Origine des personnages (photo dans le média) : Mes créations

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PDV Hougyoku :

Je me trouve chez Kikenna, un garçon de mon université dont je suis secrètement amoureux depuis le début de l'année, donc depuis 8 mois. Nous sommes à l'université d'oxford, il a 23 ans tandis que j'en ai 21. J'ai appris par la suite que, comme moi, il est né au Japon, même si cela paraît évident par rapport au fait que nos deux noms sont en réalité des mots Japonais (Je ne me souviens plus vraiment de ce que veux dire Kikenna, cela me reviendra, mais le mien veut dire "pierre précieuse"). Beaucoup de personnes le trouvent bizarre voire flippant. Moi je le trouve plutôt attrayant, je me demande ce que ça ferait de le voir sourire, enfin... Un sourire sincère, pas angoissant comme il sait si bien le faire.

Hougyoku : M-Merci de m'avoir invité...

Kikenna : De rien.

Son ton est assez... Étrange. Pas triste, pas en colère, pas joyeux non plus. Comme je l'ai dit c'est étrange, encore deux points sur lequel je m'interroge : Tous les volets sont fermés et lorsqu'on était dehors tous les voisins me dévisageaient et me regardaient d'un air effrayé...

Kikenna : Ne te tracasse pas pour les réactions des voisins. Si tu te demandes si tu es bizarre, saches que ce n'est pas le cas.

Il m'enlace en passant ses bras autour de ma taille.

Kikenna : Tu es même adorable~

Un son de métal retentit...

Kikenna : Ils n'ont pas peur de toi...

Le même métal qui vient s'abattre dans mon dos.

Kikenna : Ils ont peur pour toi. Bonne nuit Gyo'~

Ce fut les dernières paroles que j'entendis avant qu'un voile noir recouvre mes yeux.

~Quelques heures plus tard~

Je me réveille, je ne vois rien, ni personne, jusqu'à ce qu'une porte en haut d'un escalier ne s'ouvre, faisant paraître le peu de lumière qui me permit d'apercevoir les objets que mon ravisseur tenait en mains, un couteau et une trousse de secours. J'observe son visage, orné d'un sourire sadique, je le trouve toujours aussi beau mais son attitude me dégoûte... Pourquoi me faire ça ? Que lui ai-je fait ? Il s'approche de moi, je tente de me lever quand je sentis mon pied et mon bras droit retenue au sol, je suis enchaîné... J'essayais de ne pas paniquer afin de ne pas lui faire le plaisir de me voir apeuré mais je ne peux plus retenir l'angoisse qui montait de plus en plus.

Hougyoku : Pourquoi ?! Pourquoi est-ce que tu me fais ça ? Qu'est-ce que j'ai fait ?!...

Kikenna : Ce que tu as fait ? Tu es tombé amoureux de moi...

Il avance encore, s'accroupit devant moi et s'approche de mon oreille.

Kikenna : ... Et tu m'as laissé tomber amoureux de toi~

Il s'empare soudainement de mes lèvres en me prenant dans ses bras. Malgré moi, ainsi que se qu'il s'est passé, je ne peux m'empêcher de lui rendre son baiser, passant mes bras autour de son cou quand je ressentis une vive douleur au niveau de ma hanche droite.

Hougyoku : A-Ah !

Il venait de me couper cet enfoiré...
Nouvelle douleur un peu plus haut, la lame passant plus lentement.

Hougyoku : Arrête ça s'il te plaît !

Kikenna : Tu me demande ça, mais tu rougis à chaque coupure que je te fais subir. Tu n'aimes vraiment pas ?

Hougyoku : ...

Kikenna : Oses me dire que tu n'aimes pas !

Hougyoku : Tu... T-Tu es un vrai sadique...

Kikenna : Et toi tu es masochiste, je pense qu'on va bien s'entendre toi et moi~

Hougyoku : Pervers...

Il m'embrasse plus doucement, fait glisser le côté de la lames sur ma hanche, puis me découpe lentement sous la cuisse. Je ne veux pas le laisser avoir raison, mais il vient de me faire découvrir une part en moi que je n'aurai jamais soupçonné exister... Que se passerait-il si mes amis voyaient ces coupures un jour ? Et si je ne revenais jamais parmi eux ? Et j'ai surtout une question qui me perturbe encore plus...

Hougyoku : Bordel pourquoi j'aime ça moi ?!

Il me regarde, étonné, ce n'est que maintenant que je me rendis compte de mon erreur. Merde...

Hougyoku : Enfin... Non... J-Je ne voulais pas parler de...

