Chapitre 6 : Le journal d'une orpheline

L'impatience la gagna au fur et à mesure. Quelque chose se trouvait derrière la porte, mais la jeune femme n'en saisissait pas la réalité. Prête à reprendre sa lecture, l'esprit ailleurs, un grincement se fit entendre.

Un bruit qui appelait l'inquiétude tout en embrassant le silence. Des frissons parcoururent tout son corps, de la tête aux pieds. Ses cheveux se hérissèrent sur leur pointe et ses joues frémirent sous les vibrations de l'angoisse.

Que faire ?

Rachel paniqua. Elle n'osa pas lever la tête de la feuille, alors que la porte derrière elle s'ouvrait. Regardant toujours ce morceau de papier, elle espérait que ce ne soit que la distraction du vent. Peut-être n'aurait-elle pas dû être aussi curieuse ? Elle était trop insouciante. « Un jour, cela vous perdra », lui disait-on. Que pouvait-il bien se passer dans cet endroit abandonné ? Dans tous les cas, elle se savait innocente de tout crime que l'on pourrait lui reprocher. Toute personne un minimum civilisée, ne s'en prendrait pas à elle sans entendre ses arguments. N'est-ce pas ?

« Quelque chose d'intéressant ? »

Elle sursauta aussitôt. Une voix masculine résonna jusqu'au tréfonds de son esprit. Elle leva les yeux et se tourna immédiatement vers le son. Ce n'était pas un démon, comme elle avait pu l'imaginer dans ses réflexions les plus folles ni un quelconque inconnu prêt à la tuer pour le simple plaisir de faire souffrir de jeunes femmes.

« Ethan ? s'exclama-t-elle sous un hoquet de surprise.

– Je suis soulagé de vous savoir en vie, mademoiselle Miller. »

Le joli blond avait fait naître en elle un fort sentiment de soulagement et de joie. Comme si toute la peur et la solitude qu'elle avait accumulées jusqu'ici venaient soudainement de s'envoler. À croire qu'elle venait enfin de revenir dans le monde réel, celui des vivants. Que bon de voir un visage familier et de savoir que le jeune homme avait survécu.

Elle lui aurait bien sauté dans les bras, les yeux embrumés, mais les coutumes ne permettaient pas à une femme de son rang un tel rapprochement. Sa raison vouait à l'instant un combat acharné contre ses désirs innocents. Ici, elle était loin de tout ça. « Au diable l'étiquette, lui souffla son cœur, personne n'en saura rien. »

Ethan n'avait pas remarqué ce combat intérieur, trop concentré à regarder la pièce dans laquelle il venait d'entrer. Elle s'approcha de lui, fit un pas, puis un autre. Fébrile et aux pensées contradictoires, ses muscles avançaient dans des mouvements mécaniques, trop calculés. À peine avait-elle fait un mètre qu'elle s'arrêta, résignée. Elle ne pouvait pas. Incapable de savoir comment s'y prendre. De toute manière, la situation serait bien trop étrange à présent. Elle avait pris trop de temps à réfléchir.

« Je suis tellement heureuse de voir que vous avez réussi à vous rescaper du naufrage », commença-t-elle, larmoyante, les mains ramenées au niveau de sa poitrine.

Il posa de nouveau son regard sur elle et sourit.

« Le... reprit-elle en séchant ses larmes de ses mains, le reste de l'équipage est avec vous ?

– Non, je le crains. Après le dernier déchaînement de la tempête, le navire s'est détruit. Je me suis retrouvé seul par la suite. »


Il s'approcha des fenêtres, frôlant presque la demoiselle sur son passage. Ce contact invisible la fit tressaillir. L'odeur du jeune homme resta un moment dans l'air.

« Je me suis réveillé plus tard dans cette île, dit-il en posant son regard vers l'extérieur, et j'ai fait le tour de la plage, mais je n'ai vu personne. L'île n'est pas bien grande, je pense que ce bâtiment est la seule structure sur ce bout de terre.

