s y m p h o n i e d e b r i q u e t
Katsuki était le genre de mec à plus trop bien savoir ouvrir les yeux passé 23h00.
Dû moins à plus trop savoir les ouvrir complètement.
C'était aussi le genre de mec qu'était toujours entouré de musique, qui passé 23h00 t'assourdi tellement que t'en discerne que les basses, et d'une certaine manière ça berce.
Katsuki était le genre de mec qu'était tout le temps entouré de musique, mais jamais de musique qu'il avait mise.
C'était la musique des gens de cette maison, mais ça le dérangeait pas trop non plus faut dire. Il aimait bien le rap qui tournait dans toutes les amplis de la baraque.
Actuellement, il était assis sur le plancher de la cuisine, son bas du dos touchant le mur, et sa colonne vertébrale se courbant afin que son menton puisse toucher ses genoux cagneux. Ses longues jambes étaient repliées et ses pied étaient nus sur le sol gondolé.
Actuellement Bakugo avait seulement comme habits, durant ces dernières nuits d'été, un short de meufs. Un putain de short de meufs. Ça lui foutait les nerfs, mais c'était le premier habit qui lui était tombé dessus en se barrant de la soirée, organisée en célébration de la fin des grandes vacances. Il y était allé plus tôt, et était partis plus tôt aussi.
Bref, assis dans son petit coin de paix, il pouvait entendre la musique, ou plutôt les musiques.
Il entendait premièrement, la musique assourdissante, les rires qui éclatent, gras et puissant, les bruits sourds, et tous les bruits de pas, venant des fêtards du premier étage qui résonnent au dessus de ses cheveux.
Mais il pouvait aussi entendre, deuxièmement, en dessous de ses pieds, au niveau de l'espèce de garage chelou aménagé, de la musique aux basses sourdes mise ici dans l'espoir de cacher les gémissements féminins des conquêtes du soir de chaques bouffons résidents dans cette "maison" .
Et troisièmement, pour finir, en essayant d'oublier tous ces bruits assourdissants, et en tendant son oreille droite ornée du diamant blanc que tous les kéké des plages ont, Katsuki pouvait entendre la musique style chill US, derrière sa tête, derrière le mur mitoyen de la cuisine. Soit au niveau des camés du sofa.
La musique était douce, chill, en raccord avec l'ambiance des drogués.
Et tous les bruits de briquet qu'on allume, en alternance, afin d'allumer tous ces joints aux pouvoirs psychiques peut reluisant.
Katsuki aimait bien le bruit d'un briquet qu'on allume. Depuis très longtemps, il aimait ce bruit.
Petit, il appelait ça le chant des cigales, ce bruit là, des briquets qui s'allument. Il était jamais allé dans le sud, et avait jamais entendu de cigales, c'est pourquoi on pouvait lui excuser son ignorance, quand il était petit, de croire que le bruit des cigales et des briquets étaient pareils.
Pour lui le bruit du silex du briquet qui roule sous ton doigt, ça ressemblait vraiment au bruit d'une sauterelle, d'un criquet, d'une cigale ou un truc dans ce genre.
Alors, c'est toujours aussi petit, qu'il avait eu un plan.
En effet, il avait attendu les 8h00 du matin pour sortir de sa cachette, il avait alors enjambé tous les tox complètement déchirés qui dormaient en sifflant de la gorge, syndrome des poumons noir, et puis il avait pris tous leurs briquets. Tous. Et puis du haut de ses 7 ans environ, il était partis se doucher et faire son sac. Il avait dormis une petite heure, dans le canapé du vieux Natao et son odeur de beuh et de café. Puis il était partis à l'école, un peu plus tôt que d'habitude.
Normalement le petit Katsuki partait toujours en retard pour louper le moments d'arrivée des autres enfants à l'école primaire, parce qu'ils étaient toujours entourés de leurs mamans. Et ça, ça le saoulait. Ça saoulait le petit blond les adultes, les famille, et toute cette perfection et cette amour. Ça lui donnait limite la gerbe déjà jeune enfant.
Alors normalement Katsuki faisait toujours attention à bien être en retard, la maîtresse avait l'habitude maintenant et elle laissait couler.
De toute façon: " méchant comme tu es avec tes camarades et tes maîtresse tu iras au coin toute ta vie ". Elle disait ça la maîtresse, ça pour Katsuki, ça le tuait de rire , que la maîtresse le gronde, comme s'il en avait quelque chose à foutre qu'il soit le seul de ses camarades, en deux ans, à jamais avoir eu de bons points. Ils sont tous fous.
Lui, c'était pas des bons points qu'il voulait, c'était des vrais billets bleus, pas des trucs en carton que tout ces cons d'enfants rêvaient d'avoir. Non non non.
Lui, il voulait des sous, et il les trouvait d'ailleurs, pour pouvoir simplement acheter des croquettes au chat. Son chat. C'était un chat qu'il avait trouvé enfermé dans un putain de sac poubelle proche du parc d'enfants, où passé 18h y'a plus que des sdf. Ça l'avait tué petit ça, que quelqu'un puisse foutre un chat dans une poubelle. Il l'avait recueilli bien sûre.
En conclusion, sa priorité à lui, quand il était gosse, c'était de nourrir son chat, pas savoir si il allait finir au coin toute sa vie. Rien d'autre.
