XIII

Trois mois.

Un mois que je vis chez Rindo, seule.

Finalement me sortir de cette maison n'a rien changer.

Je suis toujours seule.

En l'espace de trois mois, Rindou avait disparu des radars. Des l'enterrement de son frère il a disparu me laissant les clefs de chez lui, et de chez Ran.

Kakucho à lui aussi disparu des radars deux semaines après.

Mes journées se résume à, je me réveille je reste à pleurer dans mon lit, à aller chez Ran, re visiter  sa maison vide de vie.

Il n'y a plus la télé qui tourne avec en fond les parties de fifa, il n'y a plus cette odeur de cigarette qui régnait ainsi que l'odeur de l'alcool. Il n'y a plus ses vêtements un peu partout parterre. Et il n'y a plus cette chaleur.

Il fait froid, sombre, moche... Comme si nous re visitons la vie de Ran, sans lui.

J'ai fait ça tous les jours, en espérant peut être, le voir sortir de sa chambre, et me gronder parce que j'ai pas fait le petit dej, le voir sortir avec sa tête de fatigué, l'entendre râler, l'entendre se plaindre qu'il ne veut pas aller travailler..

Mais à chaque fois je rentre dans sa chambre, rien, son lit est défait, la dernière fois qu'il a dormis dedans, c'était avant de venir me sauver...

Il ne savait pas à ce moment là, que c'était la dernière fois de sa vie qu'il quittait son lit, qu'il quittait sa maison.

Quand on y pense ça fait réfléchir.

Dans l'évier il y avait encore sa tasse de café, qu'il avait bu avant de venir.

Et ce qui me tranche le cœur, c'est cette pièce, en travaux, qui n'était pas fini.

Ma chambre.

Il avait commencer à faire emménager dans une ancienne de ses chambres d'ami ma chambre.

Elle était somptueuse, mais, sans lui, elle semblait vide et morte.

Rester ici c'est me briser le coeur, c'est revivre cette scène, alors je retourne m'allonger dans mon lit chez Rindou.

À vrai dire je dors dans le lit de Rindou, pour essayer de encore sentir son odeur.

Si ils ne seraient pas venue de me sauver, Ran serait entrain de jouer à fifa contre son frère.

Tout ça est de ma faute.

Si j'avais réussie à m'échapper dès le début, on serait entrain de rattraper le temps perdu.

Mais non.

J'étais encore allonger dans le lit de Rindo, à fixer sa table de nuit où était une photo de lui et de son frère.

Mais je la baisse face contre la table de nuit en m'enfouissant dans la couette blanche.

Quand la porte s'ouvre, mais je n'y prête aucune attention.

Ça doit être les femmes de ménage.

- Yo, Rena.

Il est là. Il est revenue.

Mais je ne répond rien. Je n'ai pas la force de lui parler ou même de le regarder.

- Écoute Rena je sais que c'est pas le moment mais, je vais partir pour le travail pendant six moi. Il marque un temps d'arrêt. Et, il faut qu'on se partage les biens de Ran avant que je parte.

Encore une fois je ne répond rien et me contente de resserrer ma poigne sur les draps.

- Je t'attend dans la salle à manger.

- Comment tu fais.
Le coupais je et le retenant de partir.

- Pour ?

- Aller bien.

- Je travaille.

Puis il part. Mais je n'ai pas la force de me lever.

Alors je reste allonger, Jusqu'à que la porte se réouvre et Rindou rentre.

Je le sens venir s'allonger derrière moi au dessus de la couette.

- Eh, s'il te plaît.
Commence t'il.

Je me tourne alors face à lui et baisse immédiatement les yeux par honte.

- Pourquoi tu baisses les yeux ?
Questionne t'il.

- Je peux pas te regarder dans les yeux.

Il soupire et me frappe doucement la tête.

- Eh !
Relevais je mes yeux à lui.

- Arrête tes connerie.

Je soupire donc et baisse doucement la couette.

- Il à douze voiture, je proposes qu'on face six, six.
Commence t'il.

- Prend celle que tu veux et laisse moi les autres.

- Il a des maisons un peu partout dans le monde-

- Prend les toutes j'en veux aucune.

Il soupire et se met à caresser mes cheveux.

- Je t'ai mis sur mon testament.
Lance t'il.

Je relève mon regard à lui en écarquillant les yeux.

- Non... me dit pas que..

