8 Un choix Cornelien

Dans les jours suivants, les missions se succédèrent, et les affrontements avec les membres de l'Ordre du Phoenix et Méredith en particulier.

Severus Rogue, un sang mêlé, très doué en potion, mais également en arythmancie, et rhunes anciennes, avait fabriqué un objet magique, relié à une carte du Royaume Uni, un traceur, qui implanté dans le corps d'une personne, permettait de la localiser, ou qu'elle soit, sur la carte.

Rodolphus avait décidé de le tester sur sa soeur, peu avant qu'elle ne quitte le manoir familial.

Il lui avait fait boire une potion de sommeil, et tandis que le breuvage la plongeait dans un profond sommeil sans rêve, il lui avait implanté, à son insu, la minuscule capsule dans le dos.

A présent qu'elle avait rejoint l'Ordre du Phoenix, Rodolphus se réjouissait de l'avoir fait.
A chaque intervention de la jeune femme, il savait précisément où elle se trouvait.
Malheureusement, jusqu'ici, elle était parvenue à s'échapper.

Rabastan devait reconnaître que leur insaisissable petite soeur avait du répondant.

Les missions avaient perdu de leur charme, si tant est qu'elles aient pu en avoir à un moment où un autre.
Elles se déroulaient toujours à peu près de la même façon, avec plus ou moins de succès.

Rabastan ne cromprenait pas pourquoi la guerre s'éternisait ainsi. Qu'attendait Voldemort, pour renverser le ministère et prendre le pouvoir ?

Au fond il se doutait que cela avait un lien avec Dumbledore. Le mage noir en avait peur et n'osait l'affronter. Il se cachait derrière ses mangemorts, qui risquaient leur vie pour lui, et surtout à sa place.

A la fin de cette année, lz jeune Regulus Black rejoignit les rangs des mangemorts.
Le jeune cousin de Bellatrix, était enthousiaste, et très admiratif de Voldemort.
Aiden Lestrange, un lointain cousin, l'accompagnait.

Le jeune frère de Sirius Black, ressemblait beaucoup à son frère, l'esprit de rébellion en moins.

Le tueur de White Chapel défrayait les chroniques, moldues.
Les sorciers cependant, n'y prêtaient pas attention. Les victimes n'étaient pas des leurs, et les meurtres ne semblait pas relever de la magie.

Caché sous un sortilège de désillusion, Rabastan échappait aux rondes des policiers moldus, qui a présent rodaient dans le quartier, espérant attraper le mystérieux tueur.

Malgré le climat de terreur, qu'il avait instauré parmi les travailleuses du sexe, celle ci étaient présentes tous les soirs.

Il attaquait de façon irrégulière, poussé par ses pulsions. Parfois, il ne se passait rien, pendant quelques temps, et quelques fois, il attaquait plusieurs jours d'affilés dans la même semaine.

Les mois passaient, dans une routine infernale. Les missions sanglantes se poursuivaient.

Voldemort avait demandé, au cours d'une réunion, que quelqu'un lui donne un elfe de maison.

Bien sûr, personne ne lui avait demandé ce qu'il voulait en faire.
Avant que Bellatrix n'ait eu le temps de proposer Tobby, Regulus avait offert les services de Kreattur, l'elfe de maison de ma famille Black.

Depuis, Bellatrix ne cachait pas son mécontentement. Tout était bon pour se faire remarquer de son seigneur et maître.
Cette servilitude agaçait profondément Rabastan.

Quelques mois plus tard, il attaquèrent un marché. Il ne fallut pas longtemps, avant que les membres de l'Ordre n'intervienne.

Tandis que Rodolphus attaquait Méredith Rabastan s'en prenait à Sirius.

Les combats faisaient rage.
Les membres de l'Ordre, tentaient d'évacuer les moldus, et de les protéger des tirs des mangemorts.

Un bus scolaire, remplis d'enfants moldus, passait dans la rue. Rosier, Mulciber, Avery et Rogue l' attaquèrent.
Sirius jeta un bombarda à Rabastan, et attaqua les quatre mangemorts, aussitôt rejoint par Méredith, James et Lily Potter, Remus Lupin et Peter Pettigrew.

Le bus gisait sur le flan, les membres de l'Ordre, tentaient d'évacuer les enfants. Le chauffeur était mort.

Les trois quart des enfants avaient quitté le bus, lorsque Avery y mit le feu.

