16 Dylemne

Comme prévu, Voldemort était furieux, et il déversa sa rage à coup de Doloris, sur le groupe de mangemort qui était revenu sain et sauf du ministère.

Lorsque il les relâcha enfin, ils rentrèrent au Manoir Malefoy, mais les Auror l'avait investi.
Lucius s'y rua, et fut aussitôt arrêté.

Rabastan, Bellatrix et Rodolphus durent attendre qu'ils repartent.
Narcissa était furieuse et les tenait pour responsable de ce désastre.

Fatigué, Rabastan quitta le manoir.
Il en avait assez de ces gérémiades et ses reproches.

Il quitta le manoir, et se rendit dans un hôtel, pour y dormir en toute quiétude.

L'attaque du ministère avait eu plusieurs conséquences.
L'arrestation de Malefoy, et d'une demi douzaine de mangemorts, ainsi que la démission du ministre de la magie, qui tout au long de l'année, avait tenté de persuader le monde que Voldemort n'était pas de retour, et que Harry Potter était fou et menteur.

Mais à présent, tout le monde savait que le terrifiant mage noir, était bien vivant, et avait retrouvé tous ses pouvoirs.

Les Détraqueurs s'étaient révoltés et avaient quitté Azkaban.
Ils rodaient autour de Londres, et dans tout le pays, le plongeant dans un épaix brouillard chargé de désespoir.

En revanche, Rabastan apprit une nouvelle, aussi étrange que satisfaisante. Sa soeur, était en vie.

Méredith était ressortie indemne du monde des morts.
Elle était revenue avec Black, blessé, mais vivant.

Rabastan avait recouvré un peu d'espoir, à condition bien sûr, que Voldemort perde la guerre, ce qui ne serait pas une mince affaire.
Il était plus puissant que jamais.

Rabastan soupira. Il n'avait pas assisté au duel, qui avait opposé Voldemort et Dumbledore au ministère, mais il savait qu'il s'était enfui avec Bellatrix, cette défaite avait encore ajouté à sa mauvaise humeur, et Rabastan ressentait encore la douleur du Doloris, jusque dans ses muscles.

Plusieurs choses, préoccupaient à présent Voldemort.
La première étant l'élimination de son plus puissant ennemi.

Pour cela, il chargea le jeune fils de Lucius Malefoy Drago, encore élevé à Poudlard de tuer le directeur de l'école.
Rabastan ne doutait pas une seconde que le mage noir savait que le gamin n'en aurait pas le courage. C'était une autre punition infligé à son père qui avait échoué.

S'il réussissait, ce qui était peu probable, alors Voldemort aurait gagné. Personne ne lui barrerait plus le chemin, et le ministère tomberait aussitôt. Scrimgeour, le nouveau ministre de la magie, ne ferait pas le poids.

Mais s'il échouait, alors un autre, le ferait pour lui, et Voldemort tuerait le gamin, pour punir le père.

Rabastan ne voyait pas très bien, comment contrecarrer les plans de son maître. Certes il pouvait donner des informations à l'Ordre, les prévenir, mais c'était prendre un bien grand risque, pour un espoir très faible, de réussite.

Décidant que ceci était une affaire reglée, Voldemort ordonna d'en terminer avec l'Ordre du Phoenix, en éliminant ses membres.
La première sur la liste, était Emmeline Vance.

Membre de l'Ordre depuis sa création lors de la première guerre, c'était une sorcière puissante. Elle n'aurait cependant aucune chance contre eux.

Rabastan se trouvait devant un dilemme.
S'il participait à cette chasse aux sorcières, il pouvait dire adieu à ses chances d'être gracié, si l'Ordre venait à gagner, s'il refusait, Voldemort le tuerait, sans le moindre remord.

Il pouvait s'enfuir, bien sûr, peut être même enlever Mia. Elle serait furieuse mais avec le temps, elle comprendrait. Et puis, ils pourraient toujours revenir, si Dumbledore gagnait la guerre. Méredith devrait respecter le pacte de sang, si toutefois elle était encore en vie.

Mais Rabastan n'était pas sans savoir ce qu'il en coutait de trahir le seigneur des Ténèbres.
Et la fuite était considérée comme une trahison.

