H8: Liocean

Dans ma famille, dès la naissance nous sommes tous déstinés à quelqu'un.
Nous ne rencontrons notre "ame-sœur" qu'à la majorité. La tradition exige que lorsque l'on naît homme on porte le nom de roméo. Lorsqu'on naît femme celui de Juliette. On ne peut pas aller contre ça, c'est notre destinée.

L'âme sœur est déclaré à la naissance, c'est une vielle femme qui selectionne la dite personne. Étrangement cela a toujours fonctionné.

Je pleins seulement la personne qui sera selectionné contre son gré.

J'ai eu dix-huit ans il y a deux ans déjà mais il était plus simpme d'attendre que mon frère soit majeur pour que nous rencontrions nos ãmes-sœurs le même jour.

Et ce jour est finalement arrivé.
Depuis que j'ai découvert ma sexualité, j'ai redouté ce moment chaque jour.
Je n'ai avoué à personne jusqu'ici que mon cœur bat pour les hommes.
Mais la tradition est la tradition, même si je serais incapable d'aimer cette pauvre fille.
Pauvre Juliette. Obligée à porter ce nom pour un garçon qui n'éprouvera jamais rien pour elle.

Roméo de pacotille.
Famille pleine aux as de malheur

Assis sur le canapé en velour rouge de ma famille, je soupir pour la soixante-huitième fois, j'ai compté.
Ce n'est qu'au bout de cent-vingt-quatre soupir -soit vingt-cinq minutes- que trois personnes franchissent la porte.

Une femme dans la quarentaine, une fille blonde de dix-huit ans environ. Elle dégage une douceur incroyable, elle semble parfaite, même un gay aurait pu tomber sous son charme.
Mes yeux se décollent vite de sa silouhette et plus rien ne semble exister quand mon regard rencontre le garçon derrière elle.

Le blond dégage quelque chose de légèrement sauvage, ses cheveux en désordre et son regard ardent soulignent les trais pourtant fin de son visage.

Le groupe vient s'instaler en face de nous. Un silence tendu s'instale.
Le grand blond me fixe, je lui rend son regard embrasé. Je me surprend à espérer.
Pourquoi est t'il là?
Pour moi?
Et si ma Juliette n'était pas une Juliette mais un Juliette?
Je vois mon père passer au rouge. Ses poings se serrent et son être entier transpire la fureur.

-Qu'est ce que c'est que ce cirque!? Je dois marier mes deux fils! Pas seulement un!

-Et bien... nous vous avons apporté deux Juliettes, si vous avez des questions à poser c'est à vos fils monsieur!

Donc c'est bien vrai? Il est là pour moi.
À cette pensée, mon cœur fait une pirouette.

Dans une famille comme la mienne, les liens familliaux ne résident que dans la tradition.
L'amour reste à l'état de mot, ce sentiment n'habite pas le cœur. Peut-être seulement pour l'âme sœur.

Dans une tradition où l'amour entre deux êtres devraient prendre le dessus sur tout, la simple idée que deux personnes du même sexe puissent s'aimer est insuportable?

De mon point de vue c'est assez ironique.

De toute manière je ne comptais pas épouser une fille.

Je comptais rompre le secret aujourd'hui, faire mon coming-out.
Visiblement il arrive plus vite que je le pensais.

Connaissant mon père, il va être furieux.
Les insultes vont pleuvoir.
Je ne pense pas qu'il soit capable de lever la main sur moi, mais après tout... Que suis-je suposer savoir sur ma famille?
Je ne vois presque jamais ma mère. Je suis plus proche des employés que de ma propre famille.

Je soupire doucement et me prépare à ce qui va arriver.

Mon père commence par regarder mon frère.

-Hey! Je suis pas pédé moi!

J'en ai marre des insultes homophobes. À tout bout de chant. Ça commence à bien faire.

-C'est moi! Chuis gay! Et d'ailleurs, j'en ai ma claque des homophobes dans cette famille!