Rabastan observait la scène. Les enfants hurlaient tandis qu'une horrible odeur de chair brûlée, s'échappait du bus en flamme.

Rabastan aperçut Avery, il visait Sirius Black, ce dernier n'avait rien remarqué.

Un sourire satisfait étira les lèvres de Rabastan.
"adieux Black" songea t'il.
Mais avant qu'il ait pu tirer, un jet de lumière verte frappa Avery, qui s'effondra sans un bruit.

Rabastan se retourna, cherchant le tireur, mais aucun membre de l'Ordre ne semblait avoir remarqué la scène excepté Sirius Black, qui venait de réaliser qu'il était passé tout près d'une mort certaine.
Rabastan aperçut un bref échange de regard, entre Regulus Black et son frère aîné.
Mais cela paraissait inconcevable que le jeune Black ait tué l'un des leur. Quoique...Il s'agissait de son frère après tout.

L'arrivée des Auror, décida de la fin de l'attaque, et ils transplanèrent, laissant derrière eux le corps d'Avery.

Lors de la réunion consécutive à cette mission, il apparut que Rosier avait grièvement blessé Maugrey.
Tous espérait qu'il décederait.

Quelques semaines plus tard, un nouvel affrontement, apporta à la famille Lestrange, une certaine satisfaction.

Ils n'avaient pu atteindre Méredith, mais Bellatrix était parvenue à jeter à Sirius Black, un sortilège de magie noire, qui avait toutes les chances de le tuer lentement mais sûrement.

Bien sûr, les membres de l'Ordre avait des médicomages, mais le Serpentum mors atra, était extrêmement complexe. Un sort puissant, dont le contre sort, était long à préparer, et demandait des connaissances en magie noire, extrêmement poussé. Bien sûr il y avait toujours le risque que Meredith sache le préparer, mais elle n'en aurait pas le temps.
On pouvait d'ores et déjà se réjouir de la mort de Black.

Malheureusement, Rabastan dut se rendre à l'évidence, il ne fallait pas vendre la peau du sorcier, avant de s'être assuré de sa mort.
Sirius Black survécut au sortilège.
Rabastan en conçut une vive déception.

Méredith était legillimens, et son pouvoir, lui permettait de prévoir leurs actions à l'avance. De nombreuses missions avaient échouées à cause d'elle. Il était temps de l'éliminer.

Ce jour là, Rabastan, Bellatrix, et Rodolphus, se rendait dans un entrepôt de Plimouth.
Les mangemorts venaient récupérer un chargement de feu de dragon.

Rabastan l'aperçut en premier.
Il n'était pas très discret.
Caché derrière de grosses caisses, il respirait un peu trop fort, en proie à une effroyable peur.

Sa silhouette trapue avait du mal à se glisser entre le passage étroit formé par le chargement. Il suait à grosse gouttes. Ses cheveux raides, d'un aspect jaunâtre, lui tombait sur la nuque, et son visage n'était pas sans rappeler celui d'un rongeur.

Rabastan donna un coup de baguette et les caisses, s'envolèrent pour se poser quelques mètres plus loin, découvrant l'espion.

Il roulait des petits yeux larmoyants et terrorisés.
- Tiens tiens, qu'avons nous là ? S'exclama Rabastan.
- Je te connais toi ! Poursuivit Rodolphus. Tu traînes toujours avec Black !
- Comment t'appelles tu petit fouineur ? Demanda Bellatrix.
- Pppettigrew. Ppppeter Pettigrew, Monsieur.
- Pettigrew. Répéta Rodolphus. Sans mêlé ?
- Ooui. Monsieur...mon père est un descendant de Selwyn, Monsieur.
- De Selwyn rien que ça ! Répliqua Bellatrix.
- De nos jours, de plus en plus de sorciers, prétendent être de sang mêlé, alors qu'ils ne sont que de vulgaires sang de bourbe ! Fit remarquer Rodolphus.
- Qui t'envoies ? Demanda Bellatrix.

L'homme se taisait. Mais tout en lui exprimait une véritable terreur, jusqu'à son pantalon trempé d'urine. Il tremblait de la tête aux pieds.

Il tomba à genoux, devant Bellatrix et attrapa le bas de sa robe.
- Par pitié, Madame Lestrange, me tuez pas, je vous dirais tout ce que vous voulez savoir.