Bref, tous ça pour dire que pour une fois, Katsuki été décidé pour partir à l'heure à l'école, et dans sa main, il tenait non pas son sac d'école, mais un sac plastique blanc où il avait foutu tous les briquets volés. Pour lui, c'était des espèces d'insectes cool.
C'était pas un enfant con et rêveur, loin de là. Il était intelligent à sa manière, à 7 ans, il savait déjà quelles odeurs étaient associées à quelles drogues et leurs prix en général, le blondinet savait aussi que la plupart des adultes étaient mauvais, qu'il fallait pas les approcher.
Katsuki connaissait l'odeur du sang, l'envie d'être propre et pas pouvoir se laver comme ça d'un claquement de doigts, il connaissait la douleur et le goût de la rage qu'on enfouis tellement loin dans nos entrailles qu'on pourrait en vomir. Il avait vaguement compris, les délires chelou du genre le racisme, l'homophobie, le patriarcat et tout. Il savait où étaient les "putes" et où étaient les clients. Bizarrement ça se résume à des différences de quartiers.
Tous ça pour dire que Katsuki, il le savait, que ces briquets servaient seulement à allumer des joints, et il savait très bien qu'il se ferait défoncer par leurs propriétaires pour les avoir volé.
Mais il aimait l'idée que ces briquets qui font vaguement le bruit d'une symphonie de criquet lorsqu'ils s'allument, seront bientôt libres dans la nature grâce à lui.
Parce que ce qu'il avait fait ce jour là, c'est qu'au lieu d'aller à l'école, il était allé dans le terrain vague proche du quartier de l'école et il avait jeté tous les briquets entre les brins d'herbes sec.
Il avait regardé pendant quelques temps toutes ses couleurs qui brillaient au soleil, puis il était partis. Il s'était baladé toute la journée. C'était ce genre de journées qui le rendaient libre. Car pendant que ses camarades apprenaient les additions. Lui il additionnait les conneries. Et la joie dans son coeur grondait, comme un animal en cage, comme une joie mauvaise qui s'échappe enfin, celle d'un petit garnements qui cours dans un monde où tout lui échappe. Et où avant d'être maître de ce que l'on fait il faut être maître de soit.
C'était le cœur d'un garçon méchant. Qui séchait déjà les cours en primaire. Pour rayer "les bagnoles des riches", et chercher un peu d'argent pour les croquette du chat.
Les petits garçons méchants, deviennent comme ça, pour des raisons qui nous échappent. Qui échappent à cette conne de maîtresse et ces cons de camarades, parce que les raisons qui font de ce petit garçon un petit garçon méchant, ne seront jamais dévoilées aux grands public, aux maîtresses, aux enfants et leurs parents,
puisque le petit garçon méchant, préfère retourner prendre ses putains de briquets-insectes, qu'ont même pas profité de leurs journées dehors pour s'enfuir. Katsuki avait récupéré les briquets, afin de les revendre pas cher par lot de cinq aux vieux résidents des lotissements de l'ephad, faisant croire que c'est pour gagner de l'argent pour la tombola de l'école.
Avec cette argent, ce petit diable ira à la première épiceries du coin. Et c'est bien plus tard que les horaires d'une fin de journée d'un petit écolier, que celui ci rentrera, un sachet de croquettes pas cher dans chaque mains.
Il s'était bien fait défoncer ce jour là, en y repensant. Un petit sourire naquit au coin des lèvres sèches et pulpeuse de l'ado assis proche de la fenêtre ouverte de la cuisine, à même le sol, afin de se rafraîchir et de pas se faire mal en tombant vu dans qu'elle état il était. Complément défoncé.
Le sourire qui ne le quittait plus était le genre de sourire qui laisse apparaître seulement les canines blanches du propriétaire avec un angle étrange qui s'étire vers le bas.
Comme un sourire-grimace en somme. Comme un sourire de douleur, comme celui d'un dur à cuire qui se dit que ses bons souvenirs auraient été les pires souvenirs de garçons ordinaires de son âge. Sans parler des vrais mauvais souvenirs...
Katsuki était le genre de mec qui pouvait ce remémorer sa "jeunesse" qu'avec deux trois fumées de weed dans le crâne, car sinon ça lui foutait les boules de se rappeler le passé comme quelque chose de tellement lointain, qu'on se demande si c'est toujours la même personne devant les miroirs.
Katsuki était le genre de mec à plus trop bien savoir ouvrir les yeux après 23h00.
Actuellement c'était à cause de ces bâtons d'encens qu'il s'amusait à aspirer sans d'autre but plus révélateurs.
Mais le jours des criquets-briquets, s'il peinaient à ouvrir les yeux c'est parce que tous ses bleus sur son visages gonflaient à vue d'oeil. Remarque, il leurs en voulait pas, d'être comme ça, lui aussi il tape quand il est pas content. C'est la vie, ou plutôt la sienne.
Moral : ne jamais voler le briquet fétiche d'un camé, sauf si t'en es un ou que ce briquet s'avère être un criquet, dans ces cas là le risque vaut votre soif de justice.
Katsuki était aussi le genre de mec, qui, des fois, se dit que demain il se reprendra en main - car demain c'est sa rentrée au lycée, mais qui se réveille le lendemain avec un putain de mal de crâne à 11h23.
Vie de merde
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1756 mots
je sais pas cque j'écris helppp
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