It's Not A Fraternal Love... (William X Albert)
Origine des personnages : Moriarty The Patriot
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PDV William :
J'ai la tête qui tourne, j'aurai peut-être dû dormir cette nuit, mais je devais faire une nuit blanche pour des informations sur ce faux "Jack l'éventreur", le vrai devant arriver dans quelques temps. J'entre dans le salon et m'assois sur le canapé à côté de mon grand frère Albert et explique à Moran, Fred, Bond et Louis ce qu'il doivent aller chercher à la banque. Mon crâne me fait souffrir, je ne tiens plus et tombe endormi sur l'épaule de mon frère, je ne me sens pas bien, vraiment pas bien...
PDV Albert :
James B. : *Rigole* Il fait sa sieste ?
Louis : Non, c'est un effet somatique due au fait qu'il utilise beaucoup trop ses facultés intellectuelles. Impossible de le réveiller dans ces moments-là...
James B. : Ah bon ? Désolé je ne savais pas...
Je regarde Bond et lui fait un sourire qui se voulait rassurant en caressant les cheveux de mon petit frère endormi. Inconsciemment, je dirige ma main sur sa joue, la descendant jusqu'à son cou en regardant le soleil de l'autre côté de la fenêtre. Me rendant compte de mon geste, je retire vite ma main, les joues rouges par la gêne. Je regarde en direction du reste de l'équipe, tous me regardent bizarrement, merde... Je pose simplement ma main sur l'épaule, ayant peur d'un autre faux mouvement.
~ Une demie-heure plus tard ~
Comme prévu, Fred, Moran, Louis et Bond sont partis pour leur mission, me laissant seul avec mon William. Enfin- Euh... William...
Il se mit à bouger doucement, se collant un peu plus à moi, il tremblait mais je ne le remarquais pas. Je décide donc de le poser sur mes jambes et de l'enlacer le plus délicatement possible afin de ne pas le réveiller. Il pose sa tête sur mon épaule (pourquoi toujours sur mes épaules ?
Sherlock : SHUT UP !)
puis ne bougent plus.
Nous restons un bon quart-d'heure avant que je ne prenne son menton pour relever sa tête et mieux le regarder. Une idée me vint en tête, mais il ne fallait mieux pas le faire, on est frères après-tout... Pas de sang, certes, car lui et Louis ont été adopté par mes parents, mais frères quand-même... Mais il est endormi, normalement il ne remarquera rien, du moins je l'espère ! Je pose ma main sur sa joue et tourne sa tête vers la mienne avant de m'emparer doucement de ses lèvres. Ce baiser ne dura que quelque secondes, mais même s'il était endormi, je ne regrettait pas ce que j'ai fait.
~ 1 heure plus tard ~
William : Mr. Jack, vous m'avez tiré la joue pendant mon sommeil n'est-ce pas ?
Jack : *Rigole* Décidément on ne peut rien te cacher ! On ne peut pas dire que tu as changé !
0. K. maintenant je regrette... Si il sait ce que Jack a fait alors ce que j'ai fait... Merde...
William se lève, tremblant de plus en plus mais retombe sur le canapé.
Albert : William !
Je me lève et vient m'accroupir devant lui, je pose ma main sur son front, il est brûlant... Il tremble encore fortement et respire vite. Je le prends dans mes bras et me tourne vers les cinq individus derrière moi.
Albert : Je l'emmène dans sa chambre pour qu'il puisse se reposer. Je vais également veiller sur lui pour éviter tout problème, je vous dis à toute à l'heure !
Louis : À toute à l'heure grand frère !
J'emmène William dans sa chambre et l'allonge dans son lit, il commence à ouvrir les yeux.
William : A-Albert ?... *Inspire* Qu'est-ce qu'il s'est... *Inspire* Passé... Hmph...
Je pose ma main sur sa bouche pour le faire taire, il est vraiment essoufflé, c'est inquiétant... Je lui souris et caresse doucement sa joue.
Albert : Shhh~ Ne te fatigue à parler et reposes-toi. Tu t'es évanoui sur le canapé et je t'ai ramené ici.
William prend ma main dans la sienne et me l'embrasse en guise de remerciement et la porte à sa joue. Son sourire me fait fondre, il est si mignon quand il fait ce visage attendrissant...
William : T-Tu croyais que... *Inspire* Je ne re- remarquerai pas c-... *Inspire* ce que tu as fait ?...