Rodolphus ricanna.
- Ils sont tous aussi courageux que toi dans l'Ordre ?
- Qu'allons nous faire de lui ? Demanda Rabastan.
- Élimine le. Répondit Rodolphus.
- Pitié, je...Je peux sûrement vous être utile. Je peux vous fournir des renseignements sur l'Ordre.

Rabastan tendit sa baguette, lorsque Rodolphus l'arrêta.
- Attends ! Il a raison, il peut nous être utile.
- Hum, Je lui fais pas confiance. S'il est prêt trahir ses amis, il nous trahira aussi.
- Je suis sûr qu'il n'osera pas. N'est ce pas Pettigrew ? Demanda Rodolphus.

Ce dernier secoua vivement la tête.
- Oh non, je ne vous trahirais pas. Vous pouvez me faire confiance.
- Confiance ? S'exclama Bellatrix. Je ne pense pas que l'on puisse faire confiance à un trouillard pathétique.

- Je vous jure sur ma vie...
- Sur ta vie, oui, c'est bien ça, reprit Rodolphus. Je te préviens, nous te retrouverons, ou que tu sois, quelque soit le trou à rat dans lequel tu te croiras à l'abri, et tu mourras très lentement dans une souffrance dont tu n'as même pas idée.
- Et nous n'oublierons pas ta famille. Renchérit Bellatrix.

Ils le relâchèrent.

Mais dans les semaines qui suivirent le jeune homme leur fournit des renseignements, qui n'avaient rien d'essentiel, mais permirent malgré tout quelques coups d'éclats.

Et puis, le Seigneur des Ténèbres, confia à tous ses mangemorts, une mission, retrouver la famille Potter.
Une prophétie rapportée par Severus Rogue, qui en avait entendu une partie, par hasard, prédisait qu'un enfant né en juillet, après que ses parents aient survécu par trois fois à une confrontation avec Voldemort, pourrait un jour, détruire ce dernier.

A partir de cet instant, ils firent l'impossible pour les trouver.
Grâce Peter Pettigrew, ils purent enlever et torturer des membres de l'Ordre, mais aucun d'eux ne fut en mesure de leur révéler leur cachette.

Les mois passèrent.
Rabastan venait de regagner le vieux manoir, lorsque des hurlements retentirent.

Bellatrix arriva, telle une furie.  Devant elle, Regulus Black et Aiden Lestrange, torse nu, l'air terrifiés, avançaient, en titubant, sous la menace de la baguette de Bellatrix.

- Et bien ? Que se passe-t-il ? Demanda Rodolphus.
- Je les ais surpris en train  de formiquer ! Gronda Bellatrix.
Rodolphus arqua un sourcils.

- Oh ! Et ça mérite ces cris ?
- Des pédales ! Dans nos rangs.
Rodolphus soupira.
- Ce n'est pas un crime.
- Tu plaisantes j'espère ? Imagine que cela revienne aux oreilles du maître ? Tu sais ce qu'il pense de l'homosexualité ? C'est sur nous  que ça retombera, pour avoir laissé faire.
- Tu ne crois pas que tu exagéres ?
- j'exagère ? Les pédés sont des faibles, qui n'ont pas leur place dans nos rangs. J'ai toujours su que les Black étaient des êtres méprisables, des incapables, alcooliques, et maintenant un pédé.

Rabastan soupira. Comme toujours, Bellatrix en faisait une affaire personnelle. Elle détestait ses cousins.  Avant leur naissance, elle était l'aînée, celle sur qui reposait l'espoir de la famille. Mais à la naissance des garçons, elle avait été reléguée, au rang de simple femme, juste bonne à être mariée, et mère.

Dès lors, elle avait pris en grippe les deux enfants.
Si elle avait toléré Regulus, elle haïssait Sirius.
Et à présent, elle avait trouvé une raison de se débarrassé de Régulus, de prouver à sa famille, que les Black  ne méritaient pas l'intérêt qu'on leur portait.

Elle ne réalisait pas, ou refusait d'admettre  que le seul intérêt que leur famille leur trouvait, était la pérennité de leur nom de famille que seul les garçons pouvaient assurer.

Sirius avait été renié  et elle en concevait une joie mauvaise, et à présent, c'était au tour de Régulus. Elle exultait

Rabastan se fichait du sort du gamin. Mais il trouvait que Bella exigerait  d'autant plus  qu'elle n'était pas sans savoir que sin propre mari était lui aussi homosexuel.