Il me prend soudainement dans ses bras, lâche son couteau, me caresse la joue et m'embrasse doucement dans le cou. Cet homme est définitivement bipolaire, il n'y a plus de doute.
Il commence à détacher les chaînes qui me retenaient.

Hougyoku : Tu sais que je pourrais m'enfuir ?

Kikenna : Oui mais tu ne le feras pas !

Hougyoku : Pourquoi ça ?~

Kikenna : Arrêtes de poser des questions aussi stupides, tu connait très bien la réponse~

Hougyoku : Comment peux-tu me connaître aussi bien ?

Kikenna rigole légèrement, son rire clair est magnifique...

Kikenna : Je ne m'étais pas senti bien comme ça depuis des années.

Hougyoku : Tu avais quel âge ?

Kikenna : 4 ou 5 ans

Hougyoku : Sérieusement ? Moins d'une vingtaine d'années ?Ça doit être long...

Kikenna : Mais maintenant je t'ai toi et j'en suis très heureux~

Il me prend à nouveau dans ses bras dans une douce étreinte, puis une nouvelle douleur se fit ressentir, mais plus légère cette fois-ci.

Kikenna : Je t'aime Gyo'~

Hougyoku : Moi aussi je t'aime espèce de sadique~

Je viens de me souvenir de la traduction de son nom...

Hougyoku : Kikenna Shigyaku...

Kikenna : Hein ?

Hougyoku : "Kikenna" veut dire "Dangereux" et "Shigyaku" veut dire "Sadisme". Connaissant ton nom de famille tes parents ont fait exprès de te donner ce prénom ?

Kikenna : Oui, ça les amusait de faire "peur" aux autres enfants en me donnant un nom comme ça. Mais ils l'ont regretté...

Hougyoku : Pourquoi ça ?

Kikenna : J'avais un frère, Shinozuke, et un cousin, Takashi. (NdA : Ce qui ont la réf', je vous félicite !) Mes parents n'étaient pas très présents, je n'avais personne pour m'inculquer les valeurs essentiels que chaque personne est sensée connaître. Mon école ne faisait pas ce travail, donc je ne pouvais pas distinguer le bien du mal. Mon frère m'a enseigné "l'art du meurtre et de la torture" en commençant avec un de nos camarades de classe et, un jour, il... Il a tué nos parents parce qu'ils savaient ce qu'on faisait, que j'aimais malgré leur absence... J'avais 9 ans, nous étions en pleine nuit, j'ai entendu des cris, les cadavres de mes parents, le sourire malsain collé au lèvres de mon frère. Je n'ai pas hésité, j'ai arraché la hache des mains de Shinozuke et l'ai abattu sur sa tête. Le jour d'après Takashi est venu à la maison, à vu le massacre, m'a considéré comme responsable de tout et a appelé la police. Depuis, tout le monde pense depuis toute ces années que je suis celui qui a tué toute ma famille...

Hougyoku : Tu... En as beaucoup souffert ?

Kikenna : Bien sûr... Et personne ne m'a écouté quand j'essayais de dire la vérité... Mis à part toi, merci Hougyoku~

Il m'embrasse quelques petites fois, m'assois sur ses jambes où, pris d'une fatigue puissante, je m'endors paisiblement.

~Le lendemain~

Je me réveille, dans un lit cette fois-ci, bloqué par ce qui me semble être le bras de mon Kikenna. Je lève les yeux et rencontre son regard émeraude, il est tellement beau...

Kikenna : Bien dormi mon ange ?~

Hougyoku : Mieux que bien~ Tu t'en enfin décidé à me faire sortir de ta cave ?

Kikenna : Je n'allais pas te laisser là-bas comme une victime lambda, toi, tu es mon petit préféré~

Il me mord doucement l'épaule, y laissant un marque.

Hougyoku : Aïe... Pourquoi t'es canines sont plus longues, *rigole* tu es un vampire ?

Kikenna : Arrêtes de me charrier on se moque de moi à cause de ça depuis longtemps...

Il feint la tristesse, mais garde un sourire en coin.

Hougyoku : Ne le prends pas mal, je te trouve tellement beau, même si le côté sadique est plus démarqué~

Kikenna : *Chuchote* Moques toi encore et je te coupe à un endroit plus sensible~

J'entoure sa taille de mes bras et me colle à lui autant que je le peux avec la force minimal que j'ai. Je refuse de le quitter, peut importe ce qu'il peut me faire subir... Parce que je sais que j'aimerai ça.

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Marie : Qu'est-ce qui s'est passé dans ta petite cervelle ?
Sarah : Tais-toi je ne sais pas...
Donc, je vous souhaite maintenant de passer une Bonne journée/Bonne soirée et à bientôt !