p ' t i t c o m a s u r l e c a n a p'
( aucuns rapport entre le média et l'histoire but j'aime bien💅)~
Katsuki dormait, au niveau du fauteuil, il avait remis ses habits, et le sweat "du fils de ce connard de danger de la route", comme il avait aimé le hurler à plusieurs reprises.
Eijiro et son père parlaient, à voix basse, jetant de temps en temps des regards appuyé sur la masse endormie un peu plus loin. Ils avaient tous deux les nerfs tendus, crispé à la mort. L'adulte de la maison avait une glace dans la main qu'il tapoté doucement sur sa joue gonflée par le coup qu'il s'était pris un peu plus tôt. Kirishima, lui, laissait ses bleus et ses appréhensions prendre possession de son visages contrarié.
Il n'y avait pas à dire, Bakugo tapait fort.
Les deux hommes s'engeulaient doucement, comme deux adultes ayant peur de réveiller leur enfant colérique, s'ils parlaient trop fort.
Sauf qu'ici, le bébé était Bakugo, et Eijiro et son père s'engueulaient à propos de celui-ci.
Le père Kirishima voulait garder Bakugo chez lui le temps qu'il se remette sur pied, étant médecin cela sera plus pratique.
Eijiro était contre, d'une part parce qu'il trouvait ça totalement hypocrite, c'était sûre que son père voulait héberger le garçon pour se faire une bonne conscience et que Bakugo n'aille pas plus tard se plaindre et demander une cotisation pour l'accident. Les frais pourraient être assez conséquent, pour ses soins et sa faute légale d'avoir roulé sur un putain de gamin. D'autre part, et sûrement la plus importante, Eijiro détestait Bakugo, et vice versa, l'avoir chez lui serait un enfer. Tout simplement.
Eijiro était aussi sûre que Katsuki allait refuser, ça paraissait logique venant de lui, et ça le rassurait.
Toujours est-il qu'Eijiro ne comprenait pas que son père ne veuille pas chasser l'intrus dès maintenant. Chaque secondes avec Bakugo, endormis ou bien en train de faire le fou en slip, étaient invivables, étrangères au confort de son quotidien.
Les phrases se mélangeait dans le crâne des éveillés comme un mauvais cocktail.
D'un côté, l'instinct paternel du père Kirishima, qui se disait que si son fils se faisait reverser un jour par une voiture, il soulèverait des montagnes pour retrouver l'individu qui avait commis l'irréparable, blessé ou non.
De l'autre, l'esprit du fils qui ne voulait pas être sous le même toit que Bakugo, blessé ou non.
Puis il y avait encore l'instinct paternel, qui se contredisait, en ne voulant pas que son fils traîne avec un voyou, blessé ou non.
La situation était un paradoxe, les crânes pensaient, cherchant à savoir ce que l'on allait faire de l'individu endormis, comme on se demande où mettre un bagage.
En gros le principal intéressé dormait, loin des interrogations visées sur son sort.
Seul le chien, avait l'air vraiment sûre de lui, allongé sur les jambes du blond, de son miraculeux sauveur, il avait l'air d'être le seul à clairement vouloir que Bakugo reste.
Tout ça faisait un drôle de tableau, comme une scène de théâtre un peu figée, où la pluie sourde qui n'avait jamais cessé ressemblait aux applaudissements d'une foule de spectateurs.
Hors, dans cette maison remplis de doute, il n'y avait que trois personnes, quatre en comptant Chocolat. C'était la première fois, qu'il y avait trois personnes dans cette maison depuis la mort de la femme Kirishima.
Dommage que ça soit Bakugo et non la mère d'Eijiro sur le canapé.
C'était ce à quoi pensait Eijiro, qui avait remarqué que c'était la première fois que son père ne s'était pas enfermé dans son mutisme dû au deuil et la prière pour sa mère normalement quotidienne. Ça n'avait pas de sens, tous ceci pour lui était ridicule.
La pluie ne voulait pas s'arrêter.
Le sommeil de Bakugo non plus.
Les regards suppliants du chien aussi.
Puis la vie avait repris, comme si cette situation était tout à fait normal. Le père Kirishima, épuisé de tout ce cirque, était aller se coucher après avoir posé un mot juste devant le visage endormi du blond.