Je croise à nouveau le regard du blond, une étincelle passe dans son regard. Du soulagement?
De la peur?
Je ne sais même plus ce que je ressens moi même, mais si je sais une chose, c'est que je vais devoir quitter cette maison en express, et ne plus jamais y mettre les pieds.
Mon sac n'attend que moi dans ma chambre. La carte de crédit à mon nom est prête.
J'ai réussis à détourner une petite fortune du compte de mon père.
Je dois l'avouer, je suis plutôt fier.
Même si les évènements à suivre ne vont pas être les meilleurs de ma vie.

-T'es une pédale?

-Non. Je suis Gay, homosexuel.

-Je veux pas de tapette sous mon toît!

-Très bien je me barre d'ici! Je ne comptais pas rester beaucoup plus longtemps. Ce n'est qu'une ocasion de partir plus tôt.

-Roméo attends!

Je me retourne vers mon père et ma mère, qui n'a d'ailleurs toujours pas réagit.

-Allez tous vous faire voir! Ah! Il sont beau les《 tu es mon fils, je t'aime peu importe ce que tu es》! Mais dès que c'est possible, on retourne sa cape! Ta cape elle a du être tournée tellement de fois, qu'elle ne tiens plus autour de cette famille!
Maintenant j'en ai mare! Je n'ai qu'une chose à dire: je me casse!

-Mais tu as nulle part où aller!

-Et alors? Tu en a quelquechose à faire peut être? Ta pédale de fils se casse et va dormir sous un pont. Ne t'en fait pas tu vas vite tourner la page et te rebattir une bonne petite réputation en me mettant tout sur le dos!

Mon père se lève et se plante face à moi.
Et sans que je ne m'y attende, Il me gifle

J'ai un moment de flottement mais je finis par exploser:

-Vas-y frappe moi! Je m'en fous! Va te faire voir, tu n'as jamais eu la place d'un père dans mon cœur, tu n'es que celui qui me poussait à être ce que je ne suis pas!

Il me gifle une deuxième fois et je me retourne la tête haute. Et sors de la pièce. Une fois dans ma chambre. Je prends quelques minutes pour reprendre mes esprits et retenir mes larmes.

Au moment où je sors mon énorme sac de sport de sous mon lit, quelqu'un entre dans la pièce.

-Euh... je...

Je me retourne et tombe face au blond. Qui est deux fois plus grand que moi... Bon j'exagère, mais je suis quand même obligé de me tordre le cou pour regarder son visage.
Son magnifique visage.

Faudrait que je me calme un peu, si je lui saute dessu il va partir en courant.

-Oui? C'est pour quoi?

-Je voulais pas que ça se passe comme ça avec ta famille...

-Ne t'inquiète pas tu n'y es pour rien de toute façon je suis heureux que tu sois pas une fille...

Je me retourne et continue mon activité de départ. Je parviens à poser le sac sur le lit, rien que ça m'a épuisé.

-Hmmm...

Je me tourne vers lui et le surprend en train de fixer mes fesses. Je rougis légèrement et racle ma gorge pour faire passer mon malaise.

-Tu voulais quelque chose ne particulier?

-Oh..Euh oui,  où vas-tu aller maintenant?

-Sous un pont.

Ce qui n'est pas tout à fait vrai, mais je n'irais pas loger dans un hotel de luxe, ça c'est une certitude.

-T'étais serieux?!

-Carément, je pourrais y crever ça m'arrangerait.

-Non! Ne fais pas ça... s'il te plait. Ne dis pas ça...

Je me retourne à nouveau.

-Pourquoi?

Il se rapproche de moi et me prend la main.

-Je t'en supplie... j'ai vecu toute ma vie pour cette rencontre.

Mon cœur se transforme en guimauve.

-Je.... Tu pense qu'on est vraiment... âmes-sœurs?

-Je n'en sais rien, je ne te connais pas encore, mais... je voudrais avoir l'ocasion d'apprendre à te connaitre....

-On...pourrait avoir un avenir tout les deux? Je... non...rien oublis, c'était stupide....

-Oui, je pense.

J'écaquille les yeux.

-Tu... vraiment?

L'éspoir perce dans ma voix.

-Oui, je vis dans un apart' tout seul, tu pense me supporter suffisament pour pouvoir vivre avec moi?

-Je ne sais pas encore. J'ésquisse un petit sourire taquin... Ça ne te dérangerait pas? Si il faut c'est toi qui ne me supportera pas.

