3.
On redeposa le corps, inerte, d'Alec sur une berge du lac. Personne n'était aux alentours. Il y avait juste lui et.. et un bel inconnu,plus si inconnu, aux yeux ambrés. Il le fixa un instant, et essaya de lui faire du bouche à bouche pour le ranimer, sans trop de résultats. Le Lightwood était allongé sur de l'herbe, trempé comme personne n'aurait jamais pu l'être. Son sauveur regardait le beau corps du jeune homme, presque avec envie. Il aventura ses doigts fins sur le cou du brun, et toucha du bout des doigts l'étrange marque noire qui venait d'apparaître dans le cou du beau brun, une espèce de Z, traversée d'un trait courbé dans la grande barre centrale de la marque.
Il tressaillit, ayant déjà vu cette marque quelque part, et son cœur se remit à battre un peu plus fort, lui redonnant espoir. Il se pencha une seconde fois sur le beau visage d'ange d'Alec, cette ange mystérieux et ténébreux, toujours inanimé, et lui fit une nouvelle fois du bouche à bouche, cette fois avec plus d'attention,plus de.. passion. Une aura bleuté enveloppa la tête des deux hommes, et le mystérieux sauveur eu l'impression d'insuffler lui même de la vie dans la bouche du jeune souverain.
Il se décala, comme à contre cœur, du Lightwood, qui ouvrit doucement ses paupières, dévoilant le bleu pur de ses yeux. L'homme au teint halé et yeux amandes effleura de sa main la joue du brun qui reprenait vie, et Alec prit tout à coup conscience de ce qu'il venait de lui arriver. Son sauveur quant à lui disparu instantanément dans un nuage de fumée bleue, aussi épais que la vapeur du lac, laissant le brun aux airs angéliques perplexe.
Alec se redressa d'un coup, inspirant l'air par la bouche comme si c'était la première fois depuis des lustres, mais son estomac se tordit et il du régurgiter les litres d'eau qui s'étaient immiscés dans son organisme lors de sa noyade. À bout de souffle, il porta sa main gauche à son cou, sur la marque qui venait d'apparaître. Elle ne brûlait plus, et n'avait pas de relief. Comme si elle avait toujours fait partie de lui.
Le brun aux yeux bleu tourna la tête, pour voir où son mystérieux sauveur était parti. Mais il se réveillait déjà bien tard, le jeune homme avait déjà filé, et à travers la brume épaisse,impossible de discerner la moindre forme humaine. Il s'accroupit, et mis ses bras autour de ses genoux. Il soupira, son regard passant d'un côté à l'autre du lac, au plus loin qu'il pouvait voir là où la brume était dégagée.
Les yeux dans le vide, paupière mi-closes, il essayait de se vider l'esprit, la tête, complètement retourné par les événements. Il était perdu à côté d'un lac enchanté, ne savait même pas ce qu'il venait de lui arriver, ne connaissez pas ce Magnus Bane, pourtant il lui parraissait familier. Et par dessus tout, il n'était couvert qu'avec un morceau de tissu accroché à une fine cordelette en cuir qui lui cachait ses parties intimes et ses, enfin, ses fesses.
La même mélodie qu'il avait entendu auparavant dans le lac le tira de sa transe. Il fronça ses sourcils bruns, et tourna vivement la tête autour de lui, pour voir, dissimulé dans la brume, une sorte de feu follet bleu, une petite flamme bleue incandescente vivante, qui virevoltait dans un nuage d'étincelles bleues. La musique venait delà, de lui. C'était comme s'il lui parlait.
Alec se tourna pour se mettre à quatre patte, et, agissant comme un enfant, las de tout ça, essaya de l'attraper. Le feu follet émit un couinement amusé, redoublant de notes aiguës, et disparu dans les grandes mains d'Alec, apparaîssant un peu plus loin. Alec grogna puis rit doucement. Il se redressa à genoux et tenta d'attraper à nouveau le feu follet, sauf qu'il se dissipa dans le creux de sa paume et le jeune homme retomba lourdement sur le sol, écrasant son poitrail sur l'herbe tendre et sombre, parsemée de terre, dans un bruit sourd. Il jura à voix basse, et se tut en voyant son pantalon,propre et sec, plié entre les racines d'un arbre devant lui.