– Quel malheur. Tous ces gens... Nous sommes donc complètement seuls... acheva-t-elle sous un murmure.

– Ne vous en préoccupez pas, rassura-t-il en se tournant vers elle à nouveau, nous trouverons un moyen de partir, et je suis sûr que bon nombre d'entre eux ont pu atteindre d'autres cotes. »

Tandis qu'ils soutenaient leur regard, pensifs, un bruit les fit sortir de cette torpeur. Rachel écarquilla des yeux en se tournant vers la porte, à la fois surprise et effrayée. Aucun d'eux n'avait produit ce son.

Il y avait-il une troisième personne dans ce lieu déserté ? Ethan venait pourtant d'affirmer avoir fait le tour de l'île, et que celle-ci n'était pas bien grande.

Stoïque, Rachel se concentra sur le silence de la pièce. Le matelot se précipita vers elle, lui attrapant le bras pour se cacher sous un lit. Lorsqu'il l'empoigna, la stupeur empêcha la bourgeoise de bouger. Le jeune homme écarquilla des yeux à son tour, ne comprenant pas cette résistance.

L'étiquette ne permettait pas qu'un homme prenne la main – pour quelques raisons que ce soit – d'une femme célibataire. Ethan n'avait pas conscience de toute la complexité des bonnes manières et Rachel s'en amusa après coup, affichant un sourire enfantin. Elle avait été conditionnée à ces règles de conduite. Ainsi, même si elle les trouvait parfois d'un ridicule et vouait à s'en détacher par moment, cela ne l'empêchait pas de les suivre à la lettre, la plupart du temps. Après tout, ces règles étaient l'essence même des gens civilisés et respectueux. Enfin, c'est ce qu'on disait.

« Cachons-nous », souffla-t-elle, tandis que le jeune homme essayait de lire en elle, les yeux grands ouverts, après l'étrange affront qu'il venait de subir.

Il cligna des yeux pour se resaisir, et la suivit sous un des lits. Les pas approchaient dangereusement d'uex. De là où ils étaient, ils pouvaient fixer le seuil de la porte, dans l'attente d'un mouvement. Les deux jeunes gardaient leur distance, malgré l'étroitesse de leur cachette. Un seul effleurement de leurs vêtements faisait rougir la demoiselle. Le marin, quant à lui, avait repris sa sérénité légendaire, concentré sur quelque chose de plus important : les bruits de pas.

Et si ceux qu'elle avait entendus depuis le début ne venaient pas d'Ethan, mais plutôt de cette troisième personne ? Ceux-ci semblaient à présent se diriger par ici. Pourtant, ils ne s'arrêtèrent pas lorsqu'ils atteignirent la porte du dortoir. Ils continuèrent leur marche, arpentant les couloirs obscurs sans jamais s'arrêter, dans un silence de mort.

La respiration des deux naufragés sonnait bien forte à présent. Leur cœur tambourinait dans leurs oreilles, leur rappelant qu'ils étaient en vie, sous les jougs de l'adrénaline.

« Sortons », souffla Ethan à l'oreille de la jeune femme.

Ils s'extirpèrent sous le froissement de leurs vêtements. Une fois de nouveau sur pied, Rachel tapota sur sa robe pour la dépoussiérer.

« C'était peut-être un autre membre de l'équipage ? dit-elle en relevant sa tête vers lui.

– Peut-être. Ou peut-être pas. Tant que nous ne le savons pas, restons sur nos gardes. »

Elle n'en dit pas plus. Ethan était un membre de l'armée navale, et même s'il n'était pas à un noble échelon, il avait pu apprendre aux côtés de ses camarades, saisissant la moindre occasion pour acquérir des connaissances et un raisonnement militaire. Il avait des savoirs en survie que Rachel ne pouvait réfuter.

Le jeune homme avait vite repris le contrôle de ses émotions, contrairement à elle.

« Ça ira, faites-moi confiance », avait-il dit.