- Je suis prêt à prendre ce risque. Ça ne me dérange absolument pas, je voudrais qu'on forme une sorte de lien qui nous rendrait inséparable. Ce serait... Disons, ce dont j'ai rêvé toute ma vie.

-Oui, on aura tout notre temps.

-Tu as toutes tes affaires?

-Oui, je prends ma carte de crédit et on est parti.

-Ta carte de crédit?

-Ouais, j'ai une sacré fortune dessu, je dois être à 30 millions à ce jour, et c'est un compte que j'ai fais moi même, mon père ne peut pas y toucher.

Il ne connait surtout pas son existance... Il faut dire, ce n'est pas comme si c'était son argent. NON, pas du tout.

-Je vois.... Ça fait beaucoup.

Son rire me fait frissoner tout entier. Je veux entendre cette melodie tous les jours.

-On y va?

-C'est parti.

Je commence à porter mon sac avec difficulté.
En voyant que je n'arrive à rien, il le prend et part devant, le sac sous le bras comme s'il ne pesait rien.
Nous entrons dans le salon à nouveau.
J'attrape son épaule et me hisse sur la pointe des pieds jusqu'à son oreille pour lui chuchoter

-Pars devant, je fais mes adieux à cette bande d'enfoiré.

-Ok, je dépose ça dans la voiture et je reviens te chercher.

-À tout de suite.

Il quitte la pièce. Je me tourne vers les personnes qui devraient être ma famille.

Mon père se lève brutalement et s'avance vers moi. Il m'attrape par le cou et m'oblige à reculer.
Je suis surpris par la violence de ses gestes, un peu plus tôt il me gifle et maintenant il m'étrangle? Je crois que je ne connais vraiment pas cet homme.

Je finis plaqué à un mur. Sa poigne autour de mon cou se resserre.

-Tu salis l'honneur de la famille!

Je lui crache au visage. Il me fout un coup de poing. Ma rage bouillonne au fond de moi, comment ai-je pu appeler se monstre "père" pendant tant d'années?
J'ai beau me débatre chacun de mes gestes est vain. Ma seule arme est: la parole, le pouvoir des mots.

-Votre putain de tradition familiale je l'emmerde, cette virilité traditionnelle japonaise qui ne pense qu'avec les couilles, je l'emmerde. Toi et tes principes je vous emmerde.

Il sort son canif fétiche de sa poche et sort la lame. Il la place sur mon front.
J'écarquille les yeux.
J'ai du mal à croire ce qui est en train de se passer.
La pression de la lame contre la chair tendre de mon front crait une entaille, je grimasse légèrement.
Il veut me tuer?

-Que compte tu faire exactement? Me tuer? Vas-y, fais toi plaisir.

-Non, je vais te défigurer pour que ta jolie tapette ne puisse même plus te voir en photo.

Je n'ai même pas le temps de réaliser les horreures qu'il prononce que sa phrase, la lame commence à fendre ma chair, tout doucement, il fait courir le couteau.
Arrivé au niveau de mon sourcil gauche , les larmes coulent déjà le long de mes joues.
Je comprends qu'il ne compte pas s'arrêter là.
Il atteint ma paupière.

Je sens mon corps trembler.
Le sang me coule dans l'œil et se mélange à mes rivière de larmes.

-Papa...

Il lacère d'un coup sec le reste de mon visage et une partie de mon cou.

Partant de ma paupière gauche, finissant sur ma clavicule droite, il entaille mon œil gauche au passage.

Je hurle de douleur.
La bessure est profonde mais celle ouverte dans mon cœur l'est encore plus, mon père, qui disait m'aimer vient de me prouver toute la haine qu'il éprouve à mon égard.

Il lache mon cou. Je tombe à terre.
Le seul œil que je peux ouvrir pleurt tout ce qu'il peut. Mon visage me brule et je me sens sale laid et repoussant, je n'ai qu'une envie, c'est de me cacher, loin, là où personne ne pourra plus jamais me voir.
J'essaie de calmer ma respiration saccadé quand il me gratifie d'un coup de pied dans l'estomac, je me plie en deux et manque de vomir. Sans me laisser plus de répis, il se met à me rouer de coups.
Comme si le visage ne sufisait pas.

