a p p a r i t i o n
pdv kirishima
Finalement on m'avait mis dans la même classe que Sero, et Mina et Denki se sont retrouvés dans la même classe. En soit même si avec Sero je suis moins proche qu'avec Mina, ça me dérange pas, au contraire, cette année aura comme principale fonction de nous rapprocher du coup.
Actuellement, je suis dans ma classe, et j'ai découvert tous mes autres camarades, ils ont l'air cool, des petits groupes se sont formés mais la plupart me connaissaient déjà de vue.
À la cantine, pour amadouer les secondes, le gros cantinier avait fait steak frites, et j'avais pris toutes les frites de Mina. J'aime quand ma vie baigne dans le gras de la cantine. Bref, la vie est belle et là, je suis avec mon prof principal, Aizawa, qui nous explique les mêmes banalités que l'année dernières. J'avoue que ça commence à être un petit peu long...
Déjà que j'ai jamais été le type ultra concentré en cours, et en plus c'est l'heure de la digestion. Putain, on devrait reprendre les cours seulement qu'à partir de 16h si ça tenait qu'à moi.
J'avais la tête tournée vers la fenêtre, quand la porte s'est ouverte sur notre nain de directeur, avec ses grandes oreilles là, il a vraiment une tête de rat.
Mr Neizo le directeur, nous fit donc son speech annuaire sur : au comment ce lycée de bonne réputation ne tiens qu'aux bons comportements de chacuns et qu'il doit en rester ainsi jusqu'à la mort etc etc..
Soudain des bruits éclatèrent du côté couloir, on pouvait même discerner des voix, puisqu'avec la chaleur, toutes les portes de salles étaient ouvertes.
Je pouvais reconnaître sans difficulté la voix du prof de maths de Sero et celle du pion qui infecte nos narines de toujours la même odeur de clope et de déo axe un peu trop abondant à mon goût.
Mais en plus d'eux on pouvait entendre une autre voix se rapprocher, ils devaient être à l'extrémité du couloir, au plus loin de nous donc.
C'est pour ça que, ni Sero, ni moi, ni toute la classe en fait, arrivaient à comprendre de quoi les voix parlaient, ou plutôt hurlaient.
On pouvait juste comprendre que la troisième voix haussait de plus en plus le ton et qu'elle avait l'air très jeune. Cette voix, partait dans les aigus au fur-à-mesure qu'elle s'approchait.
Elle avait une façon de se casser dans les aigües qui était surprenante, comme du papier de verre, c'était désagréable à écouter, car les mots avaient l'air difficile à sortir, comme si la personne s'abimé la gorge à chaques paroles.
C'était la voix d'un mec, et on pouvait maintenant clairement entendre la discussion. Les deux adultes du lycée lui disaient de se taire et le mec les insultait en leur gueulant dessus de le lâcher. Pas commode le type. Je me demande bien ce qu'il a fait pour en arriver là...
Je sais pas encore qui est ce type mais il risque pas de rester longtemps dans ce lycée ultra strict en tout cas.
Sans surprise, on vit alors surgir dans notre classe, un étrange cortège, sans bonjour ni rien.
Les deux adultes étaient rouges et pleins de sueurs, avec un air à la fois horrifié et énervé.
Quand au garçon, c'était une autre histoire, il avait les deux épaules tenus par la poigne d'enfer que faisait le duo adulte, et il avait l'air plus qu'énervé, à la limite de la rage.
Les trois ne bougeaient plus depuis leur arrivée, et le garçon ne disait plus rien, même s'il serrait les dents en regardant droit dans les yeux Mr Nezu.
Le directeur, comme toute la classe, était un peu perdu.
Le prof de maths lâcha alors le garçon en demandant à parler à Mr Nezu en privée de toute urgence, le garçon en profita pour se libérer d'un coup d'épaule de la poigne du pion restant.
Puis il s'installa assis sur le bureau d'Aizawa, comme si tous était normal. Vague de chuchotements dans la salle, ambiance indignée et autre.
Mr Nezu et le prof était partis dans le couloir en fermant la porte.
Le garçon avait l'air calme dans sa colère, comme s'il était tout le temps fou de rage, c'était étrange.
Toute la classe le fixait pendant que le pion commença à chuchoter sûrement des explications à Aizawa, pour s'occuper.
C'est Sero qui me réveilla de ma stupeur, en me tapotant l'épaule. Et sans décrocher mon regard du mec assis, je pencha ma tête vers Sero pour écouter ce qu'il avait à me dire :
S• "tema sa gueule il a une cicatrice chelou nan ?"
J'avais répondu par un hochement de tête, mais c'était pas le seul truc chelou chez lui.
Déjà, si c'était un élève de ce lycée, il aurait dû porter l'uniforme bleu et blanc des secondes (je suppose que c'est un seconde car s'il était de la même année que cette classe, au moins une personne l'aurait reconnu au moins de visage et en plus, il à l'air un peu plus petit en taille), alors qu'ici, il portait exactement aucuns uniforme. Grave faute réglementaire en vu de cet établissement.
En plus de ça, son visage n'avait rien de normal, à commencer par ses cheveux, d'un blond sable presque blanc, ce type était vraiment mal coiffé sérieux...
