XXVIII- Spending The Night.
Amaya
Zak est revenu en cours avant hier et j'ai bien remarqué qu'il ne va pas bien. Il ne veut pas me parler de ce qu'il s'est passé et je respecte entièrement son choix mais j'aimerais vraiment être présente, alors je lui montre par des petits gestes. Aujourd'hui, nous avons nos premiers travaux d'intérêt général. Monsieur Arves à été étonnamment compréhensif pour les trois semaines que nous avons raté à la suite de l'accident de Zak.
Une fois les cours de ce matin finis, je suis allé acheter à boire pour les deux meilleurs amis, Red Bull Original pour Levi et Coco pour Zak. Je me dirige directement à la bibliothèque, là où on doit terminer de trier les cartons et ranger les livres. Je presse donc le pas. Lorsque j'arrive, la porte est entrouverte. Je me faufile et aperçois le brun et le blond en train de discuter. Un sourire étire mes lèvres alors que je marche à pas de loup dans leurs direction. Levi me repère et il esquisse un sourire. Zak est assis dos à moi et je m'approche, sans un bruit avant d'enrouler mes bras autour de ses épaules. Il sursaute légèrement avant de se retourner. Un rire m'échappe alors qu'il me sourit aussi. Je dépose un rapide baiser sur sa joue avant de prendre Levi dans mes bras pour le saluer. Je me retourne ensuite vers le brun pour savoir comment va sa cheville.
— Ça va un peu mieux, mais je pense que les médecins vont me dire de me reposer plus longtemps que prévu. J'ai rendez-vous ce soir de toutes manières, nous annonce-t-il.
J'hoche la tête et sors les canettes de mon sac avant de leur offrir. Levi n'attends pas une seconde de plus pour l'ouvrir tandis que Zak me tire vers lui.
— Merci. Comment tu sais que c'est ma préférée ?
— Juste une intuition, réponds-je dans un haussement d'épaule.
Il rit et l'ouvre à l'aide de ses dents avant d'en boire le contenu. Zak me tend la canette, m'en proposant. Je secou la tête, le remerciant et il se lève, posant sa boisson sur la table avant de déposer ses lèvres sur ma joue dans un rapide bisou.
— Aller, on à du travail qui nous attend.
Je lève les yeux au ciel avant de poser mon sac au sol et de commencer à ranger les cartons et livres. Levi fait de même tandis que Zak à un peu de mal à se déplacer à cause de sa cheville. Je lui ai proposé de rester assis pour aujourd'hui mais il à refusé sous prétexte qu'il se sent inutile.
M'emparant de mon téléphone, je lance ma playlist et pose mon téléphone sur la table pour continuer de ranger tout en musique. Nous sommes chacun sur un carton différent. Levi est dans la catégorie "Histoire et Géographie", Zak dans la catégorie "Littérature Américaine" tandis que je m'occupe de la catégorie "Littérature du monde".
Après deux heures, Levi s'assoit à côté de Zak et ils se mettent à discuter à voix basse. Je tends l'oreille pour avoir ne serait-ce qu'une information de leur conversation.
Les yeux de Levi entrent en contact avec les miens et il murmure quelque chose à Zak, qui regarde aussi dans ma direction. Je baisse les yeux, ignorant le regard insistant du brun. J'avoue me sentir un peu exclu par moment. Ils sont meilleurs amis, alors je comprends qu'ils se disent des choses entre eux mais j'aimerais qu'ils le fassent lorsque je ne suis pas là. Surtout quand j'essaie du mieux que je peux de faire sentir mieux Zak, sans pour autant être au courant de ce qu'il se passe.
Un long soupir m'échappe et je retourne m'occuper de mes cartons.
Nous avons enfin fini pour aujourd'hui et je n'ai pas vraiment discuté avec les garçons. Je sais pertinemment que je ne devrais pas, mais je me sens vraiment mise à l'écart.
Zak passe son bras autour de mes épaules et je lève les yeux pour croiser les siens, un petit sourire étirant mes lèvres. Il fronce les sourcils et s'arrête de marcher.
— Tout va bien ?
Je force un peu plus mon sourire et lui fais comprendre que oui. Il se tourne vers Levi et lui dit d'avancer, qu'il le rejoindra plus tard. Une fois que Levi s'en est allé, il se tourne complètement vers moi, me faisant face.