- Désolé, ses yeux se remplissent de larme, je peux plus rester ici... Je suis rien sans lui..

- Rindou... t'es la seule famille qui me reste.. tu peux pas..

Il pose sa main sur ma joue et se met à sourire.

- Ça va être vite fait.
Sourit il.

- Quoi...
Chuchotais je en pleurant.

- Je vais rien sentir... Pas comme lui..
souffle t'il l'air soulagé.

Je prend sa main dans la mienne en me m'étant à pleurer d'avantage.

Il me prend doucement dans ses bras essayant de me rassurer avec les battements de son coeur.

- Kakucho va arriver.
Chuchote t'il en me gardant dans ses bras.

- Me laisse pas Rindo...
Pleurais je encore une fois.

- Fait moi une promesse. Il me laisse le temps de sortir de son torse pour le regarder. Vie ta vie, ta meilleure vie, et soit la plus heureuse avec Kaku.
Sourit il.

- Si tu fais ça... j'aurai plus de famille..
Pleurais je encore.

- Alors créer toi ta famille, avec lui.
Une larme dévalise sa joue tandis qu'il essuyer les miennes.

- Non...
Pleurais je.

- Désolé... Mais je peux pas, j'ai essayé, j'ai vraiment essayé...
Me sert il contre son torse en tremblant légèrement.

- C'est pas grave.. À force je m'y ferait...
Doucement je m'apaise dans ses bras sans qu'il ne me lâche.

Au moment où je veux me retirer il me garde fortement contre lui.

- J'ai peur.. chuchote t'il. Tellement peur..

À mon tour je le sert contre moi.

- Te force pas, moi je suis là...
Essaie je de le réconforter.

Il embrasse ma tête et se lève en essuyant ses larmes.

- C'était une belle vie... sourit il. J'ai vécu mes meilleurs moments avec lui...

À mon tour je souris.

- À bientôt Rindo..

Kakucho rentre ensuite dans la chambre, son regard croise celui de Rindou, et directement il le prend dans ses bras.

- T'es trop con putain ...
Chuchote Kakucho en serrant Rindo contre lui.

- Toi aussi tu vas me manquer...
Reprend Rindo.

Puis les deux hommes se lâchent, je pouvais voir les yeux de Kakucho mouiller mais il préfère garder sa peine et ne pas pleurer.

- Vous direz que je suis heureux. Nous sourit Rindo. Heureux de le retrouver, je vous interdit de pleurer.

Avec Kakucho nous hochons la tête car nous savons que si nous parlons les larmes couleront.

- Kakucho, récupère mes platines, elle elle va pas savoir s'en servir.
Rigole t'il en s'avançant vers la porte de sa chambre dos à nos dos.

- Je t'aime, Rindo.
Repris je.

Un blanc s'installe ensuite.

- Jamais j'aurai cru un jour avoir une nièce. Ran est plein de surprise. Il rigole doucement. Moi aussi je t'aime petite.

Puis il quitte la pièce. Le silence règne même une fois que nous l'entendons claquer la porte d'entrée.

Le seul bruit fut le bruit de sa voiture qui démarre, un bruit qui m'offrît des frissons horrifique.

Mon corps se m'était doucement à trembler, mes larmes coulaient doucement en silence ainsi que celle de Kakucho, qui lui se tenait debout à la fenêtre pour l'observer.

Doucement le bruit de sa voiture s'éloigne, indiquant son départ définitif.

Je me lève doucement, après un long moment sans que je me sois levé.

Mon pied touche le sol et une vague de souvenir me parcours l'esprit.

Je rentre dans la chambre de Rindo en courant pour me cacher dans son armoire.

- Rena ! Je te jure que je vais te tuer si tu me rend pas ce doudou !
Cria Rindou.

Je retiens mon souffle pour éviter de rire.

- Oi il se passe quoi, je t'entends crier depuis chez moi.
Intervient mon sauveur.

- Rena a piqué mon doudou !

J'entend alors Ran soupirer.

- T'as quel âge sérieux...
Souffle son frère aîné.

- eh ! C'est précieux ça !

- Ton doudou tu le garde quand tu ken ?!

- Non il est dans sa chambre pour pas être traumatisé.

- Aller j'abandonne...
Soupire Ran.

Un mini rire m'échappe et le silence s'installe.

Et enfin le placard s'ouvre sur Rindo.