À ces mots, elle sembla se déraidir légèrement. Celle qui demandait l'aventure, en était servie. En y repensant, le fait que son mentor de quelques jours soit à ses côtés était très réconfortant. Elle qui s'était pourtant imaginée continuer son exploration dans la solitude absolue, s'en voyait à présent incapable.

Cela dit, tout cela lui était bien inhabituel. Elle avait été en présence de plus d'hommes durant ces quelques jours avec la marine navale, que durant toute sa vie. La demoiselle avait toujours été préservée, comme dans les grandes familles, et aujourd'hui, elle se retrouvait presque en tête à tête avec l'un d'eux. Elle pouvait déjà s'imaginer comment ses parents verraient la chose. Qui plus est, le jeune homme était loin de convenir aux valeurs familiales, compte tenu de son pauvre statut. S'ils apprenaient qu'il avait été en contact avec leur fille, bien plus que pour l'aider sur le bateau, ils y verraient déjà cela comme un cauchemar de dépravations.

Il ne fallait pas qu'ils l'apprennent. Jamais.

Sortant de ses pensées, elle observa le jeune homme examiner l'étrange mur aux poupées suspendues. Sa carrure fine et ses épaules droites seyaient bien dans son uniforme.

Ethan n'avait pas été inconvenant avec elle pendant toute la traversée en mer. Au contraire, il avait veillé sur elle comme un grand frère. Elle ne pouvait que se sentir rassurée à ces côtés. Sans aucun doute, il ne prendrait pas l'avantage de cette fâcheuse situation. Du moins, il ne dégageait pas cet air de perversion, comme aimaient croire ses parents lorsqu'ils parlaient des hommes de la classe moyenne ou basse.

La jeune femme soupira. Ses parents avaient tort de penser que l'esprit des hommes n'était voué qu'à la débauche. Ils n'étaient pas tous ainsi, et elle s'étonnait de vouloir se convaincre de cela en posant son regard sur le jeune matelot.

Elle s'approcha du blond, tandis que son cœur s'affolait – un peu trop facilement.

« C'est étrange, n'est-ce pas ? » lança-t-elle, une fois arrivée à sa hauteur.

Sans détourner les yeux, il répondit :

« Je ne suis pas si étonné, en réalité. »

Elle laissa échapper un petit cri de stupéfaction et d'interrogation. Il argumenta:

« Les enfants du port ont l'habitude de jouer à des jeux légèrement macabres. Certains sont issus d'orphelinats et partagent aux autres leurs idées. Je me souviens encore de ce jeu assez populaire. Une pièce contre un gage. Cela pouvait aller du simple vol de poisson, aux défis les plus ardus. La torture des petits animaux plaisait particulièrement.

– C'est d'un barbare...

– L'accoutumance amène les gens à accepter bien des choses. »

Il s'approcha d'elle, la touchant presque. Il faisait bien une tête de plus que la demoiselle et sa force paraissait le double de la sienne. Ethan approcha ses lèvres du visage de la bourgeoise. Elle en rougit instantanément. Il vint en réalité lui susurrer à l'oreille :

« Vous devriez sortir plus. Notre chère Angleterre est peuplée de gens divers et intéressants. Je suis sûr que sa vision, parfois bien pittoresque, vous plairait. Il ne suffit pas toujours de voyager loin pour être dépaysé. »

Elle déglutit, alors qu'il s'éloigna vers la table centrale. Il observa les feuilles éparpillées sur son dessus, tandis que la jeune femme reprenait ses esprits. Raclant sa gorge, elle se tourna vers celui qui lui faisait déjà perdre la tête. Comment était-ce possible que de simples mots, gestes et regards puissent lui faire s'étourdir de la sorte ? Un trouble exquis, comme la première gorgée d'un alcool fort.

