Chapitre 42
PDV Malkin
Quelques minutes plus tôt...
-Alors Malkin... Fit Tam d'un air menaçant.
-Oui ? Répondis-je d'une petite voix, reculant un peu.
-T'en a pas marre de... Tout ça ? Demanda Keefe, accompagnant ses paroles d'un geste théâtral, désignant le paysage.
-Comment ça ?
-Ça fait un moment que tu es ici et... Et si tu rentrais chez toi ? Je veux dire... Tu peux bien faire comme tu as fait jusqu'à maintenant non ?
Je ne le suis pas du touuuuuuuuut... Mon air perdu parlait pour moi.
Il grogna et fondit sur moi à une vitesse fulgurante pour me plaquer au mur par la gorge (bien évidemment).
-Pendant ces trois années où tu étais absent, tout le monde t'avait oublié. Le magnat Leto n'était même pas au courant de ton existence et la conseillère Alina n'en avait cure, à mon avis.
Ces mots me font un peu mal au cœur, mais je dis rien. Tam continua:
-Même si je ne suis ici que depuis peu, je sais que ce lieu était bien plus beau sans toi. Tu gâche tout. Tu as envoyé un Vacker dans un centre de redressement, de par ta petite existence misérable. Pareil pour cette fille.
Je pâlis en entendant le sous-entendu à Niskiln, une colère prenant place dans mon cœur.
Profonde. Violente.
Keefe reprit:
-Sophie est merveilleuse, Linh incroyable et Biana sublime. Pourtant, tu arrives à réduire ces auras resplendissantes tellement tu es insignifiant. Mais savent-elles au moins ce que tu as fait pour être ici aujourd'hui ? Combien de cœurs tu as brisé ? Combien de personnes tu as éjecté de ce campus ?
Une petite voix dans ma tête me disait de me calmer, les choses dont ils parlaient n'avaient aucun fondement...
-Si tu veux Malkin, on peut t'aider à partir pour de bon, là où tu ne gêneras plus personne...
Je ne pus me contenir plus. En poussant sur la tour avec mes pieds, je me libérai de l'emprise de Keefe et invoquai de l'hydrombre pour me défendre.
Malheureusement, Tam était plus entraîné et contra mon attaque avec aisance, tandis que Keefe me poussa par terre.
Je vous l'ai déjà dit, je suis un fragile.
Je poussai un petit cri, j'aurais sûrement un bleu à l'épaule. Keefe dit:
-T-t-t... Voyons, est-ce comme ça que l'on traite des elfes supérieurs ? Ton stade de malade a long terme prouve que tu es inférieur à nous, mon petit Malkin. Je vais te faire comprendre qu'il ne faudra plus recommencer...
À ces mots, il fit apparaître un... Sabre laser ? Cette chose dégageait beaucoup de lumière, et mes craintes d'enfant de la lune revinrent à la charge. Par réflexe, je disparus, mais Tam me tenait fermement.
Keefe commençait à approcher ma chose de mes yeux si blancs, comme l'entièreté de mon être en fait.
J'entendis un bruit de cavalcade dans les graviers, et la lumière partit (ô joie). Sophie était venue de je-ne-sais où avec Biana pour me sauver !
-... Tu ne vaut pas mieux que Fitz !
Aïe. Si Fitz était animé par jalousie et fierté, Keefe c'était par jalousie et amour profond.
-Puis-je poser une question aux deux ? Demandai-je alors qu'on s'en éloignait.
-Vas-y... Soupira Biana.
-Les mecs, qu'est-ce que vous attendez pour leur dire que vous les aimez ?
Je sentis les filles se crisper à mes côtés.
-Tu le sais non ? Dit Keefe avec hésitation.
-C'est parce que je suis là ? Mais je suis gay...
(flemme de remettre toute la conversation, vous l'avez lue au chapitre d'avant)
À ces mots, les yeux de tous s'ouvrirent en grand, sauf Sophie, qui ne semblait pas vraiment surprise.
Derrière moi, j'entendis des voix chuchoter. Je me retournai et vis avec horreur Niskiln, première fille à m'avoir à la fois aimé et haï... Jusqu'à m'empoisonner.
Bah, de toute façon, je ne suis pas rancunier. Autant tout avouer non ?
¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿?
Heya.
Ça vaaaaaaa ?
Le dessin est en cours, c'est long.
Mon français me nargue aussi.
Tu vas avoir des mauvaises compétences.... Houuuuuu la vilaine....
C'est ce que j'entends quand je regarde le dossier que j'ai à rendre depuis un mois. Pour la présentation, déjà je n'y suis pas...
Faites un dossier original, c'est très constructif, que la prof disait...
Bref.
Vous attendiez la réaction de Niskiln ? Ratéééééé !
Je suis fière de moi sur ce coup là, ouais.
A demain mes pommes de terre !
(il est 23h12, c'est bon)
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