Hey mes p'tits arcs en ciel masqués !

...Un de ces jours on devrait peut-être changer le nom de ma commu, non ?

Bon, si vous en avez envie je vous laisse débattre dans les commentaires, c'est votre affaire, moi je commence ma partie. ^^

Mais putain j'suis trop déçu quoi, ma Bibiche elle était absente aujourd'hui, alors que j'étais censé avoir cours avec elle ! Je vais ENCORE devoir attendre deux semaines avant de l'avoir à nouveau en littérature et société ! J'espère qu'elle est pas tombée malade, ou si elle est malade j'espère qu'elle va mieux... :3

- Attends... Pourquoi tu nous parle d'aujourd'hui alors que t'es censé nous raconter la soirée d'il y a deux jours ?

Quoi, ça ? Oh, c'est parce que je voulais foutre tout le négatif de côté pour pouvoir me consacrer entièrement au positif ! ;-)

- Ah, donc ça s'est bien passé alors ?

Ooooohh oui. Et même que la petite fin de l'histoire va peut-être vous surprendre. Ou pas. Bref, vous verrez bien.

- Et alors tu lui as offert un truc, finalement ?

...

MAIS ATTENDS DEUX SECONDES !!

Langelo$h le schizophrène perd encore du temps avant de commencer sa partie et rajoute encore pleeeeeiiiiiiinnn de mots complètements inutiles. Hum hum. HUM HUM. HUM HUM HUM HUM *s'étouffe dans sa morve, pour la énième fois dans sa vie*

Non mais en gros je fais ça parce que je sais pas du tout par où commencer (par le commencement, mais bref), et parce que je crois que même si ça fait bientôt trois jours, je ne suis pas encore remis de mes émotions. Du genre j'arrive toujours pas à croire ce qui m'est arrivé. Oh la laaaaaaaaaaaaaaaa...

BREF.

Commençons donc par le commencement.

En vrai le début de la journée m'a tellement peu marqué xD du genre là j'ai mis deux minutes avant de me souvenir que je commençais par une heure d'anglais ce jour-là. Qui est pourtant ma meilleure matière. x')))

Non mais en gros, c'est à partir de dix heures que ça commence à devenir intéressant.

Je sors de ma salle d'allemand pour me rendre devant celle de français, la salle où Bibiche avait son cours du mardi de 9 à 10 juste avant, donc. Bien évidemment, elle sort de la salle, et avant qu'elle ne s'en aille trop loin, je la chope avec un : "Bonjour Madame !" distinctement enthousiaste, comme d'habitude.

Bien sûr elle se retourne vers moi, me dit bonjour, et se souvient de quelque chose concernant la soirée de ce soir. (le prix nobel du pléonasme est décerné à Matt Grey, 15 ans.)

Ah oui petite parenthèse, en fait c'était pas une soirée spécialement contre l'homophobie, c'était une soirée contre le sida. C'EST IMPORTANT DE SE PROTÉGER. SIDACTION ET ACTUP ET TOUS LES AUTRES SONT LA POUR VOUS. FAITES UN DON. *émoji du symbole de lutte contre le sida x 3*

En gros l'évènement se déroulait de 18h à 23h, et moi et la classe de terminale étions sous la responsabilité de la prof jusqu'à 19h30. Après, on pouvait choisir soit de rester jusqu'au bout, soit de rentrer chez nous. Donc vous vous doutez bien que je n'allais pas rester jusqu'à 23h, hors de question que je rentre chez moi à 1h du matin, en plus si Bibiche est plus là c'est beaucoup moins bien.

Donc en gros là ce qu'il s'est passé c'est qu'elle m'a demandé de lui passer le numéro de ma mère pour qu'elle l'appelle et qu'elle organise un peu mieux ça avec elle. Sauf que, comme je suis un gros teubé (ou pas), je lui ai dit que je ne me souvenais plus du numéro de portable de ma mère (alors qu'en fait je l'avais noté dans mon agenda, mais bon, j'ai bien fait de lui dire que je l'avais pas, vous allez comprendre pourquoi).