Et puis, comme l'a dit Sero, cette cicatrice en dessous de l'oeil, qui ressemble presque comme deux gouttes d'eau à celle que je camoufle avec du fond de teint au dessus de mon oeil droit depuis deux ans.
C'est flippant putain.
Le garçon avait brusquement levé sa tête, arrêtant de fixer la fenêtre, et commençant, de son regard noir, à fixer tour à tour chaque personnes de la classe.
Et là une vague de malaise et de silence s'abattit sur la classe déjà bien agitée.
Arrivé au moment où, c'était à mon tour d'être fixé, j'ai pu voir de nos 3 mètres de distance environ, un regard qui me fit la sensation d'une décharge électrique, du bas du dos jusqu'à l'échine.
Une espèce de peur mêlée à de la curiosité.
Il avait les yeux rouges, rouge sang...
En plus d'avoir les rétines explosées, comme les clichés des gros fumeurs de crack dans les séries de mafieux bien sûr.
On pouvait sentir des vies entières dans son regard, souligné par ses sourcils froncés.
Il était vite passé à une tête suivante, notre échange visuel n'avait pas duré longtemps, mais j'avais été troublé par la vague d'émotion que j'avais ressenti en lui. C'était violent.
Peut être qu'il avait mis des lentilles qui lui donnaient cette couleur rouge ?
Et puis qu'est ce que faisait ce mec dans ce lycée ?
J'ai senti Sero me tapoter l'épaule, une seconde fois, et actuellement il me pointait du doigts, ses pieds, où on pouvait remarquer des vieilles baskets de courses. Il y a longtemps, elles devaient être rouges, mais maintenant elles étaient toutes salles et usées, comme s'il les avait depuis le moyen-âge.
Au lycée Yuei, on a plus l'habitude de voir des bourges que des sdf. Mdr.
Sans lui manquer de respect bien sûre.
En plus de ça, son short était trop court, pour être adapté aux uniformes de mec, où le short s'arrête au dessus du genou. Là, je pouvais voir un peu plus de peau, son t-shirt large laissait aussi voir la peau de ses bras.
Une peau très blanche pour cette période de l'année.
Pour couronner le tout, il portait des chaussettes longues style football qui s'arrêtaient au mollets, sauf qu'elles étaient de le même couleurs que les chaussettes de l'uniforme des meufs.
En gros, pour résumer, on aurait dit qu'il portait un uniforme de meuf, et si on s'attardait pas trop sur son visage, on pourrait clairement croire qu'il avait des jambes de meuf du coup.
Je suis sûre que le mec s'en rend même pas compte en plus.
Chelou ce petit blond, à me regarder mal en plus, j'aime pas les gens comme lui, avec sa gueule, il aurait très bien pus être le genre de personne qui m'aurait frappé au collège.
Je fit un rapide coup d'œil dans la classe, certaines des meufs rougissaient beaucoup et essayaient de capter son attention. Sérieux qu'est-ce qu'elles lui trouvaient, à cette gueule de mec constipé là ?!
Ça me foutais les boules honnêtement.
Les mecs étaient choqués, savaient pas trop quoi faire, seul Minoru avait eu l'air de trouver une nouvelle occupation.
Minoru c'est vraiment [Le pervers du lycée]. Et là, j'avais pris du temps avant de comprendre d'ailleurs, son occupation était rien d'autre que fixer les jambes du mec comme un gros porcs.
Putain dégueulasse, je veux dire, j'ai rien contre les mecs gay où les trucs dans ce genre, mais voilà quoi...
(entracte : caractère fictif, paroles qui ne sont pas les miennes. Reprenons )
Par curiosité, j'ai regardé ses jambes moi aussi, elles étaient fines mais musclées, il avait pas le corps d'un gars qui fait de la muscu mais ça passe je suppose.
Juste, la taille de mon bras fait la taille de son mollet sans me vanter.
Sérieux pourquoi les meufs s'énervent comme ça pour lui quoi. Ça m'échappe.
Et Minoru qui bave clairement sur ses jambes là, vraiment un porc ce mec.
Elles ont rien de spéciales ses jambes en plus, elles sont juste très blanches et assez longues. Ses genoux sont blessés et ont peut voir un creux en ligne signant le muscle du début de sa cuisse là où, normalement pour un uniforme de mec, le tout est caché par du tissus.
Il a aucuns poils en plus, une vrai gamine, sérieux il devrait avoir honte c'est pas viril tout ça.
Le bruit d'une porte que quelqu'un réouvre m'arracha de ma contemplation. Mr Nezu et le prof était de retour.
"Bakugo dans mon bureau immédiatement." avait ordonné Nezu d'une voix froide, en partant de la classe tout aussi rapidement qu'il y était rentré.
L
e mec avait haussé les sourcils, levé les yeux au ciel en claquant sa langue sur son palet, puis il avait sauté du bureau, comme les enfants de trois piges, et avait tourné les talons, suivant d'une démarche désabusée le directeur, main dans les poches, menton levé et jambes trénantes.
Il avait simplement laissé passer un "tch" de la barrière de ses lèvres. Le pion et le prof étaient aussi vite reparti à leurs occupations professionnelles.
Les cours avaient repris, et les élèves, trop sonnés par cette apparition dérangeante, s'étaient laissés bercer jusqu'à la fin des cours.
Moral : kirishima est un gros rageux wsh
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