Je passe sous son bras en courant en gardant son doudou pour venir me cacher derrière Ran.

- Laisse la tranquille.
Ordonne t'il d'un ton sec autoritaire.

- Quand j'aurai mon doudou.
Reprend t'il sèchement avec un regard sanglant.

- À mon avis elle en a plus besoin que toi.

Les deux frères se mettent à rire tandis que je ne comprend pas la situation.

- T'as raison, un bébé comme elle en a besoin.
Ricane alors Rindou.

Ran se dégage de devant moi et vient poser son bras sur les épaules de son frère pour qu'ils sortent ensemble de la chambre en rigolant.

Leur complicité me fait lâcher un sourire d'admiration.

Ils s'aimaient. Et peu importe ce qui les sépare, même la mort, ne peut pas rompre leur amour l'un pour l'autre.

Une fois arrivé jusqu'à Kakucho, j'enroule de mes petits bras son dos en me collant à celui ci pour essayer de le réconforter.

- Pourquoi je perds tout ce que j'aime..
Chuchote t'il.

- Parce que la vie a décidé de s'acharner sur toi.

Très réconfortant ça Rena merci.

Doucement il se retourne vers moi et passe sa main sous mon menton.

- Ça fait trois mois que je t'ai pas vue.
Affirmais je.

- Et ça fait trois mois que je pense qu'à toi.

Je souris et enlace son torse de mes bras.

- On reste tous les deux alors ?..
Repris je doucement.

- Pour toi.
Répond t'il.

Je relève alors ma tête vers lui, il vient poser dans mes cheveux sa mains pour caresser légèrement ma tête.

- Pour toi.
Sourit il.

C'est comme ça que j'ai hérité de la fortune des Haitani, de leur bien, et de tout ce qu'ils avaient.

C'est à moi maintenant.

Kakucho allume ensuite la télé et s'assoit au bout du lit.

Je reste debout à côté de lui attendant l'annonce.

Info - Flash spécial, un avion qui devait partir pour le sud du pays vient de se cracher sur la côte, d'après nos équipes sur place il s'agissait d'un jet privée, celui du criminel rechercher Haitani Rindo d'après les experts il était déjà mort avant que l'avion ne s'écrase, il aurait bu du poison. Nous pensons qu'il s'agissait d'une attaque-

Kakucho coupe la télé et pose sa tête dans ses mains.

- C'est fini..
Chuchote t'il.

Je me retourne et baisse toute les photos présente dans la pièce de Ran et Rindo face vers terre.

Mais une photo d'eux m'arrête.

Une photo des deux frère le soir de noël, leur dernier noël.

{nda : photo en Media de chapitre}

Je la garde donc et avec Kakucho nous quittons la chambre de Rindou.

La chambre dans le quel il était il y a quelque minutes.

Comme quoi tout se passe super vite.

Nous partons d'ici sans nous retourner gardant nos larmes dans nos yeux.

- Elipse 2 ans -

Kakucho m'avait fait le plus cadeau de m'acheter un nouvel appartement.

Nous y vivons ensemble depuis donc deux ans. Et en deux ans nous n'avons plus reparler de ce qu'il s'était passé.

J'ai désormais un compte bancaire incroyable je ne pensais jamais avoir une telle somme, et je déborde de bien immobilier et de voiture.

J'ai donc fait construite un garage pour toute mes voitures.

Et ça fait aussi plusieurs mois que je gratte pour avoir un bébé.

Je rentre donc dans la cuisine là où est Kakucho pour faire à manger.

- Hey ~

Il soupire.

- Encore toi..

- On vie sous le même toit je te signal.

- J'ai pensé à te jeter par la fenêtre.
Avoue t'il un sourire sur ses lèvres qui le trahis.

- Ah mais non après comment tu fais pour avoir un enfant.

Il soupire en rigolant.

- Tu vas jamais abandonner ?

- Jamais chéri ~
Souriais je.

- Tu sais très bien pourquoi je veux pas.
Continue t'il en restant concentrée sur ce qu'il fait.

Je passe alors entre lui et le plan de travail pour le couper de son activité.

- Et tu sais très bien que tu as tord. Souriais je. Je sais que toi même t'en a envie.

Il ne répond rien et me fixe simplement.

Soudain il pousse ce qu'il avait mit sur plan de travaille pour me porter et me poser dessus.

