Y ú n a
pdv kirishima
Cette histoire s'était mal finis, j'ai jamais cassé la gueule de Bakugo. Parce que pendant qu'il avait l'air ailleurs dans ses rêveries, j'avais reçu pleins d'appels de Mina, au début j'ignorais, ayant mieux à faire. Puis j'avais ouvert ma messagerie.
[Reviens vite, c'est Yúna ça va plus là..
Je t'expliquerais je suis au bar avec Kaminari et Hanta.]_ de Mina à 3:35 AM
Cette histoire s'était mal finis, vraiment.
J'étais partis. Je pensais retrouver Bakugo un autre jours, ce chien s'était même pas rendu compte de mon absence de toute façon.
Yúna...
Tout le monde l'avait vu monter là haut en tirant un Monoma bien durçit. Putain.
J'étais allé la chercher, j'avais ouvert la porte. Elle avait ce visage que je croyais qu'elle ne donnait qu'à moi. J'avais senti un truc en moi partir, tombé, ça devait être un morceau de cœur qui trainait. Monoma, tout sourire, s'était rhabillé, puis il m'avait laissé seul avec Yúna.
Et Yúna ? Yúna...
Elle m'avait tout avoué, qu'elle me trompait, qu'elle m'aimait pas vraiment...
Tous ça quoi.
J'étais vite partis. Dehors plus aucunes traces de Bakugo, j'avais appelé Kaminari, il m'avait ramené chez moi en scooter.
Et posé sur mon lit, je me suis rappelé que j'étais qu'une merde.
Cette histoire s'était mal finis, vraiment.
Je crois que j'avais pas mal déprimé, je tenais beaucoup à Yúna, et ma confiance, mon honneur, c'était compliqué à mettre des mots mais j'étais très mal.
En gros j'avais passé une année de merde après ça, même si mes fidèles potes Mina, Kaminari et Hanta étaient toujours là pour me soutenir et me faire rire. Mais au fond de moi ça a pris beaucoup de temps, pour accepter tout.... Ça. J'avais loupé tout mes contrôles aussi, tellement quand fin d'année j'ai eu le plaisir qu'on m'annonce un redoublement de ma première pour ma part. Mes résultats étaient trop insuffisants paraît-il...
Mon père avait pas trop kiffé, on se parlaient presque plus. Bref mon année avait été un mini enfer.
Mon seul point du tableau a encore éclaircir, c'était Bakugo. J'étais jamais venu m'excuser auprès de lui.
Et je le détestais toujours autant ce type. Les seuls fois où je le voyais au lycée il était entouré de gars chelous très profil de harceleurs.
Alors ok il avait certaines valeurs que j'avais pu tester : l'honnêteté et pas vouloir ken avec les meufs déjà casées, mais je l'aimais toujours pas. Même si c'était peut être un peu gratuit, mais j'avais associé tout mon mal-être sur lui. Il me fallait bien un bouc émissaire de toute façon. Mon mal être dû à les années collège, c'était à cause de gens comme lui. Alors lui aussi c'était un connard. Hop ça c'est fait. Et puis Yúna m'avait avoué aussi que si elle aimait quelqu'un, ça serait plus Bakugo que moi. Forcément même un an plus tard, le goût de ma rancoeur reste présente dans la bouche.
Là je suis en fin d'année scolaire, et je commence à accepter toutes mes emmerdes et passer outre. Mon père, Yúna, le redoublement...
En plus Kaminari redouble aussi. On change pas une équipe qui gagne lol.
Un des plus grands truc positif qui s'est tout de même passé, c'est que Mina, pour me consoler, m'avait acheté un chiot pour mon anniversaire. Je l'avais appelé... Attention originalité dans 3, 2, 1...
Chocolat.
Bon.
En tout cas il était trop mignon. Trop mignon jusqu'à ce qu'aujourd'hui, en revenant des cours, j'avais vu sa niche vide et le portail mal fermé.
Mon père, ou moi, ou le facteur, avait dû oublier de remettre sa laisse et de bien fermer le portail. Un beau travail d'équipe.
Moral: ce con de chiot nsm.
J'avais paniqué, ce chien était très important pour moi, c'était ma famille, mon soutien, je l'aimais de tout mon cœur et c'était qu'un jeune chiot qui se perdait dans l'un des quartiers avec le plus d'habitants de ma grande ville. Putain. J'avais couru, oubliant mon téléphone au passage.
Je fouillais chaque recoins, chaque buisson, chaque rue depuis facilement une heure quand des bruits significatifs d'un groupe de jeunes dans une rue voisine m'avait interpellé. Des bruits sourds aussi. J'ai eu une vague pensée de eux en train de maltraité mon chiot mais j'ai vite chassé ça. Quelques minutes plus tard le bruit d'un troupeau de vaches qui s'en vat m'indiqua qu'ils étaient partis.
Je m'étais dirigé vers la rue où ils étaient, et heureusement, ces cons s'étaient amusés à foutre le feu à une poubelle.
J'avais donc pû avoir le réflexe de l'éteindre la retournant afin qu'en manque d'air la flamme s'éteigne.
Ça par contre j'avais bien aimé, faire mon justicier c'était cool. C'était viril. Je m'étais posé sur le muret de la maison deux minutes. Putain j'étais con, j'avais pas pris mon téléphone, j'avais soif et peut être que mon père m'avait déjà envoyé plusieurs messages incendiaires pour savoir ce que je foutais...
Les jeunes avaient aussi tagué des insultes sur la route et le portail de la maison et ils avaient jeté les déchets (de la poubelle qu'ils avaient pas brûlé) par terre. Du vandalisme quoi.
J'allais me remettre à mes recherches lorsqu'une voiture de police est passée par là, nullement inquiet, je l'avais simplement salué de la tête. Normal. Mais je sais pas pourquoi la voiture s'était arrêtée. Et un homme était sortis.
Quel con, je venais de comprendre.
Pour eux, qui venait d'arriver, j'étais simplement le jeune qu'avait fait les tags et tout. Le vandalisme c'était pas ma passion pourtant. Merde. Pas cool ça.
Mais avant de pouvoir expliquer quoi que ce soit on m'avait déjà embarqué.
Putain.
Journée de merde.
•Se faire embarqué par la police alors que j'ai rien fait ✓
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924 mots
On sent la flemme là 👀👀
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