— T'es sur que ça va ?
J'hésite quelques secondes avant d'hocher la tête. Après tout, il à le droit de pas vouloir me raconter ses problèmes, quels qu'ils soient.
— Oui, ça va.
— Amaya, je vois très bien qu'il y a quelque chose qui te tracasse.
Il prend mon visage entre ses mains et plante son regard dans le mien.
— Dit moi ce qu'il se passe dans ta jolie tête, reprend-t-il.
Un petit sourire étire mes lèvres et je ne le quitte pas du regard.
— C'est stupide, avoué-je.
— Je suis sur que ce qui te fait sentire comme ça est tout sauf stupide.
J'expire et enroule mes bras autour de son corps, le rapprochant un peu plus de moi.
— C'est juste que, j'hésite avant de reprendre, par moment je me sens un peu exclu de la conversation.
Il ouvre la bouche pour parler mais je le stop.
— Je sais. Je sais que tu n'as pas forcément envie de m'en parler à moi, que tu as des soucis personnels mais par moment je me sens vraiment mise à l'écart.
Ses pouces caressent mes joues tandis qu'un sourire étire ses lèvres.
— Je suis désolé. Promis, ça n'arrivera plus, d'accord.
Je hoche la tête, soulagée de me sentir comprise. Après tout, c'est Zak. Zak comprend toujours, peu importe la situation ou les actions.
Il enroule ses bras autour de moi, me prenant dans une douce étreinte avant de déposer un baiser sur le haut de ma tête.
— Ça te dit de venir passer le week-end à la maison ? me propose-t-il.
Je lève les yeux pour croiser les siens.
— Est-ce que c'est une proposition de soirée pyjama que tu m'offre là ?
Il rit et hausse les épaules.
— Si c'est comme ça que tu l'interprète, alors ça sera une soirée pyjama.
J'hoche la tête
— Juste toi et moi, ajoute-t-il.
Mon sourire s'agrandit tandis que j'accepte sa proposition.
— Tu veux que je vienne vendredi soir ou samedi ?
— On rentre ensemble après les cours, vendredi ?
***
Le reste de la semaine à été plus long que prévu. J'ai passé ces derniers jours à attendre avec impatience vendredi soir. Hier, j'ai préparé mon sac avec tous mes essentiels pour passer le week-end chez Zak. Je l'ai laissé dans ma voiture que j'ai garée non loin de l'université. J'ai pensé que ce serait plus pratique, surtout pour rentrer vu l'état de la cheville de Zak.
Lorsque j'arrive à l'université, je croise Zak et Levi à l'entrée. Je les salue et m'empresse d'aller pour ne pas être en retard. La journée est d'une lenteur extrême. Je ne fais que regarder l'heure. Pendant mon cours dirigé de biologie, j'ai presque mélangé deux produits incompatibles ensemble. De plus, j'ai oublié mon livre d'anatomie... J'ai dû me débrouiller sans manuel pour suivre.
Une fois mes cours finis, je passe un coup de fil pour savoir où se trouve Zak.
— Allô, retentit la voix grave du brun.
Automatiquement, un sourire vient étirer mes lèvres.
— Salut. J'ai fini les cours, t'es où ?
— Attends-moi devant l'entrée principale. J'arrive.
Je raccroche et l'attends à l'endroit convenu. Appuyé contre le mur, je sonde les alentours à la recherche de sa silhouette. Après cinq minutes, je le repère au loin. Il marche aussi vite qu'il le peut et lorsqu'il me remarque aussi, son expression s'illumine instantanément. Je m'approche et lorsqu'il arrive à ma hauteur, il entrelace nos doigts sans plus attendre.
— Salut.
— Comment tu vas ? Et ta cheville ?
Zak rit alors qu'il secou la tête et que nous nous mettons à marcher, main dans la main. Je l'informe que je suis venu en voiture et que je suis garé non loin, nous prenons donc le chemin pour rejoindre le parking.
Une fois sur place, Zak balance son sac sur la banquette arrière et me tend la main. Je lève un sourcil, sceptique.
— Je peux conduire ? demande-t-il, un énorme sourire aux lèvres.
Je lève les yeux au ciel et tient fermement mes clés.
— Dans tes rêves, La Menace.
— Pourquoi ? s'indigne-t-il.