Alec eu comme un moment d'hésitation avant de le prendre. Après tout, à quoi devait-il s'attendre puisqu'il suivait un feu follet à quatre pattes dans un bois ? Le beau brun se releva, non sans peine, attrapant le bas en tissu, plus doux qu'il ne l'avais jamais été, et l'enfila. Il se sentait un peu mieux que sur la berge, mais un vif regard vers le soleil, qui déclinait à vue d'oeil, le fit perdre toute contenance. L'archer n'avait pas le temps de poursuivre un feu follet dans une forêt. Mais à l'instar du jeune homme, le feu follet voulait rester un peu plus avec lui.
Alors le petit être bleuté translucide réapparu face à Alec. Le beau brun aux yeux bleus soupira, et le suivi, d'un pas pressé. Sur le chemin, il retrouva sa tunique, elle aussi propre et pliée, en très bon état, comme neuve, posée sur une pierre plate. En évitant une racine, il trouva son ceinturon sur le sol, enroulé sur dans une fleur. En passant à côté d'un arbre, il remarqua ses bottes accrochées à une branche et les attrapa pour les mettre. Et, plus le brun le suivait, plus il sortait petit à petit du bois. Le jeune prince ne le remarquait pas, jusqu'à ce qu'il arrive à l'orée de la forêt magique. Là, aux pieds de son cheval, il se pencha et sourit, dévoilant ses dents blanches et bien alignées, en attrapant son arc et son carquois dans les mains, avant de les mettre autour de son poitrail, comme à l'allée.
Bien sur, il ne trouvait rien de tout ça normal. Surtout lorsque le feu follet apparu sur la croupe de l'animal, animal à présent sellé,d'un selle remarquable, rembourée, épaisse, ornée de drôle d'écritures. Alec mis son pied gauche dans l'étrier, se fichant pas mal du code de chevalerie, qui disait qu'on ne devait monter sa monture que du côté droit, où il allait nous arriver malheur. Lebrun serra la nouvelle longue dont avait été paré son cheval, qui remuait déjà le mord dans sa bouche, et d'un coup de talon, il repartit dans le sens inverse, direction la citadelle.
Le feu follet resta un instant sur l'étalon, et se dissipa doucement, au fur et à mesure qu'Alec prenait du terrain dans la clairière,jusqu'à ne rester qu'une infime gerbe bleuté sur la tête du cheval, ce qui fit serrer le cœur du jeune homme, car il s'y était attaché à cet être mystique, qui laissa derrière lui une odeur agréable avant de complètement disparaître. Alec eut juste le temps pour la reconnaître, avant que celle ci ne disparu elle aussi à cause du vent qui avait tourné. Ce n'était pas très clair, mais le brun avait reconnu le bois de santal, ainsi qu'un brin de vanille.Cette odeur lui paru sur le coup familière. Dans un moment d'espoir,ou était-ce une sorte d'appréhension, Alec porta sa main droite devant son nez, et, même s'il avait failli sombrer à jamais dans le fond d'un lac, cette odeur était toujours présente sur le dos de sa main, et il remarqua qu'il avait du mal à la reconnaître car ses habits eux-même en étaient imprégnés.
Magnus, pensa-t-il. Se remémorer le joli minois du jeune homme asiatique aux yeux ambré, aux manières délicates, fit rougir Alec, qui filait à toute allure dans la clairière sud de la capitale d'Idris. Cela avait un lien avec ce mystérieux homme, et par l'Ange il en était certain. Il fonça à toute vitesse, le soleil pointant derrière les collines de la capitale. L'astre flamboyant projetait ses rayons sur la majestueuse cité de verre. Le brun donna un nouveau coup, se pinçant les lèvre, n'aimant pas faire souffrir son cheval mais il devait rentrer au plus vite.
