6 première confrontation
- Il faut la retrouver avant qu'elle parle ! S'exclama Bellatrix.
- À mon avis c'est sûrement trop tard, elle est sûrement à Poudlard.
- Alors c'est fichu. Constata Lucius Malefoy.
- Pas forcément, ils vont sûrement évacuer il suffit de surveiller les alentours. Dit Robustus.
- Hum, Je doute qu'on ait le temps de les empêcher de transplaner. Fit remarquer Rodolphus,
- Peut être, mais ça vaut le coup d'essayer. Ils ne vont sûrement pas transplaner tous ensemble. On pourra peut être en choper quelques uns, comme ça nous n'auront pas complètement échoué.
- Pourquoi pas, aprouva Rodolphus. Mais dans ce cas, on y va maintenant, et juste nous. Inutile de prévoir une grande intervention, de plus ça prendrait trop de temps, de les rassembler.
Ils approuvèrent, et quittèrent le manoir.
Il faisait froid. Une bise glaciale leur fouettait le visage, pendant qu'ils attendaient.
Ils avaient quadrillé le quartier, ne sachant pas exactement où se trouvait le QG.
Les heures défilèrent, sans que rien ne se passe.
Rabastan n'avait pas froid sous sous sin manteau noir, surmonté d'un capuchon en pointe. Son masque le démangeait.
Il n'aimait pas le mettre. Il préférait que ses victimes voient son visage avant de mourir.
Mais pour des raisons de sécurité mais aussi pour exacerber la peur, il devait garder ce masque hideux.
L'aube commençait à poindre. S'ils étaient partis, personne ne les avait repèrés.
- Ça sert à rien. Soupira Rodolphus. Maugrey n'est pas idiot, il a sûrement aménagé un endroit securisé pour transplaner.
- Ou bien ils sont passés par la cheminée. Répliqua Rabastan.
- Oui, c'est possible.
- Alors ? Qu'est ce qu'on fait ? On rentre ?
Mais au même moment, ils aperçurent un homme poussant une moto. Il l'enfourcha et démarra.
- Black ! Rugit Rodolphus.
Bellatrix était la plus près.
Elle le vit sortir de nulle part et pousser cet affreux engin moldu.
Elle le reconnut sans peine.
Elle le vit monter sur la moto et démarrer. Elle brandit sa baguette, et un.jet de lumière frappa l'engin. Celui tomba et glissa, emporté par son élan. Le conducteur était coincé sous lui.
Avec une joie mauvaise, Bellatrix approcha de sa proie.
- Alors Black ? Tu vois ce qui arrive quand on se prend pour un moldu ?
Rodolphus et Malefoy fouillèrent le manoir, dont les protections avaient disparu.
- Ok Bella répondit Sirius. Vas y fais toi plaisir, tue moi.
- Tu permets que je prenne mon temps, ce n'est pas tous les jours que j'éprouve une telle joie.
Il soupira, et s'allongea, les bras sous la tête. La moto pesait une tonne sur sa jambe. La douleur était insupportable. Il était livide et en sueur.
Il savait qu'il allait mourir.
- Prends tout ton temps, maugrea t'il. Je ne vais nulle part.
Il ne tenta pas de prendre sa baguette, coincée sous sa hanche. A quoi bon ? Il n'aurait pas le temps de s'en servir.
Elle l'observait comme un fauve devant sa proie. Elle tendit sa baguette.
Un crack sonore retentit et avant que Bellatrix ne comprenne sa baguette lui fut arrachée des mains.
Elle se retourna et fit face à Méredith.
- Bonjour Bella. Belle soirée pour une réunion de famille. Quoique le fond de l'air soit in peu frais. Tu ne trouves pas ?
- TOI ! Répliqua Bellatrix, d'un ton stupéfait et méprisant.
- Moi répondit Meredith.
- Lâche ta baguette ! Répondit Robustus en pointant la sienne sur sa fille.
- Oh, voyons Père, vous croyez vraiment que vous aurez le temps de me tuer avant que je ne la tue elle ?
- Lui peut être pas, mais moi si. Répliqua Rabastan
Lâche ta baguette, petite soeur.
Elle fit mine d'obeir.
- Tu as gagné, Rab. Mais tu préfèreras sûrement l'étrangler, je me trompe ?
Elle ne lui laissa pas le temps de répondre.
Elle transplana, et surgit derrière son père évitant de peu le sortilège de son frère.
Elle passa un bras autour du cou massif de son père, et posa l'extrémité de sa baguette sur sa tempe.
- Allez, Rab, jette ta baguette. Et toi Bella ait l'obligence de t'éloigner de Sirius. Cessez de vous agiter père, un sortilège pourrait bien sortir involontairement et vous griller la cervelle.