— Ta cheville n'est pas guérie. Il en est hors de question que tu conduis tant que tu n'as pas l'approbation du médecin.
Il se met à râler ce qui me fait rire tandis que nous montons en voiture avant que je ne démarre.
Heureusement pour nous, ce n'est pas une heure de pointe. Les routes sont donc plutôt dégagées. Après une vingtaine de minutes, nous arrivons en bas de chez lui. Il insiste pour prendre mon sac et je laisse faire. Je vois bien qu'il à du mal à monter les deux étages mais je ne fais aucunes remarques et marche à son allure. Je ne sais pas ce que le médecin lui à dit lors de son rendez-vous mais j'espère qu'ils ont pu soulager un peu ses douleurs à la cheville.
Zak sort son trousseau de clés et je retiens un rire ce qui me vaut un regard interrogateur. Je hausse les épaules et pinces des lèvres alors qu'il déverrouille la porte.
— Je peux savoir ce qui te fait rire ?
Il dépose mon sac au sol tandis que je retire mes chaussures. Ce n'est pas la première fois que je viens chez lui mais j'admire toujours autant son intérieur. Il à vraiment un joli appartement. Il est spacieux et lumineux.
J'esquisse un sourire et m'appuie sur le plat de travail de sa cuisine ouverte.
— T'as l'air d'avoir un penchant pour les cerises à ce que je vois.
Il baisse les yeux sur ses clés et rit lorsqu'il se rend compte que je parle des ses multiples porte-clés en forme de cerise.
— Eh ! Chacun ses délires, ok ?
Je lève les mains en signe d'innocence et ris.
— J'ai rien dit !
Il retire sa veste et se rapproche dangereusement de moi, m'attrapant par les hanches et me tirant vers lui. Sa main droite vient dégager mes cheveux de mon visage et il en profite pour coller mon corps au sien. Un sourire en coin apparait sur mon visage tandis que son regard reste fixé sur mes lèvres.
— Mes yeux sont un peu plus hauts, chuchoté-je.
Il plante son regard dans le mien et il mordille sa lèvre inférieure. Mes bras passent autour de ses épaules, gardant cette proximité. Sa respiration se fait irrégulière tandis que j'essaye de garder mon calme. Cette fois-ci, c'est différent. Nous ne sommes que tous les deux. Se retrouver dans cette intimité est quelque chose de nouveau pour nous.
Sa main vient se placer dans mon cou alors qu'il approche enfin son visage du mien. Son souffle chaud vient s'abattre sur mes lèvres et mes yeux ne quittent pas les siens jusqu'à ce qu'ils dévient sur ses lèvres. Son visage se rapproche du mien et il vient délicatement poser ses lèvres sur les miennes.
Sa main sur ma hanche me sert un peu plus contre lui tandis que je passe ma main dans ses cheveux, tirant légèrement dessus. Un grognement de satisfaction lui échappe et j'en profite pour passer ma langue entre ses lèvres pour approfondir le baiser. Il accepte volontiers et caresse ma langue de la sienne. Ma respiration est saccadée et lourde mais je ne m'arrête pas. Je le sens me serrer un peu plus contre lui, ce qui m'arrache un petit rire. Il en profite pour mordiller ma lèvre et m'arrache un gémissement. Je le sens sourire contre mes lèvres et il brise le baiser, se décollant de moi.
— Tout va bien ? demandé-je à bout de souffle.
