Chapitre 27
PDV Malkin
-Mon cher Malkin, tu as de merveilleux élexirs à prendre avant de pouvoir partir !
-Merci Elwin. C'est de l'ironie hein ?
-Je sais pas. Selon toi ?
Je trempai mes lèvres dans le liquide transparent et retint un frisson. Le breuvage était atrocement aigre, et ressemblait au... euh... Les humains appellent ça du citron je crois.
-Alors ?
-Alors berk, répondis-je en avalant le contenu de la fiole.
-Je te comprends. Tu est heureux d'être ténébreux à propos ?
Je soupirai.
-Je m'y attendais un peu mais... J'ai écopé de deux talents parfaitement contraires quoi...
-L'apprentissage ne sera pas simple, je te l'accorde, mais vois le bon côté des choses, me rassura le médecin en s'asseyant sur le bord de mon lit. Tu as accès aux tours d'élite et tu n'as plus de risques d'être un sans-talent !
Je souris faiblement. Cette histoire de talent m'atteignait plus que je ne pensais.
-Merci Elwin. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
Il me fit un câlin.
-Moi de même. Bon, finis tous ces merveilleux breuvages et on n'en parle plus !
-J'en ai pris un hein...
-Et il t'en reste tant d'autres à découvrir... Ne tarde pas ! Fit mon ami d'un ton théâtral en passant la tête par la porte de son bureau.
-J'en ai connu pas mal nan ?
-Tu es loin d'en avoir vu le bout mon pauvre.
Je soupirai intérieurement. Difficile d'être moi.
Je testai le deuxième flacon, rouge carmin. Au mieux, fraise, au pire, sang...
Ouh, ça me dégoûte... Pensai-je en réprimant un haut-le-cœur.
Au final, c'était mauvais mais ça allait.
J'en étais au cinquième quand des pas se firent entendre dans le couloir.
Elwin sortit et revint en compagnie de Linh.
-Salut Malkin ! Me lança-t-elle.
-Salut Linh ! Quel bon vent t'amène ?
-J'ai à te parler. On va chez toi ?
-OK.
Je sortis ma jambe des couvertures mais Elwin se rua vers moi.
-Hep hep hep hep hep jeune homme, tu me finis tous tes élexirs ou je me fâche !
-Oui oui... Marmonnai-je.
Je bus tout en vitesse, ne prenant le temps que pour une seule grimace (goût vomi, le pire) puis je partis avec Linh.
En arrivant, même état d'émerveillement que Sophie. Nous nous assîmes près du ruisseau et mon, amie commença.
-Alors... À la base, j'étais venue te demander quelque chose...
-Oui ?
-Tu pourrais lire ma sombrune ?
Je ne compris pas. Sombrune... Connaît pas.
-Je vais t'expliquer. En fait, tu sors tes ombres, tu les rentres doucement dans ma tête et tu me dis quel nombre tu vois.
-OK... Comment on sors les ombres ?
-Je sais pas... Imagine que ce sont des bras, que tu es une araignée, tu les deploies autour de toi comme des pattes.
-J'aime pas les araignées...
Elle leva les yeux au ciel, sourire aux lèvres, mais ne répondit pas.
Je m'exécutai néanmoins.
-Euh... Il y a écrit 40. Ça veut dire quoi ?
-T'inquiètes, tu verras ça en tenebrisme, m'assura mon amie. La seconde chose que je voulais te demander c'est... Est-ce que tu es chatouilleux ?
-Beaucoup. Pourquoi ?
-Comme ça...
Elle se détourna puis, très vite, arriva à la charge avec des guilis dévastateurs. Je n'en finissais pas de me tortiller par terre, et elle-même riait de me voir aussi ridicule.
Au bout de longtemps, assez longtemps pour que mes côtes soient extrêmement douloureuses en tous cas, je demandai une trêve pour elle aux toilettes.
Elle m'accorda cette petite pause. Je pris des boissons au passage, mais en arrivant dans la cuisine, j'entendis des pas résonner dans l'escalier, précipités, et une voix crier une destination que je ne compris pas au luminateur.
En retournant vers Linh, je lui racontai et elle fut stupéfaite.
-Tu es sûr ? Je pense que c'est Tam...
¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿?
Heya.
Je comptais poster duex chapitres, je l'ai pas fait. J'étais occupée...
Désolée.
Très.
Une fille pas capable de tenir ses engagements, c'est qu'elle est beaucoup trop flemmarde... Ou qu'elle a des obligations...
D'habitude c'est la flemme, mais aujourd'hui j'étais VRAIMENT occupée.
Pour une fois...
A demain mes pommes de terre !
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