III
Quand je me réveille, mon pyjama est changé et je suis dans mon lit sous mes draps.
Kakucho lui n'est plus là.
Malin, comment je fais moi ?
Je me lève donc pour descendre du lit afin d'aller jusqu'à la cuisine.
Je me sert un bol de céréales en mangeant devant mon téléphone.
Je vois alors plusieurs messages de Kakucho indiquant qu'il serait là dans pas longtemps.
Ah je dois manger alors... j'arrête alors ma préparation de céréale pour partir m'habiller, mais je me fait couper par la porte d'entrée qui s'ouvre.
Je tourne ma tête vers celle ci et découvre Ran.
- Toi ici ?
Ricanais je.
- J'ai pensé à toi et ta consommations ~
Il me présente une petite pochette rose à paillette.
- Qu'est ce que c'est ?
Il s'avance et me donne la pochette.
Je l'ouvre alors et découvre plusieurs joins roulé et prêt.
- C'est gentil mais je vais essayer d'arrêter.
- Je te dit pas de continuer. Simplement en essayant d'arrêter tu sais que tu vas partir en couille.
Il gagne un point.
- Tu connais les effets secondaire toi ?
- Bien sûr j'ai trente cinq ans j'en connais des choses moi.
- Bah dit moi non ?
- On va s'asseoir ?
Propose t'il.
- Je vais m'habiller Kakucho vient me chercher pour aller faire mes analyses.
Il me suit alors sans demander son reste jusqu'à ma chambre où je choisis des vêtements simple.
- Analyse pour savoir si ta le sida ?
Questionne t'il.
- Non ça j'ai déjà fait. Je l'ai pas.
- Tu vas me dire c'est des analyses de quoi ou ça me regarde pas ?
Je rigole alors légèrement en commençant à me déshabiller.
- Je vais aller faire des analyses de sang pour savoir qui sont mes parents.
- T'es sans parent toi aussi ?
Demande t'il.
- Mmm... non pas vraiment.
En sous-vêtement je sens son regard insistant sur moi.
- Je peux pas faire ça.
Murmure t'il avant de sortir de ma chambre.
Quand je finis de m'habiller je ressors et me met à le chercher mais en vain, il est partit.
Peu de temps après, Kakucho arrive.
- T'es prête ?
- Oui.
Nous partons tout les deux jusqu'à le centre de prélèvements de sang, Kakucho avait apparemment prit un rendez vous pour être sûr.
Un homme à marier.
Nous arrivons rapidement, et attendons tout deux dans la salle d'attente.
- Tu stresse ?
Demande t'il.
- Un peu je suis entrain de me dire que ça se trouve je vais voir mes parents ce soir.
Il dépose sa main sur la mienne.
- Ça va aller.
- Heum... Chika ?
Lance une infirmière.
- Oui.
Je me lève et commence à la suivre vers sa salle, elle m'installe sur un siège et commence la préparation de son matériel.
- Dite moi avez vous vos papier sur vous ?
- J'ai pas de papier...
- Vous n'êtes donc pas marier ?
- Non..
- Je peux pas vous faire le prélèvement mademoiselle désolée.
- Quoi ?!
- Si vous n'avez pas de papier je peux pas prélever votre sang.
- Mais...
- Vous devez être au minimum marié désolé.
Je me lève donc et part en claquant la porte.
On m'a pas appris à être bien élever désolée.
Je trace sans même revenir vers kakucho qui me suit quand il me voit partir vite et énervé.
- Qu'est ce qui se passe ??
- Elle veut pas me faire d'analyse parce que je suis sans papier !
- T'as pas de papier ?
- J'ai pas de parent ! Pas de prénom de nom ! Et tu penses que j'ai des papiers ?! C'était même pas mon vrai anniversaire je sais pas quand c'est !
Je rentre dans la voiture énervé croisant les bras.
- Je suis désolé...
- C'est moi je suis désolée.. je me suis énervée contre toi alors que t'as rien fait et que tu fais que m'aider.
- Je te ramène.
À l'appartement je me met en pyjama dans mon lit.
Soudainement, des draps se soulève laissant un corps entre entrée dans le lit.
Vue l'odeur c'est Kakucho.
Il me prend dans ses bras en commençant à caresser mes cheveux.
- Pourquoi j'ai pas le droit d'avoir des parents..
Il continue de caresser mes cheveux sans répondre.
- Tu sais, commence t'il, quand j'étais petit, j'étais en voiture avec mes parents.
Je relève ma tête pour l'écouter attentivement.
- Et on a eu un accident. Mes parents sont mort sur le coup.
- C'est de là que viens ta cicatrice au visage ?
- Totalement.
- Je suis désolée Kakucho.
Je replonge ma tête dans son torse en y trouvant le réconfort que je voulais.
- Je vais trouvé une solution.. tu vas retrouver tes parents...
- Mmm... Je sais pas si je veux...
- Mais si je te jure que-
- Kakucho !!!
Hurle une voix qui m'est familière.
- Je vais les tuer les Haitani un de ces quatre. Attend moi ici.