Il hoche la tête avant de passer la main qui était sur ma hache, sous mon sweat-shirt. Ses doigts froids viennent caresser la peau de mon dos, me procurant des frissons dans tout le corps. Une tension s'installe et un petit cris m'échappe lorsqu'il passe ses bras sous mes cuisses pour me soulever. Mes jambes viennent s'enrouler autour de ses hanches alors qu'il se dirige vers le canapé, s'asseyant dessus, moi au-dessus de lui. Je ne le quitte pas du regard et il me rapproche de lui en passant son bras autour de mes hanches, collant mon corps complètement au sien. Je retiens un gémissement lorsque mon buste entre en contact avec son torse et il affiche un petit sourire narquois. Je prends son visage entre mes mains et dépose mes lèvres sur les siennes. Cette fois-ci, c'est plus passionnel, plus rapide. Ses mains se baladent sur mon corps et alors qu'il passe sa main sous mon pull, mon dos se cambre de plaisir à son toucher. Il attrape le bas de mon haut et le fait passer au-dessus de ma tête, le retirant complètement. Le froid vient caresser mes bras et mon ventre mais j'ai chaud. La chaleur monte tandis que Zak reste quelques secondes à admirer mon corps avant de lui même retirer son t-shirt. Son corps vient réchauffer le mien alors que je passe une main sur ses épaules nues. Ses yeux se plantent dans les miens et aucun de nous ne parle ou ne fait un mouvement. Sa mains vient délicatement repousser mes cheveux qui tombent sur mon visage avant de les attraper avec force, me faisant légèrement tourner la tête. Son visage s'approche de mon cou et ses lèvres viennent finalement attaquer ma peau sensible. Il dépose des baiser tout le long de mon cou jusqu'à mes clavicules, m'arrachant un gémissement de plaisir alors que mes yeux se ferment. Ses dents se plantent dans la peau de mon cou m'offrant une vague de plaisir intense. Le mix de ses lèvres et ses mains sur mon corps me donnent des frissons et me font frémir de plaisir.
***
Lorsque je me réveille le lendemain, Zak n'est pas dans le lit à mes côtés. On à passer le reste de la soirée d'hier à discuter et à manger toutes sortes de cochonneries au lit. Je m'étire et sors du lit pour essayer de le trouver. Au moment où j'arrive dans le salon, il est sur la balcon, torse nu, fumant une cigarette et le téléphone à l'oreille. Je m'approche et me rends compte qu'il est au téléphone avec Ivy. Le ton monte et il raccroche, énervé. J'enroule mes bras autour de lui et pose ma tête sur son dos. Je le sens se relaxer instantanément et il se retourne après avoir fini de fumer.
— Tout va bien ?
— C'est Ivy qui continue de m'appeler. J'ai fini par répondre, ça ne pouvait plus continuer comme ça.
Il me prend par la main et me ramène à l'intérieur. Le début du mois de décembre se fait énormément ressentir, et rester sur le balcon en petite tenue n'est vraiment pas une bonne idée. Nous prenons place sur le canapé et il m'attire vers lui, me prenant dans ses bras. Je pose ma tête sur son torse alors que ses mains viennent caresser mes jambes nues.
— Tu veux en parler ?
Il hésite un instant.
— C'est long...
— J'ai tout le temps du monde pour toi.
Un maigre sourire vient étirer ses lèvres alors qu'il resserre sa prise sur moi.
— Je vais commencer par le début sinon je vais me perdre... Durant toute mon enfance, mon père à été très violent avec mes sœurs mais surtout moi. Sûrement parce que j'étais le seul garçon. J'ai toujours tout fait pour protéger mes sœurs. Je prenais les coups pour elles, je faisais tout pour qu'il me remarque moi et pas elles. S'il voulait déverser sa colère, c'était sur moi. Ma mère quant à elle, était sous emprise psychologique. Elle voulait partir loin, si tu savais le nombre de fois où Ivy, Sarah et moi l'avons supplier...
Un rire triste lui échappe et il se met à fixer le mur en face de nous.
— Mais il savait comment lui parler. Il lui disait qu'elle n'était rien sans lui, qu'elle regretterait, qu'elle s'en mordrait les doigts. Et elle l'a cru. Nous avons essayé de lui montrer notre soutien mais rien n'y faisait. Elle était trop attachée à lui, trop dépendante de lui. Jusqu'au jour où Ivy est partie. J'avais seize ans. C'était la seule qui comprenait réellement ma douleur parce que Sarah était petite, elle ne comprenait pas forcément. Elle est partie sans donner aucune nouvelle. Pendant sept ans. Sept putain d'année, Amaya...
Sa voix craque à la fin de sa phrase et je resserre ma prise autour de son bras. Je sens mon coeur se compresser pour lui. Il à vécu un enfer.
Il prend une grande inspiration avant de continuer.
— C'est pour ça que je ne veux pas lui parler. Elle n'a aucun droit après tout ça. Elle ne peut pas revenir lorsque tout va mieux. Enfin... Mieux c'est un grand mot. Il à débarqué à Thanksgiving, c'est pour ça que je suis rentré plus tôt que prévu. Je me suis senti tellement trahi par ma mère et ma sœur... Je te jure que je ne comprend pas comment elles ont pu me faire ça après que je sois celui qui l'a fait fuire. Je lui ai mis la raclé de sa vie et il à oser remettre les pieds chez nous. Il à oser m'appeler "fiston".
