D'un air impatient, Sam attend le père de la petite. Elle avait suppliée, pleurée, rien ne peut changer le faites qu'elle n'a rien à faire dans cette enquête. Il lui avait fait promettre de ne rien dire, avec son ton le plus cinglant. Rien ne devait sortir d'ici.

Elle attend, son cahier ouvert, elle note. Cela faisait longtemps que Sam n'avait pas vu un enfant utiliser un stylo plume. Béatrice, la femme de l'accueil, se présente vers Sam accompagnée d'un homme plutôt rond, avec une calvitie, mais qui abore un grand sourire.

-Cathy ! On m'a dit que tu prenais en filature la police ?

De ce ton taquin, il câline sa fille qui délaisse son cahier.

-Papa ! J'ai fait comme toi ! J'ai cherché des indices ! J'ai mené l'enquête ! Mais on ne veut pas me laisser continuer...

Elle tourne sa tête vers Sam avec un regard noir en le pointant du doigt.

-C'est ce méchant monsieur qui veut que je parte !

Son père éclate de rire et caresse la tête de sa fille.

-Je m'excuse qu'elle vous ai causé du soucis. Cathy est gentille, son rêve, c'est d'être journaliste comme moi. Elle est parfois têtue quand elle le veut.

-Merci d'avoir fait le déplacement.

Au fond de Sam s'élance un cri de victoire ! Enfin débarrassé de la gosse ! Il pourrait prendre le temps de se concentrer sur l'enquête.

-En tout cas je vous remercie. Comment l'enquête avance de votre côté ?

-Je m'excuse, je ne peux donner aucune informations sur l'enquête.

Il appuie sur ces mots en toisant la petite, afin de lui rappeler sa promesse.

Le journaliste, voyant qu'il ne tirerait rien de cet homme campé sur ses positions, n'insiste point.

-Je vous souhaite une bonne journée. Allez, on y va Cathy.

-Bonne journée à vous aussi.

Il exulte de cette petite victoire personnelle. Il se dirige vers la machine à café, libéré d'un poids. Il se sert un cappuccino à la vanille. Direction, la BRDP, la brigade de répression de la délinquance contre la personne. Cette unité s'occupe des affaires criminelles liées à la personne, notamment, les disparitions inquiétante.

L'équipe se trouve au 3 ème étage. L'inspecteur entre en se présentant à l'entrée. Une femme âgée avec quelques dents en moins lui indique le bureau du chef de la brigade.

Toujours en buvant son cappuccino, Sam zigzag entre les bureaux beaucoup moins nombreux que les leurs et arrive à la porte du chef Troy.

Un homme d'une cinquantaine d'années lui ouvre, il est beaucoup plus costaud et un peu plus petit que Sam. L'homme a aussi la crâne rasé et des yeux noirs comme la nuit.

-Que puis-je faire pour vous Monsieur Lambertin ?

-Nous avons une affaire en commun.

-Entrez, je vous prie.

Troy l'invite, Sam s'installe sur une chaise en bois, le bureau déborde de papiers et de notes, un vieux ordinateur tourne dans un coin avec un son insupportable.

-Comment avance votre enquête ?

-C'est long. Nous n'avons pas beaucoup de preuves et je préfère ne pas bâcler trop vite le dossier. Et de votre côté ?

-La petite Maelle ? Nous n'avons aucune piste. Votre enquête prend énormément de place et on parle très peu de sa disparition.

-Je m'en excuse. Ce n'est pas ce que nous voulions.

-Je le sais. Ce qui est le plus dur, c'est de rassurer les parents. Avez-vous des éléments à nous apporter ?

Le blond dépose sa tasse.

-Pas vraiment. Nous savons juste que Maelle était avec Carla le soir du bal. Ma collègue va la ré-interroger à propos de son amie. Et vous ?

-Et bien, la petiote a disparue au moment du bal. On a aucune trace aux alentours de l'école d'un corps. On est entrain de demander les caméras de surveillance placés pas très loin. Mais vous connaissez les procédures. Il faut que le procureur valide tout et il est déjà bien assez débordé. Les témoignages valident que Maelle aurait été aperçue dans les alentours de 22H, mais à minuit, aucune trace. La dernière personne à l'avoir vue et une jeune fille qui était en compagnie d'un groupe d'amis. Elle l'aurait aperçue se diriger vers les vestiaires, une partie de sa robe était déchirée.

-Un agresseur sexuel ? Ose demander le plus jeune.

-Je ne sais pas. Cette piste n'est pas à exclure, mais personne d'autres n'a disparu pendant le bal et le rapprochement avec l'affaire Carla Garneur est la piste privilégiée.

L'homme se lève de sa chaise, applatissant fortement sa main sur son bureau. La tasse sursaute. Mais pas le jeune enquêteur.

-Il faut qu'elle avoue ce qu'elle a fait ! Un meurtre en cache souvent un autre.

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Hey ! On essaye de garder le rythme ! Compliqué avec les grosses semaines de Mai >3<

J'ai beaucoup de retours positifs sur cette histoire alors qu'elle est sortie récemment . Je vous remercie avec pleins de cookies ! 🍪🍪🍪

Bonne lecture à tous <3