- COMMENT OSES TU ? Je suis ton père ! Tu me dois le respect !
- Quelqu'un m'a dit récemment, que le respect se méritait, ce n'est pas votre cas. Rab ? Baisse ta baguette.
- Ne le fais pas Rab, tue la ! Gronda Bellatrix.
Rabastan hésitait. La rage brûlait dans ses yeux bruns. Elle allait trop loin, cette petite peste.
Mais si elle le tuait ? Bien sûr elle n'aurait plus d'otage, et il pourrait alors la tuer à son tour, mais... Pouvait il prendre le risque ? Il n'aimait pas son père, mais de là à le sacrifier.
- Tu as entendu Bella Rab ? Tue cette sale petite garce ! Gronda Robustus
Rabastan n'avait jamais vu son père trembler devant qui que ce soit, ni montrer la moindre peur, jusque là, Robustus n'avait jamais semblé vieux et vulnérable, mais à présent, Rabastan le trouvait faible, prisonnier de sa fille, qu'il avait toujours traitée comme une moins que rien.
Rabastan l'avait toujours craint, mais à présent, il ressentait de la pitié.
Il tenta de désarmer sa soeur, mais elle poussa son père, brutalement, il s'étala à plat ventre et transplana de nouveau, derrière Bella, cette fois.
- D'accord, t'en as rien à faire de ton père mais qu'en est il d' elle ? Allez, Rab, lâche ta baguette.
Il hésitait. Si elle n'avait pas eu le cran dec tuer leur père elle n'hésiterait pas à tuer Bella. Elle l'a haïssait. A moins que... Meredith n'avait jamais tué. Aurait elle le cran de le faire ? Pour la plupart des gens, tuer de sang froid, une personne désarmée, n'était pas si facile. Se pouvait il qu'elle hésite ?
- Tu n'oseras pas la tuer. Dit il. Tu n'en as pas le cran. Tu n'es pas une meurtrière, petite soeur, tu ne sais pas ce que c'est, de tuer. Oter la vie à quelqu'un sans défense, même si tu la hais, ce n'est pas si facile. Sin regard te hantera toute ta vie..
- Je pourrais vivre avec.
- Tu crois ? Il parrait que le meurtre de sang froid déchire ton âme.
Moi bien sur, ça ne me gêne pas, au contraire j'aime ça, tu le sais.
Mais toi, petite soeur ? Humm ? Je ne pense pas que tu pourrais survivre à ta culpabilité.
Il avançait en direction de Sirius, toujours étendu sous la moto qui lui écrasait la jambe.
Il pointa sa baguette sur lui.
- Alors voilà, petite soeur, tu la tues, je le tue. Moi, tu sais que je n'hésiterais pas, et toi ? En auras tu le courage ?
- Bien joué Rab ! S'exclama Bellatrix. Alors petasse , qu'est ce que tu comptes faire ?
Robustus s'était relevé.
- Tue le Rab !
- Je compte jusqu'à trois, et adieu Black
- Vas y Rab, tue le. Cria Bellatrix.
- Un....deux...
Des crack sonores retentirent.
La baguette de Rabastan s'envola.
Il se retourna.
- Potter ! Gronda Bellatrix.
- Pour vous servir. Répondit James Potter, un sourire aux lèvres.
Près de lui, Remus Lupin et Peter Pettigrew, tendaient leurs baguettes en direction de Rabastan et Robustus.
- Vous en avez mis un temps ! S'exclama Méredith.
- On a été retenu. Répondit James Potter. Mais tu as la situation en main, à ce que je vois.
Pète ? Va aider Sirius.
Peter se précipita vers le jeune homme.
La moto s'envola et s'écrasa brutalement quelques mètres plus loin
- Ça va Sirius ?
- J'ai connu des jours meilleurs. Reconnut celui ci.
- Bien, s'exclama James. On dirait qu'on tient les redoutables Lestrange. Fanfaronna t'il.
- Pas tout à fait ! Répondit une Rodolphus.
Il désarma Peter, et Lucius Malefoy et lui pointèrent leurs baguettes sur Sirius et Peter.
- Lâchez vos baguettes ou j'expédie Black et son ami en enfer.
Rabastan sourit.
- Content de te voir Frangin.
- Meredith, relâche Bella, immédiatement.
- Hors de question. Laisse les partir, et je la relâche.
- Il a l'air mal en point ! Il perd pas mal de sang, il tiendra pas longtemps. Tu veux vraiment le voir mourir ici ? Dans la rue, comme un chien ?
- Tu le tueras de toute façon.
