Premier matin dans cette grande maison qui n'est pas la mienne, dans ce lit au matelas très dur et sans oreiller.

Après cette nuit bousculée par deux somnambules de la parole, ce serait faux de dire que j'ai bien dormi. C'est même l'inverse.

Alexiane qui ne se sépare jamais des ses biscuits du matin aux céréales complètes. Je descends avec mon petit paquet de quatre gâteaux pas plus, prête à commencer la journée.

Une fois le petit déj' avalé et le jus d'abricot très épais bu, je vais me préparer. En même temps il n'y a que ça a faire.

Ba oui ! Je ne suis pas venue ici pour regarder la télé moi, hein !! J'aime pas la télé, surtout pendant les vacances.

Bref.

Habillée, coiffée, apprêtée quoi !

Quelqu'un, je ne sais plus qui, à lance la merveilleuse idée du on fait un uno ?? ce qui a première vue, n'a rien de grave. Mais ici, (ou plutôt avec eux : cousins-oncle-tante-grands-parents ) le uno, c'est folklo ! (ça veut dire que c'est fou, pas dans le bon sens du terme)

Bon, il y a des règles ? Ah non pas ici.. Chacun joue quand il veut, dès que ça lui chante, il tire une carte alors que c'est pas son tour, crie un UNO mal prononcé (vous savez ce "uno" au lieu de "ouno" ) alors qu'il lui reste 20 cartes, si c'est pas plus et déclare qu'il a gagné, en trichant, mais il a gagné.

Voilà, ça c'est un UNO FOLKLO. *BientôtDansVosMagasinLeclerc *

Après viens l'heure du repas. On s'est fait une espèce de gratin de pomme de terre aux oignons, impossible de me souvenir du nom correct de ce truc, je sais juste que c'était bon. Enfin, bien meilleur que mon sandwich au jambon que j'avais avaler devant la télé juste avant le grand départ.

Et ensuite, on est sorti voir une ferme qui sentait très très fort la ferme pas fraîche et pas nettoyée depuis l'an 412.

Oh c'était cool, on a quand même vu un hibou. À moins que c'était une chouette.. Comment ça c'était un pigeon ????

Et pis, après moult mésaventures, on est rentré. On a bouffé. On s'est mis devant la télé. On s'est couché.

Non c'est faux !! Je dois tout vous raconter, on est là pour ça ou pas les gars !?

Alors, ce soir c'était soirée crêpes. Là vous vous dites "ça ne peux que bien se passer, alors qu'est-ce qu'elle a de si important à nous dire ? "

Oui, ça ne peux que bien se passer, si on omais de parler du petit qui hurle à te péter les tympans car il veut, (oups, il exige ) du coca et l'autre petit qui lèche soigneusement la petite cuillère avant de la remettre dans le pot. Sinon ça se passe comme il faut.

Bref ! Donc, je reprécise (au cas où ils y en auraient qui n'auraient pas lu mon article sur mes cousins ) que les deux petits de 6 et 10 ans sont ultra chiants (et mal élevés, on peu le dire ) et leur père (donc mon oncle ) ultra sur les dents quand il s'agit de ses fils.

Voilà, maintenant on y va, c'est parti les amis pour l'anecdote croustillante sur ma malheureuse famille :

Alors qu'Alexiane mangeait tranquillement sa deuxième et dernière crêpes (faute d'estomac à grande capacité d'accueil), ses cousins et sa sœur, eux, en était déjà à leur 27ème crêpes au choco-fraise-banane-poivronrouge-passion.
Tout ce petit monde parlait de la partie de Cranium qui allait se déroulée après la crêpe party.
Ici on entendait "oulah on va plus pouvoir bouger tout à l'heure" et là on percevait "nan nan y a encore de la place" . Rien de bien méchant jusque là.
La personnalité plutôt discrète d'Alexiane la poussait à rester de côté en regardant tous ces gens s'empifrer à se faire exploser.
Jusqu'à un moment où la tante (pas celle où l'on dort dedans), dit à son fils de 10 ans qui réclamait une énième crêpes beurre-pistache-noisette "non non ça va faire trop" , Alexiane, qui ne voulait rien de plus que rebondir sur la phrase de sa tante pour faire une blague (mais qui aurait dû fermer sa gueule) à dit "attention Carl c'est la crêpe de trop, celle qui va faire exploser ton cerveau" (ici vous aurez tous notez le caractère ironique de la phrase qui sous entendait attention tu n'auras plus l'esprit assez reposé pour jouer à Cranium avec nous tout à l'heure).
Mais non, il a fallu que TONTON RAGEUR (aprèsTonton flingueurs découvrezTonton rageur bientôt en vente dans vos magasins hyper U) l'ouvre pour me faire remarquer le caractère "deplacé" de ma BLAGUE en m'assénant de : "non mais ça va pas de lui dire des trucs comme ça, c'est qu'un gosse ! ça me fait pas rire vraiment !! tu te rends pas compte il est petit et tu crois que t'étais mieux à son âge, que tu comprenais tous ??"
Non, mais à 10 ans j'étais pas con au point de croire qu'une crêpe pouvait faire exploser mon cerveau et dérégler mes capacités intellectuelles.

*ApplaudissementsDansLaSalle*

Prochaine anecdote dans le prochain épisode, sinon ça fera de trop. Comme les crêpes.