*inspire*

ET LA. (j'ai pas de quoi mettre l'accent sur le A, flemme, sorry)

*inspire encore plus fort*

ET LA.

*se souvient des événements et tombe dans les pommes tel une gogolitasse hypersensible du 18ème siècle dans son corset trop serré*

(c'est bien le 18ème siècle, hein, c'est ça Madaaaaame ?)

La prof me dit :

"Bah tu sais quoi je vais te donner mon numéro à moi comme ça tu m'appelleras pour me donner celui de ta mère."

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Et là vous vous dites :

"Nan mais attends mais c'est pas possible !"

...Je me suis dit la même chose.

Elle me demande de me donner donc un support où elle pourra noter son 06. Je suis à deux doigts de lui tendre mon agenda quand je lui dit :

"Ouais non en fait pas dans mon agenda..."

Et pourquoi pas, vous vous dites ?

Ben parce qu'en fait que j'vous explique DANS MON AGENDA Y A SON NOM ECRIT PARTOUT AVEC DES PETITS CŒURS !!

Donc non, je lui ai pas donné mon agenda, mais mon cahier d'allemand à la dernière page. Elle s'appuie contre un mur le temps de me l'écrire, et moi je suis à côté d'elle comme ça, et je comprends rien à ce qu'il est en train de m'arriver.

Je lui dit que je trouverai le temps de l'appeler à midi, et quand elle s'en va pour de bon moi je suis refait. Y avait une de mes potes (pas Potato, celle-là on va l'appeler Chamallow) qui était aussi en train d'attendre devant la salle, elle me demande :

"Elle t'as marqué quoi ?"

Je réponds pas. Je suis médusé, puis je ricane tel une merde, mais je réponds pas. Et là préparez-vous au plus beau dialogue de l'histoire de la vie (c'est l'histoooiiire de la vie !! *se prend une balle dans la tête*) :

Chamallow : Si elle t'as écrit son numéro je t'applaudis.

Langelo$h : ...Bah vas-y, applaudis-moi.

Et puis bon, en fait elle m'a pas applaudi, moi je suis retourné dans mon monde, je suis allé me planquer dans les escaliers le temps de ressortir mon cahier d'allemand et de recopier son numéro dans mon agenda en mode discrétos. Ah si si, pour une fois que je suis discret... x')

Mais c'est qu'elle m'avait dit :

"Et bien sûr, ce numéro ne circule pas, il est juste pour toi."

- Oh la phraaaaaaaaaaaase !

Et oui.

Ce que j'ai répondu : Oui, bien sûr, évidemment !

Ce que je pensais : Je suis trop jaloux pour refiler votre numéro à qui que ce soit. Ne vous inquiétez pas. x)

Je suis donc complètement au bout de ma life en cours de français, et une fois cette heure-là terminée je descends pour sortir du lycée (en prenant bien soin de passer par le couloir où Bibiche a encore une heure de cours, sauf que cette fois-ci je la croise pas. Attends donc d'être ce soir, ta patience sera récompensée.)

*flashback* Le matin à 9 heures.

Je fais part à Potato de mon inquiétude concernant les fleurs (que je ne suis, à ce moment-là, même pas encore sûr à 100% d'acheter). Finalement, elle me file gentiment cinq euros dont je saurai faire bon usage et que je lui ai d'ailleurs remboursé hier. Cet argent sera important - primordial - pour la suite, vous verrez.

*retour le matin à 11 heures*

J'arrive donc chez mon grand-père chez qui je devais aller manger parce qu'il n'habite pas très loin du lycée (je sais plus si je vous l'avais déjà dit), sauf que bien sûr je me rends compte que je n'ai rien pris pour m'occuper en attendant midi, pas même mon Doudou x(((.

Et là, Langelo$h a l'idée du siècle : il réalise qu'il a toujours les cinq euros de Potato dans la poche de son manteau, et décide de tenter le tout pour le tout. Alors, il trouve un moyen de combler le temps qu'il lui reste avant midi, et prévient son grand-père : "je ressors puis je reviens, je vais acheter une rose."

- AH ! Voilà quelque chose d'assez intéressant !