Il passa sous un grand porche, et continua sa route au trot en passant sur un pont en bois qui menait jusqu'au pont levis d'où il était sortit en début de matinée. Le pont était ancien, soutenait de lourdes charges depuis longtemps au dessus des douves du château,mais solide. Une fois arrivé dans l'écurie, plusieurs chevaux manquaient dans leur box, preuve que certains commençait leur garde de nuit autour de la citadelle. En voyant Raj, un écuyer, habillé d'une simple tunique verte et d'un fine côte de maille, Alec se détendit. Il sauta de l'étalon et s'approcha du jeune garçon à la peau sombre, et lui donna la longe. Le garçon, d'a peine 16 ans,s'inclina face au Prince et prit volontiers la garde du cheval, mais il s'empressa de le prévenir avant que le jeune souverain ne rentre dans le château.
_ Le Roi et la Reine on envoyé des gardes vous chercher partout, Sir. La princesse Isabelle, votre sœur, s'est inquiétée tout la journée.
_ J'imagine bien, encore heureux que Clary était avec elle, répondit sur le fait Alec, à deux pas d'entrer.
_ Oh elles ont été rejointe par le poète Lewis également. Ses Majestés, vos parents, ne seront pas enchantés de vous voir revenir à cette heure là, surtout dans cette tenue, ajouta le garçon, penaud.
Alec hocha la tête, une moue dégoûtée sur le visage en imaginant le poète, troubadour, Simon Lewis, meilleur ami de la dame de compagnie d'Isabelle, Clary, et en les voyant écouter les dires et chansons grotesques du jeune homme. Il posa ses bottes sur la marche, après avoir tiré les lourdes portes en chaîne vers lui. Il s'apprêta à entrer, mais Raj dit quelque chose qui retint son attention :
_ Je crois.. je crois avoir vu des émissaires de l'Enclave entrer dans la salle du trône, Sir.
_ L'Enclave ? S'empressa de répondre Alec, tremblant légèrement, encore sur la marche, les battant en fer des portes dans ses mains. Je n'aime pas ça..
_ Faîtes attention, Prince Alexander.
Le visage du Prince afficha un sourire, pour le remercier de l'avoir mis au courant, mais il s'agissait d'un sourire crispé. Si l'Enclave envoyait des émissaires, en plus de ceux qui résidaient déjà au château, c'était mauvais signe, très mauvais signe. Alec rentra dans la salle d'arme, d'un pas raide et rapide, ne prêtant pas attention aux armes accrochées un peu partout, bien astiquées, et il tira sur la corde de son arc, le retira tel un vêtement, le jetant dans la pièce avec son carquois, sachant que quelqu'un le rangerait après lui. Le bruit métallique des pointes en fer des flèches qui tombèrent sur le sol ne firent qu'empirer le stress qui montait en lui, et il se retourna vers le bruit en position de combat.
Lebrun secoua vivement sa tête et se remit en route. Il devait relâcher la tension, qui montait, grandissait, dans un coin de sa tête, tel un ennemi silencieux, attendant le moment propice pour passer à l'attaque et déverser sa rage. Il passa une main dans ses cheveux encore humides, et laissa quelques mèches redescendre devant ses yeux bleu. Il continua de marcher, arrivant dans la salle d'entraînement. Il se colla contre le mur de la salle d'arme, à l'extrémité de l'ouverture sur le grand hall, où on entendait des corps chuter. Alec y jeta un coup d'oeil, et reconnu Jace, torse nu,se battant contre un adulte blond, déjà au sol, au visage grave,avec des bleus sur le corps. Ses mains étaient enroulées dans des bandages, et il avait une cicatrice en forme de cercle sur le cou.Hodge. Un de leur instructeur, l'un des meilleurs au corps à corps.En regardant la cicatrice de l'homme, deux cercles, un simple cercle dans un plus grand, marqués comme au fer rouge, Alec toucha la marque qu'il avait au cou, sans pour autant rater une miette du spectacle que les deux blonds offraient, sans s'en rendre compte.
