『 ψ h e l l ψ 』

《 Quoi ? Le Pays des Merveilles ? Oh mon Dieu... Vous êtes encore plus stupides que je croyais. 》

Vous étiez chez vous, à faire une quelconque activité. Vous n'y preniez guère d'intérêt, voir pas du tout, même pas un poil.

Vous vous faisiez sérieusement chier pour être sincère.

Un coup d'oeil par ci, par là... Vous vous apprêtiez même a vous casser pour faire un tour, mais vos yeux captèrent quelque chose. Dans un coin, juste là.

Une sorte de forme, de... De petit animal complètement blanc, recroquevillé dans un coin. Il se tenait de dos et... Attendez... C'était un squelette de chat ?

C'était un putain de squelette de chat.

Soudain, le squelette sembla vous apercevoir et se retourna brusquement, ouvrant deux grandes orbites vides en poussant un miaulement surpris.

Comment un squelette pouvait miauler ? Ses cordes vocales étaient présentes ? Ou pas ? Et puis comment⏤ il était déjà trop tard pour vous questionner sur cela car le chat-squelette s'enfuit aussitôt d'une manière... Étrange. Il fila vers un mur de votre maison, et plus particulièrement vers un minuscule trou qui y était. Mais ce n'était pas un trou. C'était une porte. Une minuscule porte. Sa tête tapa contre elle et elle s'étira comme un chewing-gum fondu. Le chat disparut.

Qu'est ce qui vient de se passer ?

Intrigué par cette... Cette chose qui paraissait parler ou... Ou même marcher alors qu'elle ne possédait pas de...De muscles ou de⏤ merde quel moment c'était logique ?! Mais vous l'aviez vu, vous en étiez sûr, absolument sûr, plus sûr que vous ne l'avez jamais été., vous vous approchez prudemment du trou en question. Votre main s'approche et tente d'étirer la porte comme l'avait fait cette chose.

A votre grande surprise, le mur se déforme comme de la pâte a modeler, vous ouvrant une grande porte d'entrée. Vous vous y engouffrez alors, curieux d'en savoir plus.

Et maintenant ?

Le noir autour de vous vous brûle soudain les yeux comme en pleine lumière, du sang jaillit sur vos vêtements, coule sur vos cheveux, les rend rouges, poisseux, vous colle à la peau, vous entendez le son de vos os qui se brisent contre de la pierre, se cognent, se cassent comme des tubes d'ivoires qu'on fracasserait sur le sol. Mais vous ne les sentez pas. Le noir devient plus noir à chaque secondes, l'air fond comme du chewing-gum, du rouge sous vos paupières.

C'est pas bien rassurant, vous vous dites vaguement entre vos cris de douleur qui vous étouffent la chair.

La douleur semble s'arrêter. Longtemps. Vous n'entendez même plus vos cris. Ils se sont peut-être arrêtés. Votre dos résonne de souffrance. Vous vous relevez doucement, vos os en poussière. Vous avez visiblement atterri sur de l'herbe. Devant une forêt. Mais... Vous plissez les yeux. Les arbres ont une teinte étrangement violette, et sont noueux, leurs branches s'enroulant sur elles-mêmes. Où est ce que vous êtes atterris ?

《 - Dear, Dear, Dear... 》

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