Souviens-toi, je t'en prie.
N'oublie pas, je t'en supplie.
Je ne me sens pas capable d'être la seule à y penser.
Penser à ces bons moments, nos jeux, nos délires.
J'ai déjà souffert de cette désillusion.
J'ai déjà souffert du fait que ces souvenirs que je chéris, peut-être, déjà tu les oublies.

Le temps cicatrice les blessures mais ne les fais pas disparaître. Tu peux tout vivre, tout faire, il subsistera toujours une trace, une marque pour te rappeler ce que tu as perdu.

Je ne veux pas oublier. Je ne veux pas t'oublier. J'en serai incapable de toutes manières. Ces moments, ces instants, me hantent sans répit, jusque dans mes rêves.

À chaque seconde d'inattention, à chaque baisse de vigilance, tout me revient.

Tel un ouragan, une tempête déchaînée.

Dans mon cœur seulement.
Qui pourrait me comprendre ? Qui pourrait ressentir ce que j'ai vécu ?

Ces moments de bonheur, intenses, si bénéfiques. Si beaux. Si éphémères.

Car comment ai-je pu croire qu'il y aurait une suite ? Comment ai-je pu croire que ça continuerait ? Comment ai-je pu être aussi naïve ?

Nous ne sommes pas dans un roman. La princesse ne finit pas avec son prince charmant. Aucune marraine ne viendra me transformer en reine du bal. Aucun carrosse ne surgira pour m'y amener. Aucune paillette ne me fera trouver grâce à tes yeux.

Je suis destinée à marcher dans ton ombre. Loin des projecteurs qui me te feraient voir. Pour toi, je n'existe pas.

Amie et encore. Sûrement parce que tu n'as pas trouvé mieux. Pourtant, même si ce n'était dû qu'aux circonstances, je sais qu'en un sens tu m'as aimée. Peut-être pas de la manière que j'aurai voulu. Peut-être pas autant que je l'aurai souhaité.

Nous n'avons peut-être pas vécu ce que j'ai rêvé.

Mais nous avons quand même eu des moments parfaits,
Qu'aucun geste, même maladroit ne pourrait gâcher.

C'est con quand même. De dire, en riant, quand je te voyais encore, que je t'aimais.
Pas à toi, bien sûr, jamais, même pour rigoler.

Mais à présent que je ne te vois plus et que je ne te reverrai vraisemblablement plus jamais. Ce n'est qu'après que je me suis rendu compte que je t'aimais pour de vrai.

Je ne suis pas en admiration. Je ne suis pas du genre à tomber en pamoison.

Je t'aime pour ce que tu es. En vrai.
Je t'aime pour ce que nous avons partagé.
Je t'aime parce que c'est spontané.

C'est la première fois alors c'est peut-être pour ça que ça me fait cet effet.

Petit veinard va. J'aime toujours des gens qui ne le savent pas.

Est-ce de l'amour ? Qu'importe la réponse, c'est fini. C'est ça qui me tue, c'est ça qui me déchire. Le vide.

Car ça ne s'est pas terminé par une dispute. Ça s'est terminé car il n'y avait plus rien à rajouter.

Du moins, c'est que tu pensais. J'aurais voulu autre chose. Mais ce n'est pas moi qui ai choisi. Et ce vide est plus dangereux que tout. Car il cherche à être comblé. Par n'importe quoi. Il aspire tout, dont moi. Moi et mon cœur brisé, moi et mes rêves oubliés.

Dans ce vide il y a tout. Mes doutes, mes espoirs parfois fous. Il y a mes souvenirs. Et moi aussi du coup car pour rien au monde je n'oublierais. Nos rires, nos jeux, nos moments. Nos blagues récurrentes, néanmoins marrantes. Même si dans ma tête ton visage déjà s'estompe, mon cœur se souviendra toujours.

Je n'ai pas besoin de ton visage pour me souvenir de ce que je ressentais. Je n'ai pas besoin de tes pitreries pour rire. Je n'ai pas besoin de t'avoir en face de moi pour me remémorer. Le vide finira par se remplir. La blessure par cicatriser. Mais jamais je ne t'oublierai.

Et voilà ! Premier chapitre que je dédie à mily_ferrari_qui a été ma confidente ! Je préfère le fond à la forme aussi s'il y a des phrases étranges ou autres je préfère ne pas les modifier pour garder l'émotion pure.

Je stresse un peu j'espère que ça vous a plu !