Je pense être en train de mourir quand tout s'arrête soudainement.

Je redresse tout doucement la tête et vois de mon œil valide Juliette les poings sérrés devant mon père à terre.

Il se retourne rapidement et arrive vers moi, il s'agenouille à mes côtés et m'aide à me relever.

-Je vais pas te laisser dans cette maison de fous une minute de plus.

Il nous glisse dans la voiture.
Mon corps entier temble, je ne sais plus où j'en suis, j'ai tellement mal que je ne sais plus quelle partie de mon corps a eu le plus mal, mais... Je pense que tout de même, mon visage reste le visage reste la partie la plus douloureuse.

Je suis surpris quand je vois Juliette se pencher sur moi, je sursaute légèrement.
Il fait quelque chose de totalement inatendu.

Il embrasse mon œil gauche abîmé.

Même si cela fait un peu mal, mon cœur se serre en un sentiment étrange mais agréable.
Il recule du sang sur les lèvres.
Je passe mes doigts tremblants sur ces dernières pour retirer le liquide rouge.
Un petit pic de culpabilité serre mon cœur.

-Je suis tellement desolé je t'ai embarqué dans toute cette histoire....

-Ça te fait mal?

-Tu peux pas savoir comment ça... brûle là.

-Dirrection l'hopital?

-Tu ne peux pas savoir comment... Je pense que je ne verais jamais plus de l'œil gauche mais si non tout va bien.  Ma voix est tremblotante.

Je vois ses jointures blanchir autour du volant.

-Putain comment on peut être un homme aussi ignoble?

-Arrête je risque de me remettre à pleurer et avec mon œil ça va piquer...

-Pas faux...

-Dis.. Ça ne te derange vraiment pas? Que... enfin ... je suis un boulet...

Je sens ma têtee tourner et je pense que je ne vais pas faire long feu.

-Non, je te veux avec moi. Je vais te faire entrer dans mon univer, par contre faut que tu trouve un surnom. Pour te débarrasser de ce prenom pourit.

-Tout à fait d'accord. Toi tu en as un?

-Ouais, on m'appel jule, ou juju. Mais si tu veux tu peux m'appeler Juliette.

C'est à peine si mon cerveau est apte à produire la moindre pensée cohérente.
Je mets tous mes efforts pour trouver ce qu'il me demande.

-Bof... je vais trouver un truc plus original. Du style... Julio? Nan c'est pourit, et juste Lio?

-Je sais pas où t'as trouvé ça mais ça me plait. Va pour Lio.

-Et pour moi... Océan, comme l'étendu d'eau.

-Original je m'y attendais pas.

-On est bientôt arrivé?

Ma vue commence à se flouter et le vertige qui torture mon corps se renforce.

-Quelques minutes pourquoi?

-Parc'que j'en peux plus, mon corps me fait mal ne parlons pas de mon visage, quand je parle c'est l'enfer. En plus, je commece à voir des étoiles, je vois plus grand chose. Et j'crois que je vais pas tarder à tomber dans les pommes.

Et à peine ma phrase fini, je sombre dans inconscience.

-Ro....Océan!

Je me reveille totalement désorienté. Je suis dans une chambre blanche.
Qu'un seul de mes yeux ne s'ouvre, et mon visage me démange.

Avec ce seul œil,  je vois le visage d'un ange au dessu de moi.

Les souvenirs de reviennent. Juju, jules, ou juste...

-Lio...

Il me prend dans ses bras.

-Tu sais, tu m'as fait une de ces peur!

-Comment ça?

-Ça va faire deux semaines que tu es inconscient.... ils vont bientôt te retirer les fils.

-Ah...Oui... quand même...

Je monte ma main à mon visage. Puis je me cache sous le drap.

-Je dois-être hideux....

Il soulève les draps.

-Non, tu es comme tu es, et peu importe ce que les autres diront, tu reste toi même et tu ne sera jamais un monstre ou une bête de foire.

-Je peux avoir un miroir?

Il tend la main vers la petite table à côté du lit.