Je sens que la frustration monte et j'entrelace mes doigts aux siens, lui faisant comprendre que je suis là pour lui et que je le comprends.
— Enfin bref... Lorsque je suis venu à Chicago un an après qu'il soit parti, Levi est venu avec moi. On à fait la rencontre d'un super gars qui est très vite devenu notre meilleur ami. Josh.
Mon cœur se serre et le timbre de sa voix devient grave alors que mon cœur se met à palpiter. Je ne dis rien et juste tiens sa main avec force.
— On à passer les deux meilleures années de nos vies ensemble... Il faisait quelques courses aussi et c'était grâce à ça qu'on était devenu amis, m'avoue-t-il avec un petit sourire aux lèvres.
Il reprend vite un ton sérieux. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, les larmes me brûlent les yeux face à ces révélations. Tout ce mélange dans mon cerveau et lorsqu'il reprend, sa voix n'est qu'un bourdonnement dans mes oreilles. J'essaie de me concentrer mais je ne perçois que quelques mots. Au moment où "Grant Park" sort de sa bouche, je reviens à moi.
— ... la course du Grant Park. Celle d'il y à trois ans. Le début de mon cauchemar à Chicago. C'était censé être une course chill, comme d'habitude. Josh et moi en parlions depuis quelques jours. Nous y avons tous les deux participé, mais seulement un d'entre nous deux en est sorti vivant.
Sa voix tremble et je sens ses ongles presque entrer dans la peau du dos de ma main. Pourtant je ne ressens aucune douleur. Juste un vide. Un vide dans mon cœur. Mais qu'est-ce que j'ai fait.
— Depuis ce jour-là, je n'ai plus jamais couru au Grant Park. Il n'y a même plus eu de course jusqu'à ce que tu arrives... Je ne sais même pas comment ça se fait que Marcus l'ai organisé là-bas. C'était la première fois en presque trois ans que j'y remettais les pieds, m'avoue-t-il dans un souffle.
Les larmes me montent au yeux et je les sèche du revers de la main avant qu'il ne le remarque. Ses yeux sont toujours fixés sur le mur, comme s'il était dans une sorte de trans et que la seule chose qu'il pouvait faire était de vider son cœur.
— Puis j'ai fini par courir de nouveau sur cette piste. Une fois, la fois de mon accident. Je t'avoue que c'était sûrement l'une des étapes les plus dures à franchir de ma vie. Je revois en permanence le sourire de Josh. Je m'en veux tellement de ne pas avoir réussi à le sauver, à l'aider à temps. Ça fait presque trois ans que je vis avec cette peine dans le cœur. Trois ans que je m'en veux. Trois ans que j'imagine ce que les choses auraient pu être si j'avais réussi à le sortir à temps. Trois ans que je me demande pourquoi lui et pas moi.
Zak fini son monologue et balance la tête en arrière, essayant probablement de retenir ses larmes de dévaler sur ses joues. Ma lèvre inférieure tremble et je la coince entre mes dents pour la stopper. Je ne parle pas, je ne bouge pas. Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas quoi faire.
J'ai merdé, tellement merdé...
___
hey hey hey !
Woah je suis vraiment régulière en ce moment haha.
Encore une fois, j'espère que ce chapitre vous a plu.
On a pas eu le point de vue de Amaya depuis un lonng moment ! J'espère que vous êtes satisfait.
Sinon, on se demande bien ce qui se trame mmmh
HOLD ON TIGHT!
Vous allez bientôt avoir toutes les réponses à vos questions 🙏🏻
En tout cas merci de me lire, merci d'être toujours autant actif et de me laisser des commentaires ainsi que des votes. 🫶🏼
J'espère du fond du cœur que la fin de RH va vous plaire et que ce sera à la hauteur de vos attentes <3
Racing Hearts dans nos librairies dans un futur proche ? Je l'imagine déjà sur les étagères 😎
Plus sérieusement, j'espère vraiment pouvoir faire éditer Racing Hearts.
My biggest dream ⭐️
xx- Lhîyn
🍒
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top