i n t r o s p é c t i o n
pdv kirishima
Actuellement, nous sommes un samedi matin, plus précisément 3:00 du matin, et je suis assis. Dans mon salon.
J'ai l'air un peu perdu, sûrement parce que j'assiste à une course poursuite, dans ma maison, entre mon père, (c'est d'ailleurs la première fois que je le vois avec autant d'émotions différentes sur son visage) et un adolescent blondinet, qui court autour de la table à manger, en boitant comme un malade. Ce garçon est bien sûr Bakugo, un Bakugo en slip et T-shirt, si faut préciser. Chocolat tourne aussi autour de la table en aboyant.
Je vis une hallucination très vraie.
Trop vrai.
À quel moment ma vie a dévié de trajectoire jusqu'à aboutir à une embrouille mouvementée entre mon daron et un gars que j'aime pas.
Un gars que j'aime pas, qui, y'a même pas trois heure, s'est fait percuter dans la nuit sous l'orage par une bagnole.
Ma bagnole, fin celle de mon père.
Un père étant légalement en faute vu qu'il roulait trop vite, avec les mauvais phares, au moment de l'accident.
Un père qui a accourut directement jusqu'à la victime.
Victime étant Bakugo. Soit un ado portant mon pull reconnaissable entre milles, avec les poignets toujours menottés dans le dos et mon chien, sous mon pull, sur son corps.
Putain.
Hallucination de merde.
Pour récapituler, mon père à faillit tuer Bakugo en bagnole.
Son premier réflexe, vu que c'est un grand médecin, a été de prendre le pouls de la victime, surélever sa tête.
Bakugo était tombé inconscient à cause d'un coup à la tête, il saignait.
J'avais, y'a même pas 3 minutes, rapidement vu son corps se faire projeter facilement 3 mètres plus loin après que la voiture l'ai percuté, avec cette pluie et mon sweat sombre on avait rien vu aussi.
Bakugo était un peu en tord donc. Un peu, et mon père beaucoup.
J'étais sortis de la voiture.
Chocolat avait couru vers moi.
J'étais sous le choc.
Je ne savais pas encore l'état de Bakugo.
On voyait rien avec cette pluie de merde en plus.
Alors dans l'urgence, mon père m'a demandé de l'apporter jusqu'à la banquette arrière de la voiture, en faisant attention en le portant, à ne surtout pas bouger sa tête, et la laisser un peu surélever. J'avais porté Bakugo comme une princesse jusqu'à la voiture. Je sentais un liquide chaud et poisseux coller à ses cheveux. Il était particulièrement léger.
Putain.
On a fait un trajet en voiture surréaliste,
j'étais à l'arrière, avec un Bakugo allongé, la tête surélevé grâce à mes jambes, et ma main dans son cou pour vérifier continuellement si sa respiration cardiaque était stable. Sa respiration était faible et irrégulière. Son pouls avait l'air trop lent d'après mon père.
On était arrivé à la maison, il m'avait ordonné de poser délicatement Bakugo en position allongé sur la table à manger du salon. Chocolat était toujours sur mes talons, je n'avais presque pas fait attention à lui, trop occupé par l'état du blond. C'était bizare de le voir avec mon sweat, Yúna aussi l'avait porté celui-là, je le souviens être tombé amoureux encore plus d'elle ce jour là, c'était trop mignon que mes habits soit milles fois trop grand pour elle.
Mais c'est pas le moment.
Mon père avait directement sortis sa malette de premiers secours et d'autre outils aux nom et à la fonction indéterminés de ma pauvre personne d'ignorant.
Il avait posé son téléphone juste à côté de lui, si il avait besoin d'aide, il appellerait les secours, mais Tadashi Kirishima restait un des meilleurs médecin de son hôpital, avec des diplômes avancés pour à peu près chaque filière en soin. Bakugo était entre de bonnes mains.
Ma seule intervention, fut d'aller chercher la grosse cisaille dans la garage, j'étais revenus quelques minutes après, mon père avait toujours son visage figé dans une concentration totale, il était en train de désinfecter la plaie qui avait l'air la plus urgente, celle de la tête.
Je m'étais doucement approché avec la cisaille, je vis dans ses yeux qu'il avait compris et qu'il m'autorisait. Alors, doucement, j'avais décalé le corps inerte du blond cendré afin de couper d'un geste sec, ses menottes en deux.
À l'ancien emplacement des menottes et autour, ses fins poignets avaient pris une teinte violette inquiétante, et un des deux poignet était nettement plus gonflé que l'autre. J'avais remis Bakugo dans sa position initiale, laissant mon père le soigner. Tadashi n'avait encore rien dit par rapport aux menottes...
Chocolat aboya une seule fois, il regardait lui aussi Bakugo, les oreilles baissées en dressées en arrière. Semblant attentif, lui aussi.
Tout allait trop vite pour moi.
Il portais mon sweat, j'avais complétement oublié son existence à celui là.
Il avait retrouvé mon chien ?
Comment ?
