J'espère que vous aimerez ce livre, encore une fois, ce n'est qu'un essai du coup j'apprécierais beaucoup qu'on me donne des avis, respectueux, bien sûr. Bonne lecture!

Le vent défile sur mon visage sortis du carrosse qui avance vers mon avenir: la Cour. Elle m’attend pour le mariage du roi: Louis XIV. Je me demande d’ailleurs si il a hâte, ne le connaissant pas personnellement je ne saurais dire. Je ne l’ai pas vécu trop mal quand je dus prêter fidélité à celui que je n’aimais pas. En prononçant une phrase j’ai assuré mon avenir en tant que princesse de Monaco au côté de mon mari: Antoine de Gramont successeur au trône. Il est d’ailleurs dans notre véhicule à mes côtés. Non, je ne le détestes pas mais il a l’esprit bien fade et n’est pas de ceux avec qui on peut rire de bon coeur: il est froid et distant bien que bon stratège, et rien que pour cela je l’admire. 

“-Ma chère, à quoi songez-vous donc? me demande mon conjoint

 -Rien, je me demande juste à quoi ressemble le roi, vous savez, je ne l’ai jamais vu et je veux faire une bonne première impression, dis-je, essayant de mimiquer les expressions innocentes de certaines de mes compagnes au couvent où j’ai passer la majorité de ma vie, contre ma volonté bien sûr, tout comme ce mariage. À bien y penser je n’ai pas fais beaucoup de choix dans ma vie et je déteste ça. 

 -...Catherine, Catherine, vous m’écoutez?! 

 -Oui, oui, que disiez-vous?

 -Le roi est un homme qui apprécie les arts, tout comme vous, je suis sûr que vous vous entendrez bien avec sa Majesté.

 -Je l'espère… Qu’allez-vous faire à Paris?

 -J’ai certaines affaires à régler et puis nous avons été invités à plusieurs fêtes, réceptions et bals.

 -Je n’en savait rien! Dis-je, surprise, mais la surprise laissa vite place à la colère, j’irais même jusqu’à dire la rage, comment, on ne m’informe pas des invitations! C’est moi qui vais devoir faire bonne figure auprès des gens du monde de manière à pouvoir m’intégrer (une chance que j’y excelle), je ne le montra point mais à l’intérieur je fulminais.

 -Oh, vraiment? Je pensais pourtant vous en avoir informé, me dit-il, l’air désolé.

Franchement, ça ne lui ressemble pas, peut-être à-t-il vu mon regard assassin. Dans tous les cas nous arrêtâmes cette conversation après quelques politesses.

Je posterais un chapitre par jour à 12h, des fois deux quand ils seront courts.