Rédaction
J'ai fais sa rédaction a mon frère.
Il est seconde, et il devait faire un dialogue théâtrale dans les registres pathétique et tragique sur un homme qui abandonne sa bien-aimée pour faire des études à l'étranger sachant qu'elle ne peut pas le suivre. Il est très triste mais ses ambitions lui paraissaient plus importantes, et elle est désespérée.
Qu'en pensez vous ?
(C'est sensé être tragique mais mon frère l'a lu d'une manière qui la rendu super drôle)
Jean-Pascal, un jeune homme, fait face à sa bien-aimée Marie-Gisèle. Cette dernière est assise sur un sofa, au milieu d'un salon, tandis que lui se tient debout. Il est calme et se tient droit et résolu. Elle l'observe silencieuse, inquiète et attentive. Il commence.
JEAN-PASCAL : (d'une voix grave et résignée) Marie-Gisèle, ma bien-aimée, il faut que je te le dise. Je pars.
MARIE-GISÈLE : (se levant, affolée) Comment ?! Mais pourquoi ? Où ? Combien de temps ?
JEAN-PASCAL : Je pars loin d'ici. Trop loin pour toi. Je vais faire mes études à l'étranger, et c'est une décision qui m'a lourdement coûté mais sur laquelle je ne reviendrais pas. Je pars Marie-Gisèle, et je suis venu te dire à adieu.
MARIE-GISÈLE : (des sanglots dans la voix) T-Tu n'es pas sérieux, n'est-ce pas ? Tu ne ferais pas une pareille chose, tu ne m'abandonnerais pas ! Tu ne partirais pas en me laissant seule, tu n'es pas comme cela, je te fais confiance !
JEAN-PASCAL : Je n'ai d'autre choix. En ce lieu, il n'y a pas d'avenir pour moi, pour nous ! Ici, tout est morne et terne, si je reste je finirais malheureux, aigri de ne pas avoir su réaliser mes ambitions. Je sais que cela est pour toi un déchirement, j'entend bien le désespoir dans ta voix et je vois clairement tes yeux embués de larmes, et crois-moi cela me fend l'âme de te voir ainsi, mais cet endroit m'étouffe ! Il m'est impossible de rester avec toi, malgré la sincère et profonde peine que cela me fait...
MARIE-GISÈLE : (s'emportant) finir malheureux et aigri ?! Mais tu m'avais pourtant assuré que tant que je serais là tu ne connaîtrais jamais d'autre malheurs que de me voir souffrir ! Toutes ces mots doux, étaient-ils faux ? N'était-ce que des promesses en l'air ? Ah ! Menteur ! Tu ne m'aime pas ! Si tu m'aimais tu ne partirais pas !
JEAN-PASCAL : (lui aussi s'emportant) Crois-moi, jamais je ne t'ai mentis, mes sentiments pour toi sont sincères, mais comprends-moi ! Comment pourrais-je rester ? C'est toute ma vie, tous mes projets, que tu me demandes de délaisser, et si tu penses que je ne t'aime pas car je pars, c'est que toi non plus tu ne ressens rien à mon égard en me demandant de sacrifier mes rêves pour toi ! Oui, il est vrai que je peux paraître égoïste, mais c'est une décision auquel je me suis résolu, car des hommes comme moi, qui t'aimeront, tu en trouveras d'autres, alors que mes ambitions, c'est maintenant que je dois les réaliser, sinon il sera trop tard ! Pardon Marie-Gisèle, et adieu.
Elle retombe sur le canapé, enfouit son visage entre ses mains et sanglote doucement. Lui se retourne et sors de la pièce.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top