Chapitre 26
PDV Sophie
Malkin doit rester au centre de soins pour l'après midi, je décidai alors d'aller aider Grady pour m'occuper du verminion.
En arrivant, il me fit signe d'aller chercher la nourriture, des grosses noix roses.
-Fillette, j'ai à te parler, commença-t-il après un petit silence.
-À propos de quoi ?
-Devine.
Ouh là... De quoi Grady peut-il me parler ?
-Hmmm... Le conseil veut que la brigade intrépide aille en mission ?
-Pas du tout.
-Euh... Tu veux bien appeler Keefe par son prénom ?
-Ce garçon ne mérite pas que je le nomme. Mais pas loin.
-Ah.... Tu veux parler garçon c'est ça ? Soupirai-je.
-Tout à fait. Je trouve sur tu fréquentes beaucoup plus de garçons que de filles et c'est intolé...
-Mais Grady !
-Ne m'interromps pas. Le nouveau garçon que tu as déniché je-ne-sais où ne me paraît pas correct du fait qu'il a attrapé plusieurs maladies graves en des années importantes de sa vie.
-Je ne te suis pas.
-Très bien, dit-il d'un ton sec, je vais abréger. Je ne veux pas que tu fréquentes ce Malkin, encore moins que Keefe.
-Je rêve ou papa poule m'a enfin appelé par mon prénom ? Dit ce dernier derrière nous.
-Qu'est-ce que tu fiches ici ?
-Grady !
-Laisse Foster, je gère. Cher Grady, laissez-moi vous dire que je ne suis venu que pour parler travail avec notre cher colibri.
-Et en quoi elle aurait besoin de toi ? Grogna mon tuteur.
Il ressemble à un ours quand il est braqué comme ça...
-En linguistique, ses imitations sont décevantes, mais aussi en EPS où ses résultas sont catastrophiques, vous en conviendrez.
-Keefe... Grognai-je à mon tour, dents et poings serrés.
-Intéressant. J'accepte, fit Grady contre toute attente. Tu restes 2 heures et après ouste, jeune homme.
-Merci monsieur Ruewen. Tu viens Foster ? Reprit Keefe d'un ton enjoué en se dirigeant vers la maison.
-Euh... Oui... Tu veux vraiment me faire bosser ? Et puis de toute façon, mes résultats en EPS se sont améliorés depuis qu'on s'entraîne.
-Je ne dis pas non en combat, mais qu'en est-il de la danse ? Argumenta-t-il avec un haussement de sourcils.
Je rougis et baissai la tête. En gym comme en danse, j'étais aussi souple qu'un pot de fleur. Qui ne savait même pas toucher ses pieds en se penchant, de surcroît.
-C'est bien ce que je me disais. Prépare-toi Foster, la leçon commence maintenant, dit mon futur bourreau en pénétrant dans ma chambre.
-Attends, stoppai-je. Pourquoi est-ce que je devrais savoir bien danser ? Je n'en ressens pas le besoin, et les elfes ne dansent pas non plus il me semble.
-Déjà, les elfes sont naturellement doués en danse et en sport en général, le cygne noir a un peu trop trifouillé ton adn, vu que tu fais exception à la règle. En plus, Elwin a balancé une info juste parés ton départ du centre de soins. Une info très importante.
-Et qu'elle est-elle ? Demandai-je rapidement.
Il fit durer un peu le suspense, puis me chuchota dans l'oreille, tout en se positionnant pour une valse.
-Un bal ou seront présents Fitz et les redressés avec qui il est, très chère. Première danse que je vais t'apprendre: la valse, reprit-il en se redressant, faisant disparaître le frisson apparu dans ma calonne vertébrale. Déjà, tu places tes mains sur mon épaule et l'autre sur ma taille. Pour les pas...
-Attends, attends, attends, j'ai pas compris, paniquai-je. Je fais quoi avec mes mains ?
-Je vais te montrer, rit l'empathe en prenant mes mains et les plaçant comme il faut.
Il est doux... J'ai envie de me blottir contre lui et que le temps s'arrête....
-Pour les pas, fais 1,2,3,4, montra-t-il alors que je le tenais toujours.
Résultat: je faillis me ramasser, les pieds emmêlés, et il me retint in-extremis.
-Bah alors Foster ? T'arrives à tomber alors qu'on a pas commencé ?
-Gna gna gna...
Il me remontera les pas. J'essayai, mais cela ressemblait plus à de la bouillie qu'autre chose. En riant, il reguida mes pas en commentant pas la voix.
