon énergie et exploiter mon potentiel.

Pour l'année de césure, je me suis renseignée et j'ai encore du temps avant de remettre un dossier de demande ce qui va me permettre de prendre la bonne décision pour la rentrée.



Ça... Ça fait bizarre de vider mon sac comme ça mais je crois que j'en avais besoin.
J'ai pas donné de nouvelles depuis un moment tout simplement parce que j'en ai pas eu le temps mais je vais essayer de revenir un peu plus souvent sur Wattpad à partir de maintenant.

Je remercie tous ceux qui auront pris le temps de lire cette partie jusqu'au bout (en espérant ne pas trop vous avoir déprimé au passage).
Prenez soin de vous.

Que la lumière vous protège et guide vos pas vers le bien-être.

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