Voldemort venait d'ailleurs de le prouver en envoyant des mangemorts sur les traces de Karkaroff.

Severus Rogue donna des informations à son maître au sujet de Emmeline Vance.
Elle était chargée de la protection du premier ministre moldu.

Ce soir là, Rodolphus, Bellatrix et Rabastan s'y rendirent.

Ils y étaient depuis près d'une demi heure, lorsqu'elle sortit de la résidence.
Bellatrix et Rodolphus ne lui laissèrent pas le temps de réagir.

Contrairement à leurs habitudes, ils lui jetèrent un Avada Kedavra, qu'elle n'eut pas le temps d'éviter.
Elle tomba lourdement sur le sol.

Bellatrix poussa son visage, du bout du pied.
- C'est bon, elle est morte.

Ils transplanèrent et Rabastan les suivit.
Ça n'avait duré que quelques minutes.
Visiblement, son frère et sa belle soeur, ne voulaient plus prendre le risque d'échouer.

Si Voldemort avait été satisfait de la mort d'Emmeline, il ne le montra pas.
A vrai dire, il avait déjà un autre projet.
L'intervention de Régulus Black, au ministère, même si elle avait été moindre, lui avait rappelé que ce dernier l'avait trahi. Il avait fait croire à sa mort, et profitant de sa disparition, il nageait dans le bonheur, avec femme et enfants, et avaient rejoints ses ennemis, il devait être puni.

Rabastan redoutait d'être envoyé pour le tuer, mais Voldemort préféra envoyer un groupe d éd jeunes mangemorts à peine sortis de l'école.

Malheureusement, ils ne purent le localiser.
Ils savaient qu'il se terrait dans la maison familiale du square Grimmaurd.
Mais la maison était incartable.

- Dans ce cas, leur dit Rodolphus, il faut faire sortir le loup du bois.
- Et comment s'y prend t'on ? Demanda Candice Macnair.
- surveillez le quartier, il vit avec une moldue, elle sort forcément de chez elle, de temps en temps.
Suivez la et tuez là. Il sera forcé de se montrer, ne serait ce que pour la venger. Un Black ne pleure pas, il se venge. C'est leur credo, avec toujours pur, mais, celui ci est obsolète, à présent.

Effectivement, Fleur Black, fut tuée, à quelques mètres de chez elle, quelques jours plus tard.

Les trois jeunes assassins, se véntèrent de leur meurtre, auprès de toute une faune de l'allée des embrumes.

Quelques jours plus tard, leurs corps furent exposés, en plein milieu de la rue.
Les mots étaient gravés sur leur corps :
- Assassins.

Ça, songea Rabastan, c'était signé Méredith.
Bellatrix voulait tuer Regulus lors de l'enterrement de son épouse. Mais Rodolphus n'était pas d'accord. Il y aurait beaucoup trop de membres de l'Ordre, et c'était trop risqué.

En revanche, il avait une autre idée.
Méredith vivait à Godric's'hollow, hors les Potter y vivaient aussi.
Bien sûr, aucun d'eux ne savait ou exactement, mais les membres de l'Ordre avaient une faiblesse, ils se sentaient obligés de venir en aide aux moldus.

Cette fois, il était impossible à Rabastan d'éviter la mission, et il se rendit à Godric's'hollow, avec une demi douzaine de mangemorts.

Peter Pettigrew dit Queudever, les accompagnaient. Ils attaquèrent les maisons, tuant, incendiant.

James Potter, et son épouse Lily, les affrontèrent, bientôt rejoint par Méredith, et les frères Black.

Mais cette attaque était un leurre.
Des espions repèrèrent les lieux d'où ils étaient sortis.
Dès que ce fut fait, ils en avertirent les mangemorts qui se dispercèrent.

Rabastan était de nouveau resté à l'écart.
Deux soirs plus tard, profitant de ce que Meredith Lestrange et Regulus Black, qui curieusement vivaient ensemble depuis l'enterrement de Fleur Black, étaient sortis, Rodolphus et Bellatrix, pénètrèrent chez les Potter, qui gardaient les enfants de Méredith, Leo, âgé de trois ans, Aria, du même âge, une enfant adoptée, née d'un bâtard d'Orion Black et d'une Lestrange, d'une branche éloignée et les enfants de Régulus, Antares Trois ans, et Jade, un an.