Et oui mes amis. Et donc Langelo$h ressort, se dirige vers la fleuriste, et...

- Non par contre juste arrêtes de parler de toi à la troisième personne, c'est chiant. Merci.

...

BREF.

Je me dirige donc vers la fleuriste, je rentre et je demande à acheter une belle rose rouge toute seule. Bon je me suis fait appelé Madame, ça doit être à cause de mes putains de cheveux qui repoussent et qui commencent à niquer tout mon passing, mais sur ce coup-là, je n'y fait presque pas attention. Enfin, je la corrige pas, je veux dire.

Donc j'achète cette rose seule pour 4€80, le seul inconvénient de cela sera le manque de discrétion, puisque la fleur dépasse du sac dans lequel elle me l'a mise. Mais bref.

En ressortant, je réalise à peine ce que je viens de faire. Reste encore à savoir si je vais lui donner, et la réaction qu'elle va avoir...

Suspense, on n'en est pas encore là...

Je retourne chez mon grand-père, je mets la rose dans l'eau un moment pour éviter qu'elle ne manque trop d'eau durant l'après-midi (13h-20h sans eau c'est beaucoup, si je la donne à Bibiche elle devra couper un peu la tige avant de la remettre dans un vase), et je mange. Je suis complètement au bout de ma vie, et toute l'après-midi durant je n'attends que cela : la soirééééée !

J'ai appelé Bibiche comme prévu entre midi et deux. Le truc c'est que je suis resté deux minutes vautré dans le salon en train de stresser (et de ricaner) comme un con avant de réussir à appuyer sur la touche d'appel. Elle décroche. Je suis au bout de ma life. Au début je bredouille un peu, mais BIEN SÛR ça ne s'entend pas (attention, si je fais cette parenthèse de précision, ça veut dire que la phrase n'était pas ironique. Pour une fois. x')), et puis au fut et à mesure je prends la confiance, je parle normalement et je lui dicte donc le numéro de ma mère (qui était donc dans mon agenda, mais je vous signale que si je lui avais donné directement je n'aurais pas pu choper le sien, donc en fait je suis vraiment pas con du tout.)

J'avais prévenu ma mère à l'avance, je lui avais dit : "J'ai donné ton numéro à ma prof, elle va t'appeler" (au lieu de dire : "Je vais appeler ma prof pour lui donner ton numéro, après elle va t'appeler !") Ce qui fait que donc, elle et Bibiche ont discuté un peu au téléphone, et ça a été hyper rapide puisque même pas dix minutes après avoir appelé la prof, c'est ma mère qui me rappelle.

Comme elle finit à 19h et qu'arriver me chercher pour 19h30 aurait été chaud, elle a demandé à ma prof de me ramener à 19h30. Conclusion, je vais me retrouver carrément tout seul à la fin de la soirée avec elle. J'ai des marques rouges sur la main, mais ça c'est parce que je me suis trop pincé ce jour-là pour vérifier que je n'étais pas en train de rêver. x))

SEUL inconvénient dans tout cela : maintenant, ma mère aussi a le numéro de ma prof. ^^

En sortant du cours de sciences éco, je trouve un moyen de contourner les embouteillages auxquels je m'attendais dans les couloirs. Plutôt que de traverser tout ce putain de corridor jusqu'aux escaliers centraux avec ma pauvre rose qui se serait faite massacrée, j'emprunte les marches qui sont juste en face, qui normalement font office de sortie de secours, mais par lesquelles quelques personnes passent quand-même. Résultat des courses : en montant vers ma salle de physique je ne me retrouve qu'une seule fois entre six personnes et j'arrive avec succès à ma destination sans avoir abîmé ma fleur. (qui n'est pas vraiment censée être la mienne, mais bref.)

SAUF QUE.

Sauf que.

Comme je suis, comme vous le savez, incroyablement con, j'avais réussi à oublier ma blouse alors que mon grand-père m'avait pourtant ramené chez moi pour que je prépare mes affaires de l'après-midi avant de retourner au lycée.

Conclusion : si je n'en trouve pas une au plus vite, je ne peux pas aller en cours de physique.