Un mot qui disait simplement que s'il se réveillait, une chambre d'amis avec des draps propre avaient été installé juste pour lui et que s'il avait mal dans la nuit, il pouvait prendre un cachet de chaque médicaments posé sur la table, ainsi que réveiller le père d'Eijiro si c'était insoutenable, sans calotte de forains si possible. Bakugo tape fort on le rappel.
Eijiro, lui, avait erré pendant pas mal de temps dans la cuisine, et lui aussi avait finalement repris le cours de sa vie, ça faisait : sport - manger - devoirs - douche.
Chocolat avait seulement changé de position et s'était lui aussi endormis, sur le ventre de Bakugo.
Fraîchement propre, des goûtellettes d'eau tombant de ses cheveux, une serviette autour de la nuque, Eijiro s'était approché de la masse sur le canapé. Il savait pas vraiment lui même pourquoi, une certaine attirance, une curiosité ?
Toujours est-il qu'arrivé devant Bakugo, il vit que celui ci tremblait dans son sommeil. Le rouquin avait doucement poser le dos de sa main sur le front du blond, il était brûlant. Fièvre.
Qu'il crève cet enfoiré ça lui fera des vacances. Eijiro avait la rage, il pensait déjà à toutes les méthodes pour éradiquer complètement l'odeur de Bakugo de son sweat une fois qu'il aura dégagé de chez lui.
Par contre il avait sauvé son chien cet abruti, c'était compliqué pour lui de le haïr complètement du coup. Eijiro n'arrivait pas à savoir s'il détestait Bakugo ou s'il lui faisait simplement peur. Forcer de constater que le blondinet possédait certaines valeurs, la loyauté dans un couple et sauver les chiens par exemple.
C'était si emmêlé dans sa tête, il ne savait pas quoi penser de ce garçon blond ultra colérique...
La peau blanche du blond tremblait doucement, ses poings se fermaient inconsciemment de temps en temps. Ses sourcils étaient froncés même quand il dormait, c'était vraiment étrange aux yeux du rouquin.
Puis Eijiro avait lentement monté les escaliers, et étrangement, il s'était lui aussi endormis comme une masse, très peu de temps après avoir fermé les yeux.
Dans cette maison, un homme dormait, il était veuf et père de famille un peu nul.
Dans cette maison, un garçon dormait, il se sentait seul et un peu nul aussi, sans mère ni petite copine pour le soutenir dans sa triste vie.
Dans cette maison, Chocolat bavait sur le canapé.
Dans la nuit, Bakugo était réveillé, boitant jusqu'au portail.
Plus de pluie, plus de Bakugo.
Plus de méchant garçon chez les Kirishima.
Les boîtes entières des médicaments et le petit mot avaient disparus avec son propriétaire.
Bakugo, lui, avait fait un rêve génial, dans son rêve il était dans un stade de foot, dans les gradins.
Puis, toujours dans son rêve, il avait dévalé toutes les rangés de sièges jusqu'à arriver au niveau du stade, où il avait esquivé barrières, membres de la sécurité et joueurs. Jusqu'à arriver au milieu du terrain.
Dans son rêve tout le monde avait disparu peu à peu. Seule la caméra l'avait suivie dans sa course folle. Bakugo avait rêvé, qu'à la télé, on l'avait vu courir, et que, tas de ferraille, où qu'il soit actuellement, avait regardé son match de foot comme tout les soirs, et qu'il avait reconnu du premier regard Katsuki courir sur le stade.
C'était ça, le rêve d'un méchant garçon.
Retrouver tas de ferraille.
Quand il fumait trop aussi il rêvait de ça.
Un espèce de rêve éveillé, que seul les défonce-man peuvent accéder.
Et c'est avec un sourire mélangeant grimace de douleur et songes heureux qu'il disparu dans la nuit.
Moral: Blessé ou non, Katsuki avait la fâcheuse habitude de disparaître dans la nuit.
Et ça allait sûrement arranger Eijiro.
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1310 mots
petit chapitre pour voir si je continue la ff ou non
ça part en couille je crois
punaise
j'ai plus le covid yeahahajhaha
~ N'hésitez pas à donner votre avis, et signaler toutes fautes de syntaxe, d'orthographe etc... et des incohérences trop importantes dans le récit ~
Nemesis4_20 merci pour tous les commentaires et conseil ultra constructifs, ça aide beaucoup !
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