Jace avança une de ses mains, le corps collant à cause de la sueur, et releva d'un coup l'instructeur. Les deux avaient un sourire flanqué au visage, un sourire carnassier. Le plus jeune des deux rabattit salongue mèche blonde en arrière, et se mit en position. Alec patienta qu'ils se reconcentrent sur leur combats, et lorsqu'ils les vit commencer à lancer des coups, il commença à marcher rapidement, silencieusement, entre les colones de pierres, se dirigeant machinalement vers l'escalier, fonçant tout droit puis virant sur la gauche avant de s'y engouffrer. Pendant un instant, le brun aux allures angéliques n'entendit plus les coup, comme si les deux hommes s'étaient arrêtés, et entendit son frère d'arme, de sa voix grave et masculine, héler son nom.
Mais Alec fit comme s'il ne l'avait pas entendu, et fonça toujours plus vite, faisant attention à bien lever les pieds, dans le colimaçon.Par les quelques petites ouvertures de la tourelle, où se trouvait l'escalier, Alec pouvait voir le soleil, qui se couchait doucement,ses rayons devenant de moins en moins puissants, de plus en plus orangés. Le brun en eu la nausée, et continua sa course dans l'escalier avant d'en sortir vers un long corridor. Le jeune souverain longea de nombreuses portes, changea parfois de direction,et enfin trouva celle qui menait à sa chambre.
Il ouvrit la grosse porte sombre, et se déshabilla. Il jeta ses vêtements dans un grand panier en osier à côté de la desserte en bois. Alec se tourna, et se déplaça d'un pas las vers la droite de son lit, dans lequel il voulait se terrer pour la fin de la journée,pour toujours s'il le pouvait, mais se dirigea finalement vers un paravent et le déplaça assez pour qu'il puisse passer derrière.Là, il y avait une baignoire ovale blanche, posée à même le sol.D'habitude, quand on le levait, il devait obligatoirement y aller pour qu'on le lave, avant qu'on ne l'habille, et qu'il ne rejoigne le roi et la reine, pour qu'il soit présentable pour la journée. Mais aujourd'hui, aux yeux de tout le monde sauf d'Isabelle, et Jace à présent, mais aussi de Raj, Alec n'était pas aux château.
Le jeune adulte passa une jambe puis l'autre dans la baignoire, et s'y assit. Il y avait de la place pour y rentrer deux personnes assises,jambes allongées, mais le jeune homme n'avait jamais essayé de savoir et comprendre pourquoi. Il se pencha un peu en avant, et releva une trappe en métal incrustée dans le mur, et de là y coula de l'eau, vaguement tiède, mais de l'eau. Alec attendit qu'elle lui arrive au genoux, et referma la trappe. Il se détendit un peu, et s'allongea un peu plus, car après tout il n'y avait personne. Il repensa à sa folle journée. Et surtout.. à ce Magnus.
Qui était cet homme ? Comment pouvait-il disparaître comme ça ? Que faisait-il là ? Se baignait-il réellement ?
Alec haussa les épaules et s'enfonça encore un peu plus dans l'eau, quand une douleur, similaire à celle qu'il avait eue au cou, lui coupa la respiration. Il porta ses mains à son bassin, et une nouvelle marque apparut. Il essayait de ne pas crier, mais la douleur lui paru plus saisissante que la première. Il haleta, allongé dans la baignoire, les mains serrant les bords, et la douleur, comme la précédente, une impression de brûlure, s'estompa.
Il souffla, et grogna d'une voix rauque. Il devait comprendre ce qu'il lui arrivait. Et connaître ce que l'Enclave tramait dans le silence.Le brun attrapa un savon à la lavande, posé dans un récipient enfer sur le rebord d'une pierre. Il se frotta frénétiquement le corps avec, et passa à plusieurs reprises sur ses marques, mais rien, il ne sentait rien, elles ne s'enlevaient pas. Il soupira encore plus et entreprit de se laver les cheveux ; l'Enclave toujours en tête. Il se dépêcha du mieux qu'il put et se rinça en faisant couler à nouveau de l'eau. Il tâta le fond de la baignoire, qui était remplie d'eau et de mousse à ras bord, et trouva un espèce de couvercle sur la surface lisse. Il le releva, et l'eau s'en écoula, direction les douves.