-Regarde-moi au lieu d'admirer tes pieds, fit-il après un moment.
-Hein ? Demandai-je surprise, en redressant la tête trop vite, je le suis donc pris son, menton dans le crâne.
Submergée de douleur, je voulus reculer (réflexe de base quand un truc t'a tapé) mais nos pieds étaient emmêlés, nous tombâmes l'un sur l'autre. Lui sur moi pour être plus précise. En moins de deux secondes.
De surprise (encore), mon mal de tête s'envola aussitôt, remplacé par des joues écarlates.
Keefe éclata de rire.
-Ouah, tout ce qui arrive quand on est avec toi ! Si j'avais su, j' aurais demandé plus de temps !
-Ouais ouais... En attendant, tu es super lourd ! Comment tu fais pour être aussi gracieux ?
-Je ne sais pas comment je dois le prendre, rit mon ami en ne bougeant pas un pouce. À part ça, tu ne trouves pas qu'on est bien là ?
-Mis à part le fait que tu m'écrase...
-Ça ne te plaît pas ? Demanda-t-il très sérieux tout à coup.
-Euh...
-Est-ce que ça te plaît Foster ? Murmura-t-il dans mon oreille.
Un frisson encore plus grand que le premier parcourut mon corps.
Sans réfléchir, je répondis de la même façon :
-Tu es empathe, oui ou non ?
Il sourit pour toute réponse, puis se releva. Je pus me redresser à mon tour, avalant une goulée d'air frais.
Il s'assit par terre.
-Et maintenant... Étirements !
-Oh non, tout mais pas ça... Maugréai-je.
Il sourit toujours mais ne dit rien. Dans ses yeux se reflétait une émotion toute nouvelle, que je n'avais que rarement aperçue.
-Première chose à faire: s'échauffer.
Un fois l'échauffement passé (j'avais l'impression être écartelée), il me dit de faire un grand écart.
Échec cuisant, cela va sans dire. Après, je dus faire la roue.
Un vrai carnage:
La première n'était pas droite, alors je dis la refaire mais après c'était pire, je tombai sur ma chaise qui fit catapulte avec une pile de livres posés dessus qui allèrent s'écraser sur la vitre d'en face et sur le sourire béat de mon instructeur.
Une vitre cassée et des livres égarés dans les pâturages immenses de Havenfield. Et un ado stupide qui n'en finissait pas de se rouler par terre (de rire) et moi qui me massais le coxys (de douleur).
-Décidément, avec toi, on ne s'ennuie jamais, articula mon camarade entre deux éclats de rire.
-C'est ça... Marmonnai-je. En attendant, tu as une bosse sur le front.
-Oui, mais ça en valait la peine, dit-il en essuyant une larme.
-Ne dis pas de bêtises et viens que je te soigne, fis-je en l'entraînant dans la salle de bain attenante à ma chambre.
Alors que j'appliquais uns pommade sur sa bosse, il me demanda:
-Il y a quoi entre toi et Malkin ?
-Rien, pourquoi ?
-Foster, je suis empathe. Et tu sais bien...
-Qu'on ne ment pas à un empathe. Mais c'est vrai qu'il n'y a rien.
-Sûre ?
-Bien sûr !
Il retira ma main de sln front.
-Foster... Je t'aime. Tu le comprends ça ? Seulement toi, tu es amoureuse de Malkin. Et tu ne veux pas le dire à moi, qui suis empathe.
-Mais Keefe... Tentai-je désespérée.
-Laisse-moi, je vais arrêter de vous gêner tous les deux, cela vaudra mieux.
Il sauta, me laissant seule.
-Si tu étais empathe, tu saurais que c'est toi que j'aimes... Murmurai-je parmi mes larmes, m'ecroulant au sol pour ne plus m'en relever.
¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿? ¿?
Heya.
Je sais ce que vous vous dites.
"pourquoi elle n'en a posté qu'un ?"
Il est deux fois plus long que d'habitude, j'ai le droit.
"qu'est-ce que c'est que ça ? Il s'en va comme ça ?"
Oui. Il était tard quand j'ai écrit ce chapitre, il y a un mois de ça. Pourtant, pour ceux qui s'en souviennent, j'ai dit plus tôt que j'adorais ce chapitre.
Dans les premiers chapitres je l'ai dit. Pour ceux qui lisent mes nda du moins...
Ça vous a fait un petit truc dans le cœur ou ça vous a laissé de granite (lol)?
A demain mes pommes de terre !
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