Elle se dirigea vers lui, souhaitant lui conter ce qu'elle avait découvert. Elle hésita un moment, alors qu'il analysait les dessins d'enfants. Peut-être n'était-il pas intéressé par cet aspect historique ? À peine sans doute en était-il intrigué. Ses priorités semblaient plutôt se diriger vers leur survie et leurs besoins primaires. Malgré tout, elle engagea la conversation :

« Voulez-vous que je vous conte ce que j'ai découvert en faisant le tour de cet endroit ? »

Un sourire discret se dessina sur son visage. Il ne put que lui sourire en retour, la laissant entrer dans un récit des plus passionné. Son enthousiasme était plus que contagieux. Ethan se concentrait sur les lèvres de sa locutrice, comme envouté par ses paroles. Elle lui conta les pièces qu'elle avait visitées et les scènes qu'elle avait imaginées.

Le jeune homme l'observait avec admiration, tandis qu'elle fuyait le contact de leurs regards, divaguant aux quatre coins de la pièce, essayant de construire un fil logique parmi ses pensées.

Plus il la regardait, plus il semblait lire en elle. Il n'avait jamais côtoyé une personne de son rang, aussi personnellement. De prime à bord, lorsqu'il avait appris la venue saugrenue d'une bourgeoise sur leur bateau, il s'était étouffé, comme beaucoup d'autres. Comment une femme qui n'a jamais connu la nécessité du labeur, pouvait-elle mettre les pieds dans un navire si exigeant ?

L'équipage tout entier s'était moqué avant même de l'avoir rencontrée, et Ethan s'en voulut d'y avoir participé, sans remords à ce moment-là.

« Qu'est-ce qu'une jeune fille, dont l'apparat est plus important que tout le reste, peut bien faire ici ? » avait ricané l'un des officiers du navire.

« Je la vois déjà brailler à bout de champs, avait lancé un autre, à cause de sa robe sale et les gants prisonniers des toiles d'araignée. »

« Une prude que nous devrons élever, car ses parents en sont incapables », s'esclaffa un dernier, sous un râle grossier.

Ethan s'était amusé de ces idées aussi risibles que cruelles, envers cette population aisée et intouchable.

En observant Rachel à cet instant, il se rendit compte qu'ils avaient eu tort. D'ailleurs, à son arrivée sur le navire, l'hypocrisie de l'équipage fut de mauvais goût. La jeune femme à l'allure impeccable, au sourire charmeur et aux yeux verts d'une beauté mystérieuse avait fait taire la plupart des marins, qui s'étaient soit changés en prince charmant ou bien en ivrogne de taverne aux blagues salaces.

Ethan, lui, avait vu bien plus que l'apparence. Il avait discuté avec elle, sans ambiguïté, sans masque. Elle ne levait pas le menton sous un affront d'envergure ni le regardait de haut sous un snobisme affolant. Il en avait presque oublié leur différence, à mesure qu'ils discutaient. Deux êtres de monde si éloigné et pourtant si proche.

Deux mondes qui se confrontaient pourtant régulièrement dans les rues de Londres. Il suffisait parfois de simplement changer de trottoir pour apercevoir ces femmes sous d'épaisses robes, croisant celles en haillons déchirés. Tandis que d'autres fois, on voyait ces hommes à cheval au haut chapeau distingué, passer près des poissonniers des petites ruelles boueuses, au tablier nauséabond.

Peut-être que seule Rachel était différente ? À moins qu'en réalité, tous ces stéréotypes ne fussent que des mensonges que se racontait le peuple pour ne pas envier ceux qui détenaient plus qu'eux ?

Les cheveux ébouriffés et la tenue sale d'écume et de poussière ne semblaient pas déranger celle qui aurait dû brailler, d'après leurs dires médisants.

« Et parmi tous ces dessins se trouvait cette page de journal, termina-t-elle en prenant la feuille. Si vous me le permettez, j'aimerais la lire à voix haute et ainsi vous en présenter son contenu. »

« Sans vous manquer de respect, croyez-moi, ce serait un réel plaisir de vous entendre me la lire, mais nous devrions nous concentrer sur d'autres priorités. Notre survie peut se jouer sur quelques heures, il vaudrait mieux ne pas trop se disperser. J'espère que vous comprenez.

– Bien entendu, mais cela ne durera pas assez longtemps pour que vous ou moi ne mourions d'ici peu. Accordez-moi ces quelques minutes.