Et pourquoi à cette heure là, il été finalement encore dehors sous la pluie ?
Ses parents ?
Il allait bien ?
Je revoyait les images de l'accident dans ma tête, ça avait été tellement rapide... Pas le temps de comprendre, heureusement que mon père était médecin, il a eu directement les bons réflexes.
Pendant que mon père s'affairait de partout, je ne savais pas quoi faire, mais finalement, c'est mon père qui prit la parole pour la première fois depuis cette nuit cauchemardesque.
• "Explique-moi tout. Depuis le début, qui est t'il ? Pourquoi il a ton pull et notre chien ? Pourquoi les menottes ? Pourquoi tu répondais pas aux appels et enfin donne moi le contact de ses parents, afin de les prévenir de l'accident de leurs fils, si tu en as l'accès."
Je lui avais tout expliqué. Tout. J'omis juste de mentionner par ailleurs l'épisode grosse gaule dans la voiture des flics et règlement physique entre hommes dans l'abri bus.
Entre temps mon père avait enlevé le sweat et le pantalon de Bakugo. Pour ausculter et faire "l'inventaire des dégâts" en gros, résultats : il avait l'os de la hanche, et le péroné je sais plus quoi machin ( =l'os du haut de la jambe) complètement fêlés d'après mon père.
Il avait un poignet qui s'était foulé à cause du choc, mais les menottes ont finalement permis que ses deux poignets restent en place durant la chute, en gros une simple entorse du poignet et des bleus.
Néanmoins mon père lui avait déjà remis, après quelques manipulations, son épaule qui était de base déboité, dans le bonne axe.
Il avait aussi une côte déboité.
Et aucunes commotions cérébrale heureusement.
Ses joues avaient été brûlé par la vitesse à laquelle il s'est pris le sol, mais c'était des brûlures bénignes. Il fallait juste désinfecter et panser les plaies.
Pour les os fêlés, que ça soit à l'hôpital où chez lui, d'après mon père ça changeait rien, il fallait juste pas bouger et attendre que l'os se reconstruise, mettre des pomades, bandages et prendre des anti-douleur en attendant.
Mon père avait décidé de lui financer tous les soins nécessaires dans le futur à sa guérison.
C'était drôle parce que avec tous ça, on pourrait croire que mon père est un homme d'une bonté extrême, mais ça restait lui qui légalement, était le plus en faute durant cet accident, et actuellement on était en train d'éviter les secours extérieurs grâce aux soins de Tadashi, soit les questions sur le contexte de l'accident par les secours, puis les flics, et enfin une belle grosse amende.
Bien plus cher que les soins futur de Bakugo.
Celui-ci avait aussi attrapé une méchante grippe, à force de traîner sous la pluie. Quel couillon putain, sa haute fièvre expliquait ses spasmes, toujours d'après mon père.
• Tu dit qu'il avait été embarqué à cause de possession de stupéfiants d'après les policiers ?
Mon père, après ses paroles, m'avait demandé d'approcher, il m'avait montré certaines plaques, qui ressemblaient à une sorte d'eczéma, présentent irrégulièrement sur le haut des cuisses du blond.
Mon père m'avait alors fait toute une leçon de morale, sur les dangers de la drogue, la dépendance, les effets secondaires et autre, notamment sur le corps. Pour lui, les plaques sur ses cuisses étaient en lien avec les traces de piqûres sur ses avants bras.
Bakugo était clairement un drogué.
C'était bizare, puisque j'aimais pas ce gars, mais d'écouter mon père sermonner indirectement ce corps encore inconscient m'avait provoqué un immense chagrin.
J'étais déçu je crois. Je sais pas trop de qui. De Bakugo ?
Et c'est au moment où mon père, relevait le T-shirt du blond, afin de voir les autres début de blessures plus anciennes de Bakugo, que celui ci décida de brusquement ouvrir les yeux.
Petites questions :
Quels seraient vos premiers réflexes en vous réveillant d'un accident dont vous avez été la victime, dans un lieu inconnu ?
Prendre du temps pour réfléchir ?
Demander de l'aide ?
Se recentrer sur son corps afin d'analyser les multiples douleurs ?
Se plaindre ?
Appeler de l'aide, sa famille, ses amis ?
Être encore sous le choc et ne pas parler ?
Non.
Bakugo préféra foutre une énorme baffe à mon père, et se mettre un gueuler ultra fort un flot d'injures à la Terre entière.
Tout en se relevant soudainement et descendre de cette table par une roulade des moins gracieuse possible.
Bakugo criait fort.
Il. Avait. Foutu. Une. Gifle. À. Mon. Père.
Aka l'homme le plus strict que je connaisse dans mon entourage.
Tout en étant en slip chez un inconnu, en tournant autour de la table en boitant bien sûre. Tout en gueulant.
Du Bakugo quoi.
J'hallucine c'est pas possible.
Moral : apprenez à conduire mes chéris
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1131 mots
il est minuit pile, aucunes relectures
because jvais manger
mon manger était bon. J'ai relus
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