Après avoir erré dans les couloirs sans avoir réussi à récupérer une blouse d'un(e) de mes camarades de l'autre groupe qui a cours de SVT, je retourne voir le prof de physique et lui annonce que finalement je n'ai rien trouvé. Re-résultat des courses ? Je ne suis pas accepté en cours.

- Tant pis-tant mieux, j'ai envie de dire...

Non arrêtes, en plus j'étais chaud pour faire le TP de chimie pour une fois x)

Mais bon. La vie est faite comme ça. Je ne me suis pas plaint. Oh que non t'avais pas à te plaindre Langelo$h, si tu savais à l'avance ce qu'il allait se passer ce soir...

Un de mes camarades m'a conseillé de descendre au premier étage voir ma pote Potato qui, probablement, me prêterait sa blouse à elle. Sauf que comme bien sûr je suis d'entière mauvaise foi j'étais déjà allé voir le prof avant d'avoir essayé cette solution, et j'ai même sorti :

"Ouais mais du coup ça m'arrange, je suis pas accepté en cours..."

Le mec d'entière mauvaise foi. Manipulateur et malsain. Gilles, on peut dire ça comme ça, oui.

Gilles ! Jamais tu ne toucheras à ma Bibiche, est-ce que c'est bien clair ?!!

Tiens, mettre deux points d'exclamations après un point d'interrogation, ça me fait penser à quelqu'un...

La prof par mail : alors et le tien d'anniversaire c'est quand ?!!

BREEEEEEEEEEEEEEEEF.

Je descends quand-même au premier étage, ça me fait une occasion de voir mes potes de l'autre groupe, et là je vous jure. Quand j'arrive dans le couloir, Potato, une autre pote et la camarade avec qui j'ai fait mon exposé en littérature et société se ruent vers moi en ayant vu mon sac avec la rose, et elles crient quasiment simultanément :

"Ooohh !! C'est pour la prof, c'est pour la prof !"

Bien sûr je commence à me barrer en rigolant tel une merde, et comme d'habitude ma pote autre que Potato (allez, appelons-la Jenny) me filme avec son téléphone. D'ailleurs elle a déjà des tonnes de dossiers honteux de mes réactions hyper-exagérées quand je voyais la prof, si vous saviez... x')

Finalement, au lieu d'aller en physique car je n'ai donc pas été accepté pour oubli de matériel, j'erre au CDI, puis un peu dans la cour.

Plus qu'une petite demi-heure de SVT et tu y es, Langelo$h. Sois patient. Tu seras récompensé. Sur la tête de Bibiche, parole de ton moi du futur.

En SVT, je suis captivé par la correction du dernier TP, puis je montre mon mot de sortie à la prof (de SVT, on aura compris). J'ai le temps de noter le bilan du dernier cours et de commencer le TP d'aujourd'hui apparemment ; je prévois de partir de la salle vers 16h50, histoire d'arriver bien à 17h à l'entrée du lycée, là où Bibiche m'a donné rendez-vous.

SAUF QUE.

Malheureusement, à 16h50, quand je préviens l'enseignante que je vais commencer à y aller, cette grosse c... débile (à partir de maintenant, je m'engage à ne pas insulter mes profs dans mon rb) me dit : "On, non attendez, vous partirez à 17h, vous avez encore le temps de faire un peu le TP !"

...

Mais je dois être DEVANT LE LYCÉE à 17h, pas à 17h05 !

Résultat des courses, quand je sors de la salle et descends dans la cour, la classe de Bibiche ne m'attend pas devant le portail : elle est déjà partie.

MAIS.

Vous vous doutez bien que tout ne s'arrête pas là, bien évidemment.

Au moment où je sors dans la cour, je vois deux filles visiblement très pressées courir jusqu'au portail. Je décide de les suivre...

Allez, comme ça commence à faire un peu long et qu'en plus de tout je suis un PUTAIN DE GROS SADIQUE je coupe la petite histoire ici !

- Non mais attends t'es malade, tu peux pas faire ça avec un suspense pareil !

Allez, on se retrouve donc dans la partie suivante, à tout de suite ! ^^ ^^ ^^ ^^ ^^

- Connard, va.