m e n s o n g e -prt1
pdv kirishima
Elle me cassait les couilles, putain.
La soirée avait déjà bien commencé, comme d'habitude j'avais fait le clown, j'avais aidé un mec que je connaissais pas aussi, qui peinait à porter tous ses sacs. Arrivé dans la soirée j'avais salué tout le monde, et c'est là que j'avais retrouvé Yúna. Elle était déjà avec Asui et Mina. Les trois rigolaient pour je ne sais quelle blague encore. Mina avait l'air déjà bien saoule, elle était mignonne avec ce pull trois fois trop grand pour elle. En la regardant de loin, je me suis promis de toujours être là pour elle, la protéger, comme un frère, car à plusieurs moments de ma vie je l'ai considéré bien plus importante qu'une amie. Le terme est trop insignifiant pour sa réelle valeur. Asui aussi je serais là pour elle, c'est ce que font les amis. J'aimais bien me dire que j'étais vivant dans le seul but de protéger mes proches. C'était kiffant et surtout ultra viril on va pas se le cacher. J'aimais bien tous ce qu'était viril. C'est cool.
Et puis mes yeux se sont portés sur Yúna et directement mon ventre à fait deux trois back flip, je l'avais dans la peau cette meuf, ça faisait que 2 mois qu'on étaient ensembles mais putain je visais déjà loin avec elle. Elle était assez introvertie mais sincère, elle avait quelque chose qui transmettait une certaine sérénité, pour moi le bouffon de la classe c'était cool de posséder ce paradis.
Elle était blonde, j'ai toujours eu un faible pour les blondes.
Elle se mettait jamais en colère et réfléchissait toujours avant de parler. En plus c'était typiquement le genre de meuf style aider son prochain et tout. Et dieu sait comment les meufs colériques je peux pas les blairer. En plus de ça, elle était vraiment belle, Yúna, pas le genre de beauté où tous les mecs sont en chien (hum hum Mina hum hum), mais elle était le genre de belle meuf remarquable si on s'intéressait à elle plus de deux secondes. Et puis sans passer pour un gros pervers, la voir ici avec sa robe moulante me rappelait qu'elle avait de sacrées formes, ses hanches putain. Jardin d'Eden le bail. Elle était grande. J'aimais bien les grandes. C'est beau des jambes mdr. Je suis sortis avec pas mal de meufs dans ma vie, mais elle, elle est clairement hors classement.
Enfin ça c'était au début de la soirée, genre samedi 22h00. Parce que vers dimanche 2h00, tous est partis en couille.
Vraiment. Y'avais du monde à la soirée, et j'avais déjà pas mal bus, Yúna aussi, ça faisait longtemps, pas que je sois en manque mais la voir en robe ça m'aidait pas... Alors je lui avais clairement fait comprendre mes attentions, c'était cool, elle avait les mêmes. Alors on s'était éclipsé dans une des chambres de la baraque du mec qu'avait organisé la soirée. Monoma ou un truc comme ça, je l'aimais pas trop mais j'aimais bien sa maison. Bref. On a vite trouvé une chambre pas encore utilisée et on s'est d'abord posé calmement sur le lit. L'intérieur était sombre, mais j'avais allumé la lampe pour pas non plus voir que dalle. Yúna avait fermé la porte à clé et avait attaché avec nonchalance ses cheveux en un chignon haut qui lui allait vraiment bien putain. J'étais excité, et elle aussi apparement. Alors doucement on s'étaient rapprochés, se calinant de manière amoureuse jusqu'à ce petit problème. Gros problème. J'avais réouvert les yeux le temps de lui faire un suçon sur le cou, et finalement j'ai eu tout mon temps pour voir que y'avait déjà un suçon en fin de vie, tirant vers le rouge-bleu, présent sur son cou, juste à côté du collier que je lui avait offert. Ça pouvait logiquement pas être moi vu qu'on s'était pas vus depuis quelques temps.
J'avais explosé, attaquant avec des phrases violentes qui dépassaient mes pensées, parce que j'étais blessé, je me sentais perdu, trahis. Furieux. Et puis j'avais aussi déjà facile une bouteille de get 27 et deux trois bières dans le sang.
Ça aidait pas trop à la réflexion, surtout que j'étais pas un habitué de la consommation.
Yúna avait pleuré, et m'avait tout expliqué,
c'était pas de sa faute, un mec complètement fou lui avait sauté dessus à la dernière soirée où elle était allée sans moi, alors qu'elle avait déjà pas mal but, heureusement seigneur avec l'aide de ses copines, elles avaient réussi à chasser ce type.
J'était furieux, je voyais très bien ma pauvre Yúna se défendre face à la plus basse espèce de connard qui existe. Je haïs les type comme eux, ils méritent la mort sérieux. Toujours la même chose, les forts qui attaquent les faibles. Alors c'est rassuré et honteux de m'être emporté sur ma copine que je l'enlaça dans un câlin de réconfort, elle avait vite arrêté de pleurer, je lui caressait maintenant ses doux cheuveux, regardant avec songe ce putain de suçon dans son cou. Tous mes muscles étaient contractés, je détestais me battre en dehors de mes cours de karaté ou de boxe, mais là c'était différent, j'allais vraiment lui exploser la gueule à ce type.
Un mec a essayé de violer ma copine.
Putain !
Une rage dévastatrice montait en moi, le genre de rage que je savais en être le parfait détenteur au fond de moi et ça me faisait flipper. Le genre de rage que j'ai accumulé depuis le collège, toutes les fois où ont m'a frappé sans même que mes yeux ne s'indignent. Toutes les fois. Ça rendait ma rage encore plus inquiétante, ingérable. Et je voulais l'expulser là, maintenant.
Sauf que Yúna voulait pas me donner le nom du gars, elle cassait les couilles putain, je voulais juste la défendre, la venger. Alors finalement elle a consenti à me dire dans les grandes lignes comment il était physiquement. Sûrement qu'elle pensait qu'avec ça je pourrais pas le retrouver, mais elle avait décrit le mauvais mec. Parce que y'avait qu'un seul connard qui correspondait parfaitement à sa description, c'était le bâtard de seconde qu'avait fait son apparition de mec chelou dans ma classe y'a même pas une semaine. En même temps " un blond, yeux rouge avec cicatrice" y'en a pas des millions. Et c'était nickel, parce que si c'était lui, Sero m'avait averti qu'il l'avait vu dans le coin des fumeurs d'ici une heure.
En gros le gars que je veux niquer est à la même soirée que moi, serein le reuf de se pointer ici alors qu'il a voulu violer ma meuf.
J'allais le défoncer lui et son petit corps de merde.
"Bakugo"... C'est son nom si mes souvenirs sont bons.
La rage et l'alcool, guidaient mes pas, j'avais des fourmis dans mes poings et dans ma tête, mon coeur s'accéléré de plus en plus tandis que je retournais au rez de chaussé.
J'avais ordonné à Yúna de rester là haut pas longtemps, et je lui avais dit que j'allais la venger. Une lueur de panique avait recouvert ses yeux.
Mais c'était trop tard, maintenant Eijiro était en bas, sourire aux lèvres. Et c'est un Katsuki un peu défoncé par toute cette beuh autour de lui qui, à quelques mètres de Kirishima, se dit que c'était pour lui l'heure de partir, il aimait pas l'ambiance, y'avait quelque chose qu'il trouvait pesant sans vraiment réussir à mettre de mots dessus.
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1256 mots
petit chapitre court désolé mais la suite arrive bientôt !!
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