Il sortit du bain et prit une serviette, posé en haut du paravent. Il s'essuya le corps, et essora ses cheveux, qui restèrent humides contre sa nuque. Il jeta la serviette rouge, douce et trempée sur son coffre, et se dirigea vers un portant à la droite du lit. Alec contempla sa tenue, les lèvres pincées. Elle était splendide, digne d'un Prince, c'était sûr, mais le brun n'aimait pas vraiment s'exposer de la sorte, se démarquer autant des autres.
La couleur proéminente de la tenue était le bleu, un bleu cobalt. Un peu qui rappelait celui de ses yeux, mais il était très difficile de trouver un tissu, une étoffe, qu'importe la matière, pareil aux siens. La tunique était faite de ce tissu bleu, souple mais rigide, avec deux cordons sortant des côté du vêtements au niveau de la taille pour pouvoir l'attacher seul. Le pantalon était un pantalon de combat en cuir, ample mais moulant à certains endroit les cuisses d'Alec lorsqu'il courait. La tenue était recouverte d'une fine côte de maille en fer brillant, et les épaulettes en argent. Il devait aussi porter une ceinture, en cuir noire aussi, à laquelle une épée, faîte d'un métal étrange, qui au clair de lune, s'illuminait, était accrochée, et la boucle en argent qui permettait de la resserrer arborait deux torches, les armoiries des Lightwood. Pardessus la côte de maille, il devait en plus porter un autre vêtement, comme une tunique courte sans manche, d'un bleu plus foncé que la tunique sous la côte, avec dans le dos, les deux torches du symbole des Lightwood.
Alec soupira et mis sa tenue, collants, pantalon, tunique, côte de maille, seconde tunique, et enfila une paire de botte, plus fine et légères, plus propres aussi, que celle qu'il avait porté dans le début de journée, qui traînait encore sur le sol, ainsi que ses vêtements de la matinée. Il finit par boucler sa ceinture, qu'il ajusta de sorte à bien le serrer, et marcha d'un pas raide vers son miroir. Il se regarda, se demandant ce que tout le monde pouvait lui trouver de.. beau. Car oui, Alexander Lightwood avait une très faible estime de lui même, comparé à son frère d'arme, ce talentueux Jace Herondale, toujours confiant.
Ce Jace, lui qui n'avait pas peur d'aller faire la cour à une fille, tenir tête au Roi ou à l'Enclave, transgresser les règles. Et étant aimé puis adoré de tout le monde, cela en rajoutait une couche à son splendide palmarès. À croire qu'il serait bien mieux qu'Alec dans le rôle de Prince. Car Alec lui, était réservé, évitait pardessus tout d'aller voir des demoiselles, faisait son possible pour faire ce que le Roi, la Reine et l'Enclave lui disait, pour préserver l'honneur de sa famille, à toujours suivre les règles...
Le brun en eu la nausée et posa une main sur son coffre pour ne pas tomber. La nouvelle marque sur son bassin se mit à lui picoter, et Alec entendit du bruit dans les couloirs. Quelqu'un courrait. Et Alec n'avait pas besoin d'aller ouvrir sa porte pour savoir que Jace venait de faire le tour complet du château dans le but de rejoindre son frère et meilleur ami, dans le but de lui faire, comme à son habitude, un sermon bien trempé vis à vis de son absence et de comment son père et sa mère y avait bien entendu mal réagit, encore une fois.
Alec se retourna et s'assit sur le bord du coffre, son visage ne trahissant aucune émotion, attendant l'arriver du blond, et sursauta même lorsque Jace ouvrit en grand la porte, essoufflé, rouge de colère. Son œil bleu et l'autre marron, brillants, se posèrent simultanément sur un prince renfrogné sur lui même, tout juste habillé, sentant la lavande à plein nez, attristé mais toujours aussi beau à regarder.
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