– Très bien, faites.»

Elle lui sourit et entreprit de reprendre sa lecture du début :

« Mon cher journal. 23 janvier 1791

Aujourd'hui, il y a eu du soleil, alors je suis allée jouer près de la rivière.

Jenn a encore crié et Monsieur Smith s'est énervé contre moi.

C'est pas juste ! J'aime pas quand il se fâche. Il dit des choses méchantes et il me confisque Anny.

Je préfère Miranda, elle est gentille et vient me voir quand je pleure. Elle nous raconte des histoires le soir et nous fait des gâteaux aussi.

Cette fois, Monsieur Smith n'a pas pris ma poupée, parce que je l'avais laissé dans ma chambre. Je la mets dans mon coffre, comme ça il ne peut pas la toucher.

Une fois, j'ai oublié de le fermer à clé, et Jenn m'a volé Anny. Elle est trop méchante ! Elle a voulu me faire chanter avec ça. C'est pour ça que j'ai cherché à me venger ce jour-là. Je sais ce dont elle a peur.

Je vais l'attendre dans la cave. Elle y va quand elle est fâchée. Je pense que c'est pour faire ses trucs bizarres. Je suis sûr qu'elle parle avec le diable. C'est ce que Monsieur Smith a dit un jour. Pour lui, les gens méchants font un pacte avec le démon. Miranda nous a assuré que ceux qui étaient gentils ne pouvaient pas être atteints par ça... Mais je pense que c'est simplement pour nous rassurer.

Quand je me suis rendue en bas, je l'ai attendu dans le noir. J'avais un peu peur. Si jamais elle invoquait les démons, est-ce qu'elle me ferait du mal en apprenant que je l'ai vu ?

J'ai attendu longtemps avant qu'elle arrive. Je comptais la pousser dans le nid à cafard, parce qu'elle déteste les insectes, mais elle est venue avec Josh, et ils ont discuté. J'ai attendu longtemps, pour rien... »

C'était signé « Lydia ». La page était trop courte pour contenir plus de mots et rien n'était écrit derrière.

« Il doit y avoir d'autres pages quelque part, lança Rachel.

– Vous comptez réellement lire tout le journal de cette petite ?

– N'êtes-vous pas autant curieux que moi ? C'est une mine d'or de pouvoir lire ce type d'information. Croyez-moi, ça l'est encore plus lorsque l'on sait qu'à cette époque, il n'était pas courant de savoir lire et écrire. Une chance, donc...

– La curiosité pourra attendre, ne croyez-vous pas ?

– L'un n'empêche pas l'autre. »

Il sourit, ne sachant quoi répondre à cela. Il ne voulait pas s'embarquer dans de telles futilités, mais la demoiselle ne semblait pas prête à abandonner cette idée d'exploration.

« Cela nous permettra également de patienter avant que les secours ne nous retrouvent », avait-elle ajouté.

Le sourire du jeune marin s'évanouit aussitôt. Elle était persuadée que sa famille enverrait quelqu'un à sa recherche. Peut-être parce que cela avait toujours été le cas auparavant ? De son côté, il ne pouvait rien espérer. Bien que son frère – sa seule famille – l'aimait de tout son cœur, il ne doutait pas que ce dernier ne pourrait jamais engager quelques démarches que ce soit pour le retrouver. Et cela l'attrista. Lui ne pouvait pas compter sur les autres.

Rachel se rendait-elle compte de sa chance ?

Avoir une famille capable de déplacer des montagnes pour elle ?

« Bien, dit-il en essayant de ravaler la peine qui s'était installée dans ses entrailles. J'ai appris à ne pas céder à quelques tentations que ce soit. La curiosité y compris, mais vous avez raison, maintenant que nous sommes là, nous ne perdons rien à investiguer un peu, tout en attendant les secours. »

Et c'est ainsi que leur aventure commença officiellement. Mais, il était clair qu'aucun d'eux ne se doutait un instant, du tournant étrange qu'elle allait prendre...


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