Dans la glace, je distingue mon visage à moitié recouvert d'un pansement. La cicatrice a tout juste épargné mes lèvres.

-Tu n'as pas mal pour l'instant, mais dès que l'éffet de l'antidouleur s'éstompera le medecin a dit que tu auras un peu mal...

-Ok...

Un medecin entre dans la pièce, il commence à me bourer le crâne d'information. Il finit par me dire que je peux sortir et que mon corp se rétabliera au fur et à mesure.
Et tout le long il esquive un sujet. Je sais.
Je sais que je ne verrais plus jamais de cet œil.
Il finit par me retirer les bandage.
Il se place face à moi et sourit.

-Ça a bien cicatrisé, mais...Il fait une moue désolée. Tu auras une cicatrice... et tu ne poura jamais plus voir de ton œil gauche.

-Je m'en doutais... mais je peux l'ouvrir?

-Pas pour le moment, les fils t'empèchent de le faire, mais il n'est pas percé, juste endomagé. La personne qui t'a fait ça ne t'as pas loupé. Une fois la cicatrisation achevé, tu pourras l'ouvrir.

-C'est mon père.

-Quoi?

-C'est mon père qui m'a fait ça.

Je relève le miroir que je n'ai toujours pas lâché et je m'observe.

Je découvre mes cheveux bruns colés à mon crâne de façon pas très très... sexy? Je les ébouriffe de ma main gauche.
Puis je soupire. C'est laid, mon œil est boursouflé et ma paupière est parcourue de points.

Je referme ma paupière en posant le miroir.

Je suis défuguré.

Je tourne le visage vers Lio.

-Alors? Comment tu me trouve?

-Toujours aussi sexy... ça rajoute même un côté...Mysterieux?

J'écarquille les ye....l'œil. Puis me détends et souris.

-Oh dans ce cas aucun problème. Je peux sortir quand?

-La cicatrisation a bien commencé, tu n'auras pas vraiment besoin de soin en sortant, en dehors du retrait des points.
Tu peux sortir dès maintenant. Si le jeune homme veut bien signer les papiers.

Lio le suit, puis revient en me disant qu'on s'en va. On prend sa voiture, et il conduit une dixaine de minutes avant de s'arrêter devant un imeuble pas vraiment luxieux. On sort et on commence à monter les marches pour atteindre son appartement. Mon corps est encore faible et je suis obligé de m'arrêter toute les dix marches pour pouvoir respirer. Il habite au sixième étage, et je crois pleurer de soulagement quand il ouvre enfin la porte de son habitat.

Il m'invite à me glisser à l'interrieur, ce que je fais.

Il me donne un t-shirt bien trop grand pour moi et un caleçon qui l'est tout autant: La flemme d'ouvrir ma valise.
Je m'assieds sur le canapé de recup de son salon pendant qu'il nous prépare un repas.

Je ferme le seul œil qui voit encore et réalise seulement ma situation. Je n'ai plus personne, je suis seul. Je dépends entièrement de Lio.  Etrangement, cette idée ne me dérange pas. Je me sens plus comme une fille en plein doute sur ses sentiment que comme un garçon viril et sur de lui.

Quand une bonne odeur me chatouille les narines, j'ouvre l'œil et tombe sur un garçon viril et sûr de lui.
Il me sourit.

-Alors? Ça va?

-Je veux un câlin!

-Un calin?

-Oui!

Il me prend doucement dans ses bras, et je me sens bien. Je ne me pose plus de question.

J'ai découvert que dans le monde chacun avait une place, mais on ne nait pas toujours à la notre, des fois il faut la chercher.

À la sortie de ll'hôpital j'ai emménagé avec Lio, notre relation a mit un moment avant de se développer.

J'ai commencé à faire des études pour m'assurer un avenir, mon but étant de devenir assistant social.

-Lio?

-Ouep?

-Où va t'on?

-C'est une surprise!

Souvent, on me regarde de travers, il faut dire que les gens ne doivent pas croiser beaucoup de jeune de vingt ans balafrés comme je le suis...

Mais avec le temps j'ai appris à m'assumer


✩✩✩✩
Vous voulez savoir où ils vont? Demandez moi la suite 😋

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