Ils entrèrent dans la maison. Lily Potter leur livra un combat dans merci, pour protéger les enfants elle était seule, contre eux trois, aussi puissante et intelligente qu'elle soit, elle n'avait aucune chance.
Rabastan savait que Bella ou Rod, la tuerait. Il devait faire quelque chose

Il utilisa alors le même sortilège qu'il avait utilisé sur sa soeur. l'apparent mortis.
Ce sortilège donnait l'apparence de la mort.
C'était risqué, si le contre sort n'était pas donné dans les vingt quatre heure, la victime s'enfonçait dans un coma irréversible, avant de mourir pour de bon.

Elle prit la lumière verte parfaitement semblable à celle de l'Avada Kedavra, en pleine poitrine.
Elle tomba sur le carrelage.

Bellatrix poussa un cri de triomphe. Elle s'approchait déjà du corps.
- Bella ! Appela Rabastan. on prend les gosses, et on se tire.

Elle sembla hésiter, et finalement ils fouillèrent la maison en quête des gamins.
Ils trouvèrent les deux garçons sous le lit d'une chambre.

Ils se débattirent comme des diables.
Si bien que Bella, leur jeta un sortilège de sommeil.
Ils s'endormirent aussitôt.
Mais les filles n'étaient pas là.

Ils les cherchèrent, et des pleurs retentirent soudain, d'un des placards.
Rodolphus l'ouvrit et la petite se jeta sur son bras, lorsqu'il voulut se saisir du bébé, et y planta ses dents. Elle le mordit jusqu'au sang.
Il la frappa si fort, que sa tête heurta le fond du placard. Elle s'affaissa comme une poupée de chiffon.

Il la jeta dans les bras de Rabastan et ils quittèrent la maison.

Ils se rendirent dans le vieux manoir, qui leur servait d'abris, en cas de besoin.

Ils enfermèrent les quatre enfants dans le sous sol.

Rabastan sortit fumer et envoya un patronus à sa soeur.
- Mèry, on a attaqué la maison des Potter, la sang de bourbe est vivante, mais elle a besoin d'un contre sort en urgence on a les enfants, mais c'est vous, qu'ils veulent.
Il leur donna leur position.

Bellatrix s'absenta. Rodolphus, affalé dans un fauteuil, sirotait un whisky.
Rabastan s'efforçait de cacher sa nervosité.
Lorsque Bellatrix revint, elle était accompagnée de Ronan Harcher, un loup garou.

- Qu'est ce qu'il fait là ? Demanda Rabastan.
- Il m'a aidé, l'autre jour, expliqua t'elle. Ta soeur a failli m'avoir, il m'a sauvé la vie, et je lui ai promis une récompense.
- Quelle récompense ?
- Il adore les enfants, surtout les bébés.
- Tu vas lui donner la gosse ?
Rodolphus ricanna.
- C'est un met de choix. Black ne s'en remettra pas.
- Je croyais qu'ils devaient servir s'appat ?
- Bah, il reste les trois autres.

Rabastan ne savait quoi faire.
Bellatrix descendit avec le loup.
Ce n'était pas la pleine lune, mais ça ne voulait pas dire qu'il ne pouvait pas la tuer. C'était un intime de Greyback, et ce dernier, dévorait les jeunes enfants même en dehors de la pleine lune.
La gosse était condamnée.
Il ne pouvait pas intervenir sans se compromettre définitivement. Ce serait signer son arrêt de mort.

Tandis qu'il réfléchissait à un moyen, des alarmes retentirent.
Rodolphus se releva d'un bond.
- Comment ils nous ont trouvé ? Demanda t'il d'une voix blanche.
- Comment veux tu que je le sache ? Répondit Rabastan en haussant les épaules.

- Va chercher Bella, prenez les gosses, on se tire.
- Pourquoi ne pas se battre ? Demanda Rabastan
- Parce que j'ignore combien ils sont.
Je voulais les attirer sur un terrain que j'aurais préparé, j'aurais prévu des renforts, mais là... On est trop exposés.