Je rougis faiblement mais William le remarque quand-même.
Albert : Je... J-Je suis désolé je n'ai pas réfléchi ! Cela ne se reproduira plus.
William me regarde, un air triste au visage.
William : Je... T-Tu ne m'aimes pas ?...
Albert : Bien sûr que si tu es mon frère !
William : N-Non je... *Inspire* Pas comme ç-ça...
Il se relève et entoure ma nuque de ses bras. Je l'enlace par la taille et le sert contre moi.
William : Ce n'est pas un amour fraternel...
Il recule et pose ses douces lèvres sur les miennes, je reste choqué mais je ne peux m'empêcher de répondre à son baiser. Mais, me rendant compte de mon erreur, celle de le priver d'air, je m'écarte vivement, il tombe dans le lit, ses yeux sont fermés, ses joues sont rouges, il respire beaucoup trop vite.
Albert : W-William ?! Ça va ?
Il ouvre lentement les yeux. Je pose ma main sur son torse, lui indiquant à quel rythme doit-il respirer.
William : M-Merci... Mais e-et toi ?
Albert : Je t'aime William, plus que tout au monde, je pense que j'ai toujours été amoureux de toi...
Je me pencha sur lui et lui fit un câlin.
Albert : Je te promets que je m'occuperai de toi autant qu'il le faut pour que tu te rétablisse vite.
~ Quelques jours plus tard ~
Une médecin est venue vérifier l'état de mon petit frère après son évanouissement qui remonte maintenant à une semaine et demie. Elle nous a informé que la température de William était de 42,1 °C. Il ne s'est pas réveiller depuis deux jours, mais est toujours conscient... J'ai peur, peur de le perdre, elle nous a dit que la température au maximum de la normale est de 41 °C environ... Aujourd'hui encore, j'entre dans la chambre de William, l'embrasse et m'assois sur la chaise à côté de son lit. Mais quelque chose ne va pas, son corps est froid, gelé même...
Je prends son poignet, essayant de mesurer son pouls.
Rien...
Albert : William ? William réveille-toi ! Tu ne peux pas me faire ça ! Pas toi ! Pas maintenant !
Alerté par mes cris, Louis, Fred, Moran, Bond, Jack et la médecin Mlle. Hells accourent jusqu'à la chambre et trouve le corps inanimé de mon frère que je garde désespérément dans mes bras en pleurant. J'ai l'air pathétique comme ça mais l'avis des autres est inexistante sachant que William est... est...
Mlle. Hells : T-Toute mes... Condoléances...
Albert : Je ne le crois pas... Ce n'est pas juste... Quelle vie de merde... Pourquoi lui ?!
Il faut bien que je me rende à l'évidence, mais je lui ai fait une promesse, je dois la tenir...
~ Flash-back ~
Cela fait deux jours que William est cloîtré dans son lit, son état ainsi que le diagnostic du médecin m'effraies au plus haut point...
William : Albert ?
Albert : Oui mon cœur ?
William : Si j'en venais à... Enfin tu vois... Est-ce que tu compte me suivre ?
Albert : Ne parle pas de malheur. Et il se pourrait bien que l'envie et la tristesse me poussent à te suivre.
Il tend son bras et prends doucement ma main.
William : Promets-moi de ne pas le faire, s'il te plaît... En plus, le travail de "Moriarty" ne doit pas s'arrêter ici, tu serais le mieux placer pour me remplacer... Je t'aime...
Albert : Moi aussi je t'aime, et je te promets de ne rien tenter, mais ne t'en fais pas, tout ira mieux et nous reprendrons notre vie comme avant, j'en suis sûr !
~ Fin du Flashback ~
"Tout ira mieux et nous reprendrons notre vie comme avant"... je n'ai même pas sû m'occuper de lui comme je l'avais dit... Pardon William... Je t'aimais tellement et j'ai attendu plus de dix ans pour te le dire... Je suis désolé... Je suis tellement désolé...
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Marie : Mais arrêtes de les tuer abrutie !
Sarah : Ce sont MES histoires (au sens propre du terme) ! Ne te plains pas sinon je te fais buter par Alois !
Marie : OK...
Sarah : Oh mon dieu j'ai réussi à la faire taire ! ALLELUJAH !
Donc je vous souhaite une bonne journée/Bonne soirée et à bientôt !
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