Il se lève du lit pour partir.
Quand il croise Ran au bas de la porte.
- On dérange pendant une partie de jambe en l'aire ~
- Ta gueule Ran.
Crache sèchement Kakucho.
- Roh pas commode lui.
Ran rentre ensuite dans ma chambre.
- Dégage...
- Éh bah... t'avais l'aire mieux ce matin..
- Mmm...
Il vient s'asseoir à côté de moi dans le lit et dépose sa main sur mes cheveux.
- Qu'est ce qui va pas ?
- J'ai pas pu faire mes analyses.
- Kakucho a pas voulu payer ?
- Non c'est pas ça...
Je souffle d'agacement et me tourne dos à lui dans le lit.
- Oula pauvre princesse.
Il se lève pour se diriger vers la porte afin d'écouter.
Je n'y prête pas grande attention et reste tourné dos à la porte, jusqu'à que j'entends celle ci se fermer.
Pensant qu'il est sortit mais non, il est entrain de se déshabiller.
- Tu fou quoi ?
- Je vais t'apaiser ~
- Je veux pas.
Il rentre alors dans le lit en boxeur et me prend dans ses bras.
Je succombe malgré tout en me m'étant contre son torse.
- Explique tout à papa Ran ~
- Pour faire des analyses, il me faut des papiers..
- T'as pas de papier ?
- Non.
- Pourquoi ?
- Ah... longue histoire...
- Je suis prêt à écouter toute ton histoire ~
- Ça va être long Ran.
- Pas grave j'ai toute ma nuit.
Un soupire s'échappe de mes lèvres.
- J'ai pas de prénom pour commencer.
- Pas de prénom ?
- J'ai pas de souvenir de mon prénom, enfin si, jusqu'à mes six ans j'ai vécu avec ma mère, et j'entendais le prénom Rena, mais je sais pas si c'est mon prénom ou le sien.
- Elle t'a abandonné à tes six ans ?
- Oui, quand elle a eu vingt ans.
- Elle ta eu jeune non.
Demande t'il en commençant à caresser mes cheveux.
- Quand elle avait quatorze ans, et mon père je sais pas, je sais rien de lui.
- Je vois, continue.
- Donc à mes six ans elle m'a abandonné dans la rue.
- Dans la rue ?!
Reprend t'il surpris.
- Oui, je me suis réveiller j'étais sur un banc seule. Je suis resté plusieurs semaines seule, jusqu'à qu'une femme me récupère.
- C'est elle qui t'a appelé Chika ?
- Chika n'est pas un prénom Ran.
- Ah bon ?
- C'était une prostituer, elle était espagnol, et en espagnol chika ça veut dire fille.
- Elle t'a appelé fille..
Rigole t'il doucement.
- Oui, rigolais je, elle m'a ramené dans son bordel, et j'y est grandit.
- T'as..
- Non. On m'a jamais rien fait dans ces bordels.
- Heureusement.
Souffle t'il en reprenant ses caresses dans mes cheveux.
- Quand j'avais quatorze ans, elle est morte, tué par un de ses clients. Alors j'ai vécu deux ans seule dans un bordel.
- Pas fou la vie.
- Jusqu'au jour où j'ai voulu retrouver ma mère, monsieur Joya m'avait remarqué en boîte de nuit, j'y traînais souvent pour pouvoir voler de l'argent ou des clefs de voiture pour passer la nuit dedans.
- T'es super maline en fait.
Ricane t'il.
- Il m'a dit que il pouvait retrouver mes parents, et moi j'étais jeune et con donc je l'ai suivis. Et je me suis retrouvé enfermer dans sa maison close à seize ans.
- Il te forçait à te prostituer ?
- Au début non, à partir de mes dix sept ans oui.
Un grognement s'échappe de ses lèvres et sa main quitte ma tête pour prendre son téléphone.
- Tu fais quoi ?
Demandais je.
- Je répond à mon frère. Mais continue.
- Après, on a passé un contrat, cinq cent client et je serais libre.
- C'est pour ça que ça ta pris trois ans.
- Oui. Je souffle un bon coup. Puis je suis tombé sur mon dernier client, Kakucho qui m'a aider à sortir de ce bordel.
- Et pourquoi tu veux retrouver tes parents dit moi.
- Parce que, je veux une vie normal moi...
Il continue de me tenir dans ses bras en caressant mes cheveux.
- T'as vécu tout ça juste pour retrouver tes parents ?
- Oui. Mais je ne dirais jamais à mon père ce que j'ai traversé.
- Pourquoi ?
- Parce que déjà qu'il me voulait pas si il m'a abandonné, mais si en plus il sait que sa fille est une pute...
- Si il est intelligent il s'en voudra.
- J'espère..
Il me tient contre lui, me réconfortant autant de Kakucho.
- On va t'appeler Rena maintenant.
- Si tu veux...
- Ça te vas bien.
Je me sentais bien dans ses bras, bien contre lui.
Je ne voulais plus bouger.
Alors doucement je perd connaissance pour rejoindre Morphée.
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