Elle invectivait les jeunes gens, qui tentaient en vain  de se défendre.
- Qu'est ce que ça change ? Répliqua Regulus. Gay ou pas, je suis toujours le même. Tu me faisais confiance avant, tu n'as pas eu à le regretter !
- Peu importe, tu es faible et tu ne mérites que du mépris.

- Bon ! Gronda Rodolphus. Que comptes tu faire ?
Bellatrix plissa les yeux.
- On pourrait... Les torturer.
- Et ça t'avancera à quoi ?
- Ça me défoulera.
- Et après ?
- Je ne sais pas.
- Alors fiche leur la paix.
- Non ! Hors de question.
- Alors quoi ? Parce que là, je t'avoue que je commence à en avoir marre.

- Il n'y a qu'à les tuer ! Conclut Rabastan. Affaire reglée.
- Non ! Protesta Rodolphus. La peine serait trop élevée, par rapport au crime. Qui n'en est pas un, de plus. Et puis...Je ne tiens pas à expliquer à Walburga qu'on a tué son fils pour une broutille.

- J'en ai rien à foutre, de cette vieille garce.
- Vraiment ? Tu te sens d'expliquer au maître que tu as tué ton cousin, pour une broutille ? Alors qu'il t'a dit lui même qu'il était prometteur ?

Elle parut réfléchir et Regulus reprit espoir, jusqu'à ce qu'un sourire cruel étire les lèvres de Bellatrix.
- D'accord, reconnut elle, je ne peux pas le tuer. Mais...Aiden...tout le monde s'en fou, non ? Ses  parents sont morts, sa seule famille, c'est nous, il ne manquera à personne.

- Non ! Rugit Regulus. 
- Mais ma parole, tu es amoureux, hein ? C'est mignon comme tout. Mais voyons voir. A qui tiens tu le plus ? A ta vie,  ou à lui ?
Le  jeune homme déglutit.

- Tue moi ! Tue moi, mais laisse le tranquille.
- Quel courage ! Et toi ? Demanda t'elle à Aiden.
Tu préfères quoi ? La vie ? Ou la mort ?

Aiden baissa la tête.
- Je...
- Oui ? Parle plus fort, je ne t'entends pas.
- Je... Tuez moi  mais épargnez le.
- Bien, nous avons donc deux amoureux transi prêt à mourir l'un.piyr l'autre. C'est vraiment...écoeurant.
- Bella ? Gronda Rodolphus. Termine tu veux,  on va pas y passer la soirée.

- Avec plaisir. Rend sa baguette à Regulus.
- Tue le.
- Ça va pas non !
Il jeta sa baguette par terre.
Elle la fit réapparaître  dans sa main.
- Tue le, ou c'est moi qui le ferais, et je vais prendre tout mon temps. Ensuite  c'est toi que je tuerais, de la même façon.
- Tu es complètement dingue ! Je le ferais pas.
- Alors tant pis.

Elle jeta à Aiden un Doloris.
Il tomba à genoux  puis sur le flanc, se recroquevilla sur lui même, en poussant des cris terrible, d'une  souffrance intolérable.

- Arrête ! Cria Regulus.
Des larmes brillaient dans ses yeux. Arrête, je t'en suplie.
- Tu veux lui épargner des souffrances ? Tue le. Un Avada, rapide, sans douleur.
- Non ! Je...Je peux pas. Tu...tu peux pas exiger ça.
- Je savais que tu serais trop lâche.

Elle jeta à Aiden un autre sortilège.
Regulus ferma les yeux  se boucha les oreilles, mais les cris de Aiden, étaient insupportables.
- Arrête ! Je t'en suplie, arrête.
- Tu veux que j'arrête ? Alors tu sais ce que tu dois faire.
- Je peux pas...
- Tant pis. Endo...
- NON ! Je vais le faire
Je vais le faire.

Les larmes lui brouillaient la vue, il tremblait.
- Allez  un peu de courage. Vas y, et tu regagneras notre confiance.

Regulus ferma les yeux.
Pardon Aiden.
Celui ci se taisait  le visage ravagé par mes larmes, l'air suppliant.
Une lumière verte le frappa en pleine tête.
Il s'effondra sans bruit.

Regulus baissa le bras. Il tremblait.
- Bravo ! Tu vois, tu y es arrivé.

Il s'enfuit  l'air hagard.
Rabastan soupira.
- Dommage, dit il, ça commençait à être interressant.

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