- Et toi Potter, c'est ce que tu veux ? Tu veux qu'il crève ?
- Oh tu sais, moi ce que je voudrais, c'est un fauteuil confortable, et un verre de whisky mais on n'a pas toujours ce qu'on veut.
- Tue les Rod, Potter ne me tuera pas. Il n'en a pas le cran. T'es pas un tueur Potter. T'es quelqu'un de bien toi. Tu veux pas avoir de sang sur les mains.
- Le tiens, ça ne me dérangerait pas.
- Meredith non plus n'osera pas tuer. Elle n'est pas comme nous. Elle joue les dures, mais...de là à tuer...
Meredith poussa un soupire et abaissant légèrement sa baguette, elle jeta un sort de découpe sur la cuisse de Bellatrix.
Celle ci poussa un cri de douleur, et tomba à genoux. Le sang coulait de sa blessure.
- Oups ! S'exclama Méredith je crois que j'ai touché une artère. Ça saigne beaucoup. Qu'est ce qu'on fait Rod ? On joue à celui qui se vide de son sang le premier ?
Son ton était froid, et d'un calme impressionnant.
Rodolphus hésitait. Mais il savait qu'il devait agir vite.
Il visa Sirius, mais James lui jeta un sortilège qu'il évita sans peine.
Méredith transplana aussitôt derrière Sirius pour le mettre à l'abris.
Rodolohus en profita pour transplaner à son tour, et soigner Bellatrix.
Mais elle avait perdu beaucoup de sang, et était très faible.
Rodolphus jeta une baguette à son frère qui la saisit aussitôt.
James Potter réagit aussitôt en lui jetant un sortilège cuisant.
La tête de Rabastan enfla aussitôt, mais Rabastan jeta des sortilèges mortels autour de lui, et James plongea au sol.
Lucius Malefoy riposta en visant Remus, mais celui ci, se protéger derrière un bouclier miroir. Le sort rebondit et atteingnit Malefoy au bras. Il poussa un cri de douleur, tandis qu'une large plaie s'ouvrait sur son épaule.
Il transplana aussitôt, abandonnant ses complices.
Rodolphus jeta à sa soeur un Avada, qu'elle parvint à éviter, de justesse. La lueur verte frappa le sol, à quelques centimètres de Sirius.
Méredith contre attaqua.
Mais des crack sonores retentirent. Les membres de l'Ordre du Phoenix, apparurent afin de venir au secours de leurs amis.
Rodolphus jeta un contre sort à son frère.
- Occupe toi de père ! Lança t'il avant de transplaner avec Bellatrix, inconsciente.
Rabastan transplana pres de son père, mais un sortilège frappa le sol, à quelques centimètres de lui.
- Pas si vite ! Gronda Méredith.
Rabastan lui jeta un regard noir, et transplana.
Face à tout le groupe il n'aurait aucune chance.
Il arriva au Manoir.
- Ou est père ? Demanda Rodolphus.
Rabastan haussa les épaules.
- J'ai pas pu le récupérer. Elle m'a devancée.
Rodolphus soupira.
- Je vois. Bon, on verra ce qu'on peut faire pour lui, plus tard. Il faut partir d'ici.
- Et on va où ? Demanda Rabastan.
Il n'avait pas envie de quitter le manoir familial. Il y avait grandi, sa mère était morte ici, et le laboratoire recelait tout son travail, ses recherches, ses expériences.
- Au Manoir Longford.
- Chez la folle ? Elle va pas être ravie de nous voir.
- Elle, j'en fais mon affaire. Tobby ! Prépare nos affaires, on s'en va.
Le petit elfe apparut aussitôt.
- Oui maître.
Il disparut et Rabastan soupira.
- Je monte préparer mes affaires dit il.
Il monta dans sa chambre, furieux. Il aurait du la tuer ! Il avait hésiter, et à présent, il devait fuir. C'était tellement injuste !
A cet instant, la frustration était t'elle, qu'il ressentait le besoin de tuer, avec une telle intensité, qu'il en tremblait.
Il ferma les yeux et au terme d'un violent effort sur lui même, l'enfouit ai fond de lui.
Ce n'était pas le moment de céder à ses pulsions. Il devait conserver l'esprit clair, conserver son sang froid.
Il savait le faire, garder le contrôle de ses émotions. Il n'avait pas eu le choix, tout au long de ces années face à son père. Il prit une profonde inspiration.
Robustus n'était plus là, et il n'allait pas s'en plaindre. Libre à Rodolphus de pleurnicher sur le sort de leur père, mais lui se réjouissait de la situation.
- Merci petite soeur, murmura t'il. Maintenant je suis libre.
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