Rabastan hocha la tête et descendit.
Les trois enfants plus âgés étaient inconscients, victimes d'un Doloris cuisant. Le bébé n'était pas là, mais des pleurs provenait de la pièce à côté. Il était encore en vie.

- Tu n'as pas entendu l'alarme ? Demanda t'il sèchement à Bellatrix
- Si, mais j'attends qu'il ait fini son festin.
- C'est vraiment pas le moment. Gronda Rabastan Rod veut qu'on file avec les gosses.
- Pourquoi ? Ils sont là, c'est ce qu'on voulait non ?
Rabastan haussa les épaules.
- Ouais, Bein il a ses raisons.
Il entra dans la pièce à côté.
- Lâche la gosse, on verra ça plus tard.
- Pas question, elle est à moi.
- Tu l'auras plus tard, là, faut qu'on se tire.
- partez, elle je la garde.
Ils te tomberont dessus avant que tu ais eu le temps de goutter son sang.
- C'est mon problème.
- Bein elle, c'est le mien. Donne la moi.

Il montra les crocs, aiguisés comme des rasoirs. Et sortit sa baguette.
- Viens me la prendre.

Une lueur verte le frappa dans l'estomac. Il s'effondra, un air surprit sur le visage.
Rabastan fit léviter le bébé jusqu'à lui, avant qu'il ne tombe à son tour.
- Tu aurais pourtant du savoir qu'on ne menace pas un Lestrange sans en payer le prix, imbécile.

La porte s'ouvrit sur Bellatrix.
- Qu'est ce que tu fou ?
Son regard passa d'y corps sans vie du loup garou, à Rabastan, qui venait d'effacer la bouche du bébé, agacé par ses pleurs.

- Cet idiot m'a menacé.
- Tu étais obligé de le tuer ?
- On ne me menace pas Bella.
- Mais j'avais donné ma parole.
- Et alors ? Tu l'as tenue ! C'est moi qui l'ai tué.
Elle leva les yeux au ciel.

Au même moment, une explosion retentit. La maison trembla sur ses fondations.

Bellatrix blémit.
Elle lui jeta la fillette insonsciente dans les bras, et fit attrapa le fils de Régulus Black, tandis qu'elle faisait léviter le second garçon.
Ils remontèrent lentement les marches.

Des éclairs de lumières jaillissaient de toutes part.
Méredith, Sirius et Regulus Black, James Potter, ainsi que Nymphadora Tonks et Remus Lupin donnaient l'assaut dans le hall.
Rodolphus, réfugié dans la cuisine, luttait seul.

- Posez vos baguettes ! Hurla Bellatrix ou je les tué.
Rabastan posa les enfants sur le carrelage.

Durant quelques secondes, un silence pesant tomba sur les protagonistes.
Puis Méredith jeta un sortilège à Bellatrix. Celle ci lâcha l'enfant, et fut un bond en arrière.

Aussitôt, Sirius Black jeta aux deux garçons une bulle de protection.
Celle ci leur fit reprendre conscience.

Rodolphus reprit le flot de sortilège, et Rabastan jeta à son tour une bulle de protection autour des enfants.

Il jeta des sortilèges mineures. En aucun cas,il ne voulait blessé, ses adversaires, mais il ne se ferait pas prendre pour autant.

Bellatrix, se redressa et jeta des sortilèges mortels.
Avisant le mur sur son côté gauche, Rabastan jeta un sortilége de dissimulation.
Une épaisse fumée noire jaillit de sa baguette.
Il jeta un bombarda sur le mur et appela son frère et sa belle soeur.
- Et les gosses ? Gronda Bella.
- Plus tard. Répondit Rod.
Ils se glissèrent derrière le pan de mur qui s'était ouvert. Le plafond s'effondra sur leurs adversaires.

Une fois dehors, ils transplanèrent.
Bellatrix était furieuse.
Mais Rabastan était soulagé. Les enfants étaient sains et saufs, et sa soeur avait une nouvelle dette, envers lui.

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