- On essaie juste cette fois, si ça marche pas t'arrêtes.
Sourit il ses lèvres à quelques millimètre des miennes.

- Ooh t'inquiète je suis dans ma bonne phase niveau ovule tu peux y aller ~

Il sourit et dépose ses lèvres sur les miennes en passant sa main dans ma nuque pour m'attirer plus contre lui. Mes mains restent contre ses pectoraux tandis que nos échanges langoureux commencent.

Me faisant partir dans surement là meilleure partit de jambe en l'air de ma vie.

Avant qu'un individu rentrant dans la cuisine ne nous coupe.

- Ga ?

Kakucho se sépare de moi et part porter dans ses bras le petit.

- Comment il s'est enfuit lui ?

- C'est simple il était dans le salon avec moi.
Avouais je.

Il sourit se rapproche de moi pour m'embrasser mais se fait frapper par son fils.

Ce qui me fait donc rire.

- Je rêve il se prend pour qui lui ?

- Laisse tomber, Izana est trop fort pour toi.
Je descend du plan de travail et retourne dans le salon.

-

Plus tard dans la soirée, je monte sur le toit comme à mon habitude pour observer les étoiles.

C'était devenue une habitude pour moi de venir sur le toit de mon immeuble, de m'allonger et d'observer mes étoiles.

Depuis que j'ai emménagé ici j'ai remarqué dans le ciel, deux étoiles qui brillent plus que les autres qui sont très proche l'une de l'autre.

Inconsciemment je sais que c'est eux, ils sont là, ils le seront toujours.

Doucement je souris en regardant ces étoiles avant de lever ma main vers elles, comme pour appeler à faire un câlin.

Mais plusieurs dimension nous sépare.

- Qu'est ce que tu fais ?

Je baisse ma main pour la reposer sur mon ventre en soupirant.

- La même chose que d'habitude.
Répondis je.

Il vient s'allonger à côté de moi pour observer à son tour les étoiles.

Il me pointe un moment les étoiles proches qui brillent plus que les autres.

- C'est eux ça, ils faisaient toujours tout pour se faire remarqué.
Rigole t'il.

- Je pensais la même chose.
Souriais je.

On laisse après ça un doux silence s'installer pour les regarder en nous remémorant nos souvenirs personnelles.

- Tu penses qu'ils nous voient ?
Demandais je.

- Bien sur qu'ils nous voient. Et je suis sûr qu'ils ont la haine de te voir dépenser leurs argent comme tu le fait.

Nous rigolons alors tous les deux.

Je pose ma main dans la sienne, toujours en fixant ce ciel noir, avec ces deux seuls étoiles.

Quand une étoile filante passe.

Il ressert sa main sur la mienne et un sourire se trace sur mes lèvres. Doucement ma tête tombe vers la sienne, puis nos regards se croisent.

On sourit comme des débiles avant de doucement rire.

- Je t'aime.
Souriais je sans même avoir vue les deux autres étoiles filantes passer.

- C'est réciproque.
Chuchote t'il en se redressant pour venir déposer ses lèvres sur les miennes.

. Fin .

. Épilogue .

Les années passèrent sans encombre, autant Rena que Kakucho étaient rongés intérieurement par la perte des Haitani.

Ils ne voulaient pas se l'avouaient mais doucement ils se faisaient ronger intérieurement. Heureusement, leurs amour réussie à surpasser ça et ensemble ils ont fait doucement leurs deuil.

Il vive avec leur fils Izana, qui se fait former par Kakucho qui essayer de le rendre aussi fort que l'unique.

Kakucho n'a malheureusement pas accepter un deuxièmement enfant pour cause, il ne voulait pas qu'ils vivent la même chose que les frères Haitani.

Alors ils vivaient juste tous les trois heureux, avec Rena qui dépensait son argent dans tout plein de sac et de vêtement. Elle a également investit pour continuer à gagner de l'argent et fait de grosse donation au association des enfants sans parents.

Kakucho lui continue de travailler pour le Bonten et est devenu un papa poule. Il achète tout et n'importe quoi à son fils.

Étant donnée que les passé des deux amoureux se ressemblent, ils sont encore plus proche qu'avant.

Tout ça est maintenant derrière eux, il ne regarde que devant eux et aime se remémorer le passé autour d'un verre de vin en rigolant.

Rire du fait que Rena avait embrasser Ran.

Rire de ce Quiproquo.

By  Myra

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